LafĂšve de cacao est Ă  la base de la fabrication de chocolat. Si vous ĂȘtes amateur d’amertume, de goĂ»t puissant et raffinĂ©, vous pouvez consommer les fĂšves de cacao crues comme des fruits secs. Puisqu’elles sont crues et n’ont donc pas Ă©tĂ© transformĂ©es, les fĂšves ont conservĂ© la totalitĂ© de leurs nutriments. Lesarchives par sujet : halle raphalen. PrĂ©cĂ©dent 25 262728 29 Suivant MarchĂ© hebdomadaire. MarchĂ©, Repas - DĂ©gustation Millau 12100 Du 12/01/2022 au 30/12/2022 N'oublions pas l'essentiel : la qualitĂ© et la fraĂźcheur des nombreux produits de la rĂ©gion prĂ©sentĂ©s, qu'ils soient bios, artisanaux ou issus d'autres cultures raisonnĂ©es : pain, pĂątisseries, fruits, lĂ©gumes, Cestiges font entre 2 et 4 mĂštres de haut et forment une canopĂ©e de feuilles autour de la plante. Les minuscules fleurs de cardamome sont magnifiques et sont gĂ©nĂ©ralement de couleur blanche avec des bandes jaunes ou rouges sur elles. Les fruits de la cardamome sont appelĂ©s capsules. À l’intĂ©rieur des fruits se trouvent les graines de la plante, qui sont Lespapayes sont riches en fibres, ce qui permet de rĂ©duire les niveaux de cholestĂ©rol. Les fibres permettent Ă©galement de faciliter la digestion des toxines qui causent le cancer du cĂŽlon. Les propriĂ©tĂ©s des graines de papaye. Les graines de papaye peuvent ĂȘtre encore plus bienfaisantes que le fruit lui-mĂȘme. Soutientle systĂšme immunitaire; SystĂšme immunitaire fort + systĂšme digestif en santĂ© = support d’auto-guĂ©rison naturelle du corps humain. 4. Tranquillise le systĂšme nerveux. BĂ©nĂ©fique pour ceux qui souffrent de dĂ©pression, TDA (Trouble de dĂ©ficit d’attention), hyperactivitĂ©, stress, insomnie. 5. DĂ©toxifie le foie. iKKOfEG. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Elle se trouve autour de la graine des fruits — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies. TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Les graines de fraise sont situĂ©es sur l’extĂ©rieur de la chair. Vous pourrez les rĂ©colter pour planter vos propres fruits. Voici quelques façons de rĂ©colter les graines de fraise en grattant le fruit, en le mixant et en le faisant sĂ©cher. 1 Mixez les fraises et filtrez les graines. L’une des mĂ©thodes les plus courantes pour rĂ©cupĂ©rer les graines de fraise est de mixer le fruit, puis d’extraire les graines de la pulpe. Pour cela, vous aurez besoin d’au moins 5 fraises mures et saines. Une partie des graines sera dĂ©truite au cours du processus, mais chaque fraise contient beaucoup de graines [1] . Placez les fruits dans un mixeur et mixez-les Ă  faible puissance pendant 10 Ă  20 secondes. Mettez le mixeur de cĂŽtĂ© et laissez reposer la mixture. RĂ©cupĂ©rez la couche supĂ©rieure des graines qui flottent. Vous pourrez les jeter, car ces graines sont probablement abimĂ©es et non viables. Versez la pulpe dans un chinois, aprĂšs avoir placĂ© un bol en dessous pour recueillir la pulpe. Vous pourrez manger cette pulpe, l’utiliser dans un gĂąteau ou pour prĂ©parer une confiture. Placez-vous au-dessus d’un Ă©vier et faites couler l’eau dans le chinois pour Ă©liminer l’excĂ©dent de pulpe. Lorsque vous avez fini, vous devriez avoir un tas de graines intactes au fond de la passoire. Étalez-les sur un morceau d’essuietout et laissez-les sĂ©cher Ă  l’air libre. Retirez les Ă©ventuels gros morceaux de pulpe qui seraient restĂ©s avec les graines. 2 Grattez les graines du fruit. Une autre façon de retirer les graines d’une fraise est de les gratter avec un couteau. Pour commencer, placez environ 5 fraises mures et saines dans un rĂ©cipient hermĂ©tique et mettez-les au congĂ©lateur toute une nuit [2] . Le lendemain, sortez les fraises du congĂ©lateur. Avec un rasoir, un couteau de cuisine ou un cutteur, grattez doucement les cĂŽtĂ©s de la fraise afin de recueillir les graines. N’entaillez pas le fruit trop profondĂ©ment. Faites trĂšs attention Ă  ne pas vous blesser. Placez les graines que vous avez recueillies sur un morceau d’essuietout propre et laissez-les sĂ©cher Ă  l’air libre. Mangez les fraises que vous avez grattĂ©es ou utilisez-les en cuisine. 3 Faites sĂ©cher les fraises et frottez-les pour dĂ©tacher les graines. Pour dĂ©tacher les graines de la fraise, vous pourriez Ă©galement couper des lamelles de fruit et les laisser sĂ©cher. Une fois qu’elles sont sĂšches, vous pourrez facilement en dĂ©tacher les graines en les frottant du bout des doigts. Cette mĂ©thode est plus sĂ»re que la prĂ©cĂ©dente. Utilisez environ 4 fraises mures [3] . Placez les fraises sur une planche Ă  dĂ©couper. Avec un couteau de cuisine, tranchez soigneusement des bandes verticales sur la couche extĂ©rieure de la fraise, de la queue jusqu’à la pointe. Coupez juste assez profondĂ©ment pour retirer les graines et un petit peu de chair. Disposez les bandes, les graines vers le haut, sur un morceau d’essuietout propre. Appuyez doucement ces lamelles sur l’essuietout. Placez l’essuietout et les morceaux de fruit dans un endroit chaud et sec, mais pas Ă  la lumiĂšre directe du soleil. Laissez-les sĂ©cher pendant plusieurs jours. Une fois que les bandes sont entiĂšrement sĂšches, placez l’essuietout sur une surface plane. Frottez doucement votre doigt sur chaque lamelle de fraise sĂ©chĂ©e. Alors que vous passez votre doigt sur le fruit, les graines se dĂ©tacheront. 4 Achetez des graines. Au lieu de recueillir les graines de fraise, vous pourriez Ă©galement les acheter, en jardinerie ou sur Internet. Ou si vous prĂ©fĂ©rez, vous pourrez acheter un plant de fraisier, qui sera bien plus facile Ă  faire pousser. Si vous achetez des graines, vous devrez les faire germer et transplanter les plants une fois qu’ils ont germĂ©. Lorsque vous achetez des graines de fraise ou des plants, vous aurez plus de chances d’obtenir une variĂ©tĂ© reconnue. Si vous rĂ©coltez les graines de fraises achetĂ©es en magasin, la plante obtenue pourrait ne pas produire le mĂȘme type de fruit que son parent, en particulier si la fraise d’origine Ă©tait un hybride [4] . 1 Congelez les graines. Les graines de fraise germeront bien plus vite si vous les faites d’abord geler. En effet, cela amĂšne les fraises Ă  entrer dans leur cycle d’hiver normal. Lorsque les graines dĂ©congĂšlent et se rĂ©chauffent, elles entrent alors dans leur cycle de printemps et commencent tout de suite Ă  germer. Placez les graines sĂšches dans un sachet ou rĂ©cipient hermĂ©tiquement refermable. Laissez-les au congĂ©lateur pendant 3 ou 4 semaines [5] . Les graines de fraise devront ĂȘtre plantĂ©es au cours de l’hiver ou au dĂ©but du printemps, environ 10 semaines avant le dernier gel. Assurez-vous de prĂ©voir le temps nĂ©cessaire pour congeler les graines avant cette date. 2 Faites dĂ©congeler les graines. Lorsque vous ĂȘtes prĂȘt Ă  les planter, retirez les graines du congĂ©lateur et laissez-les se rĂ©chauffer Ă  tempĂ©rature ambiante. Laissez-les dans le rĂ©cipient hermĂ©tique jusqu’à ce qu’elles se soient rĂ©chauffĂ©es. Il est important que les graines n’entrent pas en contact avec l’air ambiant alors qu’elles se rĂ©chauffent, car elles doivent rester sĂšches pour ne pas ĂȘtre abimĂ©es par l’humiditĂ© froide [6] . 3 Plantez les graines. Remplissez un plateau de jardinage d’environ 2 ou 3 cm de terreau. Les fraises aiment les sols fertiles et lĂ©gĂšrement acides. Le pH idĂ©al devrait se trouver autour de 6. Si nĂ©cessaire, ajoutez de la poudre de souffre Ă  la terre [7] . Ajoutez suffisamment d’eau pour que la terre soit humide et saupoudrez les graines de fraise par-dessus. Couvrez les graines avec une fine couche de terre ou de tourbe, afin qu’elles reçoivent tout de mĂȘme la lumiĂšre du soleil. Couvrez le plateau de jardinage avec du film plastique. 4 Gardez les graines chaudes et humides jusqu’à ce qu’elles germent. Placez les graines Ă  la lumiĂšre directe du soleil. Lorsque le sol commence Ă  s’assĂ©cher, ajoutez un petit plus d’eau pour que le sol soit humide jusqu’à ce que les graines germent. Lorsque vous arrosez le sol, enlevez entiĂšrement le film plastique pour aĂ©rer les graines [8] . Les graines de fraise peuvent mettre de 1 Ă  6 semaines Ă  germer. Soyez patient ! Retirez entiĂšrement le film plastique une fois que les graines ont germĂ©. Une fois que les plants ont donnĂ© 3 ou 4 feuilles chacun, ils sont prĂȘts Ă  ĂȘtre transplantĂ©s. 1 Choisissez un endroit oĂč planter vos pieds. Les fraises peuvent ĂȘtre plantĂ©es en pots ou en platebandes surĂ©levĂ©es, dĂšs que 3 semaines se sont Ă©coulĂ©es depuis le dernier gel. Elles ont besoin de beaucoup de soleil. Choisissez un endroit de votre jardin qui soit exposĂ© au soleil entre 6 Ă  10 heures chaque jour [9] . Pour faire une platebande surĂ©levĂ©e toute simple, disposez une feuille de plastique Ă  l’endroit oĂč vous voulez planter vos fraisiers. Utilisez des morceaux de bois, des buches, des parpaings, des briques ou tout autre type de matĂ©riau pour construire une barriĂšre carrĂ©e ou rectangle autour de la feuille de plastique, afin de maintenir la terre en place. Assurez-vous que cette barriĂšre mesure au moins 25 cm de haut. Remplissez le centre avec de la terre, sur environ 20 cm. 2 Choisissez et prĂ©parez la terre. Les fraises aiment un sol humide, mais pas mouillĂ©. Vous devrez donc choisir une terre qui se draine bien. Vous pourriez utiliser un terreau sableux mĂ©langĂ© avec du compost ou du fumier [10] . Utilisez environ 1 tiers de compost ou de fumier, pour 2 tiers de terreau. 3 Plantez les fraises. Pour chaque pied, creusez un trou de 15 cm de profondeur dans le sol. Placez le plant en terre et essayez de manipuler les racines aussi peu que possible [11] . Espacez les plants de 60 cm. Remplissez le trou autour des racines avec de la terre et tassez-la afin d’éliminer les poches d’air. 4 Arrosez les plantes alors qu’elles poussent. AprĂšs avoir plantĂ© les fraisiers, arrosez-les. Apportez-leur davantage d’eau dĂšs que le sol commence Ă  sĂ©cher, en particulier lorsqu’il commence Ă  faire chaud et sec [12] . Arrosez vos plants de fraisier tĂŽt le matin et versez l’eau directement sur la terre. Ne mouillez pas les fruits ou les feuilles. Pour que le sol reste humide, ajoutez une couche de paille propre sur la surface du sol. Vous pourriez devoir attendre l’annĂ©e prochaine pour que les plantes commencent Ă  donner des fruits. Il est recommandĂ© de retirer toutes les fleurs au cours de la premiĂšre annĂ©e de pousse, afin que la plante puisse devenir mature avant de donner des fruits. Cette tĂąche pourrait ĂȘtre difficile, mais vous aurez ainsi une rĂ©colte bien meilleure la seconde annĂ©e. Alternativement, commencez Ă  faire pousser vos plants en automne et rĂ©coltez vos premiers fruits le printemps suivant. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 46 768 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Grainothèque Graines de fruits, légumes, fleurs ornementales et comestibles se troquent ici ! Apportez vos graines et échangez-les avec celles des autres adhérents. Autoproduction et sans pesticides bienvenues ; hybrides F1 refusés ! Comment utiliser la grainothèque de Partageons les Jardins Notre grainothèque se trouve dans la salle principale du Local du 36 au 36 rue Bernard Mulé. Elle est en libre-accès. Il s’agit d’échanges, ce qui signifie que vous apportez des graines et repartez avec une quantité équivalente. Sans cela, la grainothèque se vide et dépérit. Vous trouverez sur place des petits sachets ou des feuilles de brouillon et une notice pour en fabriquer, afin d’extraire les graines de votre choix. La grainothèque accepte les graines issues de préférence de pratiques biologiques, de l’autoproduction ou de petits producteurs. Les graines issus d’hybrides F1 sont interdites explication ci-dessous. Il est important d’inscrire le nom et la variété de la plante dont vous apportez les graines. De même, la date d’achat ou de récolte est importante ainsi que la date de récolte si possible. Une grainothèque qu’est-ce que c’est ? La grainothèque est un outil qui permet l’échange continu de semences hors du système marchand. Basé sur le troc, elle se remplit et se vide selon les graines que déposent ou prennent deux actions pas nécessairement simultanées les utilisateurs. Cette notion d’échange et non pas de gratuité et nécessaire au bon fonctionnement et à la pérennisation de l’outil grainothèque. Une grainothèque peut s’installer dans des endroits variés bibliothèque, commerces, écoles, locaux associatifs, jardins collectifs
 et s’accompagne de documents sensibilisant le public à la question des semences et permettant un usage pertinent de celles-ci. Elle peut se présenter sous plusieurs formes et ainsi s’adapter à son environnement. Une grainothèque pourquoi faire ? Par la diffusion et l’échange de semences non hybrides, la grainothèque favorise la biodiversité et propose des variétés adaptées au terroir local. Elle offre aussi la possibilité de produire à moindre coût ses propres légumes et fruits, et ainsi d’accéder à une alimentation saine et locale. En tant que prétexte à l’échange et à la rencontre, la grainothèque peut favoriser le lien social entre individus qui n’auraient pas été amenés à se rencontrer. Elle est donc un véritable outil de mixité sociale qui favorise l’échange de savoirs et de pratiques autour de la semence mais aussi autour du jardin. Enfin, la grainothèque permet de sensibiliser le plus grand nombre sur l’importance de la liberté de produire et d’échanger ses semences. Ce patrimoine vivant qui nous est transmis depuis des générations est aujourd’hui revendiqué en tant que propriété privée par les grands noms de l’industrie semencière. La réappropriation par les citoyens des semences et des savoirs et savoir-faire qui y sont liés est donc avant tout une réappropriation de la nature par l’homme permettant la prise de conscience écologique. Comment installer une grainothèques dans ma structure ? Cet outil, a priori très simple, nécessite tout de même d’être installé dans des conditions favorables à son appropriation par le public et à sa pérennisation. Ainsi, les étapes de mobilisation, d’information et d’animation du troc sont nécessaires à son bon fonctionnement. L’accessibilité, la lisibilité du système de troc et l’apport d’informations concernant les semences et leur utilisation sont des critères primordiaux. C’est pourquoi Partageons Les Jardins vous accompagne dans la mise en Ɠuvre participative de votre projet de grainothèque grâce à son kit méthodologique. Et n’oubliez pas de référencer votre nouvelle grainothèque sur la carte de Graines de troc Ce document est libre c’accès et d’utilisation, nous vous demandons seulement de conserver nos logos et de nous envoyer éventuellement un mail pour nous informer de votre projet. Pour aller plus loin sur la thématique des semences [par SĂ©bastien Vannoorbeeck] Chez les spermatophytes les plantes Ă  graines, une des Ă©tapes du cycle de reproduction consiste Ă  dissĂ©miner les graines, organes qui contiennent l’embryon d’un nouvel individu. Et les diffĂ©rents mĂ©canismes de dispersion qu’on trouve dans la nature sont parfois trĂšs surprenants. Et surtout, c’est plein de mots pour faire gagner Tante Yvette au scrabble ! La zoochorie Du grec ancien Î¶ÎżÎœ, zỗion animal » et Ï‡ÏÎ”áż–Îœ, khĂŽrein se dĂ©placer, la zoochorie dĂ©signe les stratĂ©gies de dispersion des graines par les animaux. Elle peut se faire de deux maniĂšres – si les graines sont ingĂ©rĂ©es par un animal, on parle alors d’endozoochorie. Et comment ressortent les graines ? Bin, lorsque l’animal en question dĂ©fĂšque Ă©videmment ! Voici un exemple de cette stratĂ©gie le chameau mange, entre autres, des prosopis. Lorsqu’il a fini de manger, il continue sa balade au cours de laquelle son tube digestif digĂšre la chair du fruit des prosopis mais pas les graines protĂ©gĂ©es par leur enveloppe. En fin de course, les graines se retrouvent au sol dans le crottin des chameaux oĂč elles peuvent germer grĂące Ă  cet engrais naturel de 1re classe. Les graines du prosopis rĂ©sistent Ă  la digestion du chameau. Les meilleurs alliĂ©s des plantes pour ce qui est de la dissĂ©mination des graines, ce sont les oiseaux. Et plus particuliĂšrement ceux qui parcourent de longues distances. On parle dans ce cas d’ornythochorie. C’est grĂące aux oiseaux mais pas uniquement que des plantes Ă  graines ont pu coloniser des Ăźles dĂ©sertes. Comme les biologistes aiment bien mettre des noms sur tout, ils se sont amusĂ©s Ă  dĂ©cliner la zoochorie selon le type d’animaux. Ainsi, l’ichtychorie est la dispersion par les poissons, la saurochorie est la dispersion par les reptiles, la chiroptorie c’est par les chauve-souris, la myrmĂ©cochorie c’est par les fourmis. Et la mammichorie ? Par ta grand-mĂšre ? En partie oui c’est la dispersion par les mammifĂšres. – si les graines sont transportĂ©es par un animal mais sans ingestion, on parle d’ectozoochorie ou d’épizoochorie. Soit les graines s’accrochent Ă  la fourrure d’un animal qui passe c’est le cas de la bardane, par exemple – Ă  Bruxelles, on les appelle plek madame » ou plek gendarme » – dont les graines sont munies de petits poils aux extrĂ©mitĂ©s en forme de crochet soit les graines sont volontairement transportĂ©es par un animal on pense Ă  l’écureuil qui rassemble et enterre des rĂ©serves de glands ou de noisettes on parle alors de synzoochorie. Les fruits de la bardane sont Ă©quipĂ©s de poils en forme de crochets qui leur permet de s’accrocher aux animaux qui passent. L’autochorie Dans ce cas, tu l’auras devinĂ©, la plante assure elle-mĂȘme la dispersion de ses graines. C’est le cas, par exemple, du concombre d’ñne. Lorsque les fruits arrivent Ă  maturitĂ©, ils enflent. Ils sont tellement gonflĂ©s que le pĂ©doncule se dĂ©tache et les graines sont expulsĂ©es dans une pulpe liquide. La pression Ă  l’intĂ©rieur du fruit est de l’ordre de 6 bars, c’est semblable Ă  une bouteille de champagne et 3 fois plus qu’un pneu de voiture. voir la vidĂ©o Ă  partir de 100 La barochorie Ce n’est pas la stratĂ©gie la plus efficace pour dissĂ©miner les graines sur de grands distances mais c’est la plus simple la barochorie est la stratĂ©gie de dispersion des graines par gravitĂ© Du grec ancien ÎČÎŹÏÎż, bĂĄros pesanteur » bref, les graines tombent sous l’arbre. C’est ce que fait le marronnier. Un cas typique de barochorie le marronier dont la stratĂ©gie consiste Ă  simplement laisser tomber le fruit au pied de l’arbre. L’hydrochorie Tu l’auras devinĂ© sans peine, l’hydrochorie est une stratĂ©gie de dispersion qui utilise l’eau. Cette stratĂ©gie se retrouve dans le cas de nombreuses espĂšces aquatiques comme l’iris, le nĂ©nuphar, le lotus et bien d’autres. Un cas particulier est celui du cocotier ce sont les courants marins qui emmĂšnent les noix vers d’autres plages oĂč elles vont pouvoir germer. On parle ici de nautochorie. L’exocarpe, c’est-Ă -dire l’enveloppe dure et fibreuse de la noix de coco est rĂ©sistant aux chocs, impermĂ©able Ă  l’eau et retient une quantitĂ© d’air qui permet Ă  la noix de coco de flotter jusqu’à sa destination finale. L’enveloppe de la noix de coco en assure la flottaison et le transport par la mer vers une autre plage. Un cas intĂ©ressant est celui de l’ombrochorie. Du grec ancien ᜄΌÎČÏÎż, ombros orage, eau ». Ici, ce sont les gouttes de pluie qui permettent aux graines de se disperser. On retrouve cette stratĂ©gie dans le cas de la rose de JĂ©richo qui n’est d’ailleurs pas une rose cette plante vit en milieu aride, du Maghreb au Pakistan. DĂšs que les graines arrivent Ă  maturitĂ©, la plante dessĂšche et forme une sorte de pelote qui peut facilement ĂȘtre dĂ©tachĂ©e du sol par le vent. Si elle arrive sur une terre humide, au bord de l’eau ou qu’il pleut, elle se reverdit et lĂąche les graines. Elle refait des feuilles, des racines et mĂȘme des fleurs qui donneront de nouvelles graines. La myrmĂ©cochorie MyrmĂ©cochorie du grec myrmex = fourmi. C’est la dispersion par les fourmis ! Comment cela fonctionne ? Les graines de ces plantes possĂšdent une excroissance charnue qui s’appelle un Ă©laĂŻosome du grec elaios– huile et some– corps. Cette partie de la graine est nutritivement intĂ©ressante pour la fourmi. La fourmi toute seule est incapable de sĂ©parer l’élaĂŻosome de la graine. Elle va donc ramener la graine complĂšte dans la fourmiliĂšre qui situĂ©e Ă  une distance plus ou moins longue de la plante mĂšre. Cette stratĂ©gie n’a de sens que pour les espĂšces de fourmis non granivore bien entendu ! Digressons un peu, cette relation entre la plante et la fourmi est-elle avantageuse pour les deux on parle de mutualisme ? Pour la plante, c’est clair, ses graines sont dispersĂ©es 1 et en plus, elles germent dans un milieu trĂšs riche en nutriments puisqu’elle est jonchĂ©e d’excrĂ©ments et de cadavres de fourmis 2 ! Pour la fourmi c’est discutable. D’un part il y a un apport nutritif et d’autre part lorsque la graine germe ce qui n’est pas toujours le cas ça peut faire un intrus qui peut prendre pas mal de place dans la fourmiliĂšre et parfois devenir gĂȘnant. Les chercheurs n’ont pas encore pu trancher la question. Des Ă©tudes sont en cours. J’allais oublier de vous donner des exemples, en voici quelques-uns en vrac l’euphorbe, l’ajonc nain, la chĂ©lidoine, le ricin commun et la violette sauvage. Pour la petite histoire, ces plantes n’ont pas de parents proches. On parle dans ce cas de convergence Ă©volutive. L’anĂ©mochorie Du grec anemos, le vent. C’est la dispersion des graines par le vent. Qui n’a jamais soufflĂ© sur un pissenlit en fruit ? L’akĂšne du pissenlit est surmontĂ© par une structure, le pappus, qui a pour fonction de maximiser la portance au vent. Qu’est-ce que l’akĂšne ? Un akĂšne est un fruit sec, indĂ©hiscent ne s’ouvre pas spontanĂ©ment Ă  graine unique. Un autre exemple bien connu est celui des Ă©rables. Les akĂšnes portent une structure en forme d’aile qui a pour fonction de ralentir leur chute et donc maximiser les chances de dispersion en cas de coup de vent. Il y a des espĂšces oĂč c’est carrĂ©ment la partie aĂ©rienne qui se fait la malle et part Ă  l’aventure au grĂ© du vent. Tu connais John Wayne ? T’as dĂ©jĂ  vu un western ? Au moment du duel, dans un silence brisĂ© par le vent, on peut apercevoir une sorte de petit buisson qui roule. C’est ce qu’on appelle des virevoltants ou tumbleweed en anglais. Les botanistes ils disent Salsola. Comment ça fonctionne ? C’est simple, une fois que la plante a produit ses graines et que les fruits sont Ă  maturitĂ©, elle dessĂšche et la partie aĂ©rienne se dĂ©tache des racines. Comme elle est sĂšche elle devient toute lĂ©gĂšre et peut donc facilement ĂȘtre transportĂ©e par le vent. En roulant, ses graines se dĂ©tachent et germeront plus tard. Mais si la boule atteint un point d’eau, elle peut reformer des racines et rĂ©gĂ©nĂ©rer puis fabriquer de nouvelles fleurs qui Ă  leur tour produiront de nouvelles graines. Pyrochorie du grec pyros, le feu C’est la dispersion des graines par le feu. Les cĂŽnes de l’épinette noire – un rĂ©sineux du canada – s’ouvre brutalement aprĂšs une exposition au feu. Les graines sont Ă©jectĂ©es et tombent Ă  une distance Ă©quivalent Ă  1 Ă  2 fois la hauteur de l’arbre. Les cĂŽnes de l’épinette noire Un cas particulier est l’anthropochorie Du grec anthropos, l’Homme. Dispersion des graines par l’Homme et ses activitĂ©s. Voyons ces diffĂ©rents cas non exhaustif d’un petit peu plus prĂšs. Speirochorie du grec speiro, dissĂ©miner. La speirochorie est la dissĂ©mination d’une plante grĂące Ă  la culture d’une autre plante. Comment cela fonctionne ? Prenons l’exemple de la matricaire. Cette plante que l’on confond parfois avec la camomille pousse dans les champs de cĂ©rĂ©ales comme le blĂ©. Lors des moissons, l’agriculteur va bien Ă©videmment rĂ©colter des graines de blĂ©s mais aussi des graines de matricaire. Ces derniĂšres vont donc se retrouver mĂ©langĂ©es avec des grains de blĂ©s dont une partie sera semĂ©e l’annĂ©e suivante. Attention, ce n’est bien Ă©videmment pas le mode de dispersion majoritaire de la matricaire. La matricaire produit des akĂšnes surmontĂ©s par un pappus, elle est donc anĂ©mochore. Agochorie du grec agos, entraĂźner. C’est la dispersion involontaire par les humains via les transports. Un cas bien connu est celui du sĂ©neçon du Cap aussi appelĂ© sĂ©neçon sud-africain. Il est arrivĂ© en Europe via le commerce de la laine. L’Europe a importĂ© massivement de la laine d’Afrique du Sud, d’Australie et de Nouvelle-ZĂ©lande. Cette laine arrivait brute et contenait un tas de graines issues des prairies oĂč broutaient les moutons. Les industries lainiĂšres, toutes situĂ©es au bord d’un court d’eau traitaient la laine avec ces eaux et les rejetaient dans ce mĂȘme court d’eau
 avec les graines. Ces graines germaient sur le bord des riviĂšres et se dispersaient ensuite dans la nature. Cela ne concernait qu’une minoritĂ© d’espĂšces bien entendu. Donc en rĂ©sumĂ©, notre sĂ©neçon est agochore mais Ă©galement Ă©riochore, du grec Ă©rion, la laine. Et ce n’est pas tout, il n’y a pas forcĂ©ment de moutons dans son milieu naturel les moutons ont Ă©tĂ© importĂ©s dans ces pays par les europĂ©ens. Il produit lui aussi des akĂšnes surmontĂ©s d’un pappus. Il est donc originellement anĂ©mochore. Éthelochorie du grec Ă©thĂ©lo, vouloir. Cela concerne les plantes introduites volontairement par l’Homme dans un nouvel habitat pour leur qualitĂ© alimentaire, ornementale ou industrielle. C’est le cas par exemple du maĂŻs, des patates et des tomates qui sont originaires d’AmĂ©rique Centrale et d’AmĂ©rique du Sud et qui sont pourtant abondamment cultivĂ©es en Europe. Le maĂŻs a volontairement Ă©tĂ© introduit en Europe. Ici, des variĂ©tĂ©s pĂ©ruviennes. PolĂ©mochorie du grec polĂ©mos, la guerre. DĂ©jĂ  pendant l’AntiquitĂ©, la luzerne aurait Ă©tĂ© introduite par les Perses au Ve siĂšcle avant J-C lors des guerres mĂ©diques selon Pline. Plus rĂ©cemment, lors de la 1re guerre mondiale, ce sont 93 espĂšces de plantes qui ont Ă©tĂ© introduites en France. Les principaux vecteurs Ă©tant les herbes fourragĂšres, les chevaux et l’envoi de blĂ© et autres cĂ©rĂ©ales aux troupes alliĂ©es. L’Axyris amarantoides, originaire de SibĂ©rie s’est retrouvĂ©e en France en 1917 suite Ă  l’envoi de blĂ© par les Russes aux troupes françaises. L’ambroisie Ă  feuilles d’armoise, originaire des prairies d’AmĂ©rique du Nord, a Ă©tĂ© introduites Ă  plusieurs reprises en Europe. Une premiĂšre fois en 1863 en Allemagne via l’importation de lĂ©gumineuses fourragĂšrespuis lors de la 1re guerre mondiale lorsque les troupes amĂ©ricaines dĂ©barquĂšrent avec leurs chevaux et le fourrage provenant des plaines de Pennsylvanie. Bien entendu, toutes ses plantes se dispersent autrement dans leur milieu naturel. AccueilReportages jardinageSemisDurĂ©e de vie des graines ★★★★★ Par Stephanie C - PubliĂ© le 26/10/2015 Que ce soit pour des graines potagĂšres achetĂ©es ou bien rĂ©coltĂ©es au jardin, leur pouvoir germinatif diminue avec les annĂ©es. Les bonne conditions de conservation sont primordiales et il faut savoir que toutes les semences ne se conservent pas autant de temps. Petit tout d'horizon lĂ©gume par lĂ©gume. > 2 ans - haricot - piment - poireau - poivron - tomate > 3 ans - courge - fĂšve - laitue - pois > 4 ans > 5 ans - carotte - cornichon > 6 ans - artichaut - aubergine - cĂ©leri - chicorĂ©e - concombre - courge - courgette - tournesol RĂšgles pour conserver les graines Les sachets de graines se conservent dans une piĂšce fraiche, sombre et hors gel. HumiditĂ©, chaleur et lumiĂšre sont 3 Ă©lements nĂ©fastes pour la conservation des semences.

elle se trouve autour de la graine des fruits