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Lefilm Il était une fois en Amérique de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern. Bande annonce, séances, date de sortie et
Bandeannonce de Il était une fois en Amérique, un film de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern sorti le 6 mai 2015 . Ce trailer de Il était une fois en Amérique présente le film en 2m32 : Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié.
Ilétait une fois en Amérique, Film de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern. Il était une fois 2 truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux.
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Festival de Cannes 2022 L'un a livré au cinéma des films d'anthologie, l'autre s'attelle à les restaurer. Dernier sauvetage en date "Il était une fois en Amérique" lesté de vingt minutes inédites, et présenté à Cannes le 18 mai. Cette épopée, tournée dans le Lower East Side à New York, Scorsese l'a suivie de près. Il la raconte, en cinéphile. Sauver les films des outrages du temps... The Film Foundation, l'organisme créé par Martin Scorsese en 1990, a un nouveau rescapé à son actif après, entre autres, Les Chaussons rouges, de Michael Powell et Le Guépard de Luchino Visconti, voilà que le réalisateur américain s'est installé au chevet d'Il était une fois en Amérique. Par ce titre, Sergio Leone clôturait, en 1984, sa trilogie inaugurée avec Il était une fois dans l'Ouest 1969puis Il était une fois la révolution 1971.Longue de 3 h 49, l'histoire de ces deux gangsters juifs est une élégie funèbre qui doit autant à Proust et La Recherche du temps perdu qu'à la tradition hollywoodienne. Ce fut le dernier film de Sergio Leone, qui meurt en 1989. La copie restaurée, lestée de vingt minutes de scènes inédites, a été sélectionnée à Cannes Classics, une programmation créée en 2004 présentant des films anciens et des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma. A cette occasion, Martin Scorsese revient sur sa rencontre avec le cinéaste italien, sur cette oeuvre magistrale, qui traite de la fin d'un monde – l'Amérique de la Prohibition – et marque la fin d'un genre, celui des grandes épopées au cinéma. Quand avez-vous rencontré Sergio Leone pour la première fois ? C'était au Festival de Cannes en 1976, à l'occasion d'un dîner au restaurant l'Oasis, l'année où Taxi Driver était en compétition. Il y avait là Costa-Gavras, Sergio Leone, tous deux membres du jury, moi, Robert De Niro, Paul Schrader, le scénariste de Taxi Driver, Jodie Foster, Michael et Julia Phillips, les producteurs du film. Paul Schrader avait porté un toast à Leone pour le remercier d'avoir tourné avec Il était une fois dans l'Ouest un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma. Nous étions arrivés deux jours plus tôt à Cannes et la déprime nous avait gagnés. Tennessee Williams, le président du jury, avait déclaré à la presse qu'il n'aimait pas du tout Taxi Driver, qu'il le trouvait beaucoup trop violent. Au dîner, Sergio Leone et Costa-Gavras nous dirent qu'eux aimaient le film. Nous pensions que Taxi Driver pouvait quand même décrocher un prix, peut-être pour son scénario, ou pour ses acteurs. Mais il a eu la Palme d'or ! Et ça, c'est grâce à Sergio Leone. Comment a évolué votre relation avec lui ? J'ai vécu en partie à Rome entre 1978 et 1981. Je le croisais régulièrement. Notamment lors d'un déjeuner chez lui le 31 décembre 1979. J'ai rencontré sa femme, sa famille, fait la connaissance du décorateur Dante Ferretti avec qui je travaillerai par la suite sur Le Temps de l'innocence, Casino, Kundun, Gangs of New York, Aviator et Hugo Cabret. Comme il savait combien j'aimais Il était une fois dans l'Ouest, il m'a offert sa copie du film. C'est cette copie que j'ai projetée en 1980 au Festival du film de New York. C'était la première fois que je parlais en public de l'enjeu capital que représente la préservation des films, et plus précisément de la question de la couleur, qui passe si les bobines ne sont pas conservées correctement. Quand Sergio Leone est venu à New York, je lui ai proposé de venir dîner chez mes parents qui vivaient encore dans le Lower East Side, dans un immeuble sans ascenseur. Nous y sommes allés avec Elio Petri le metteur en scène de La classe ouvrière va au paradis, Palme d'or au Festival de Cannes en 1972. Il a particulièrement apprécié la cuisine sicilienne de ma mère, très différente de la cuisine romaine à laquelle il était habitué. Et ma mère fut sensible à son coup de fourchette ! A cette époque, je travaillais sur La Valse des pantins avec Robert De Niro. Le film était produit par Arnon Milchan – qui allait devenir le producteur d'Il était une fois en Amérique. Leone n'avait plus tourné depuis dix ans, depuis Il était une fois la révolution, et De Niro n'avait vu aucun de ses films. Comme j'avais encore la copie d'Il était une fois dans l'Ouest, il m'a demandé si je pouvais le projeter pour De Niro. Ce dernier a découvert le film au Museum of Modern Art, et il a immédiatement accepté le rôle du gangster juif. Quelle a été votre première impression face à Il était une fois en Amérique ? Le film est sorti aux Etats-Unis dans une version massacrée de 2 h 15, quand celle de Leone, sortie en Europe, durait 3 h 49. De Niro avait organisé une projection de la version originale au Museum of Modern Art pour mes parents et des amis et moi. Nous étions tous impressionnés par la qualité des images et attristés par la conjoncture des années 1980 qui ne permettait plus de produire une oeuvre pareille. D'ailleurs, le film n'a rien rapporté au box-office. Je me souviens d'avoir été frappé par la précision de la mise en scène. Des détails sur le son et le mouvement des comédiens. Le son déclenche la mémoire. C'est un procédé très littéraire, particulièrement dans la séquence d'ouverture avec cette sonnerie de téléphone qui n'en finit pas. Comment aviez-vous perçu les premiers films de Sergio Leone ? J'avoue avoir été dérouté par Le Bon, la Brute et le Truand. Les critiques français et anglais plaçaient très haut les westerns américains, ceux de Howard Hawks et de John Ford en tête. Et pour un gamin du Lower East Side comme moi, sujet à des crises d'asthme, les horizons du western correspondaient à un ailleurs spécifiquement américain. Du coup, un western italien, signé Sergio Leone... je ne savais pas quoi en penser. Quand j'ai vu Il était une fois dans l'Ouest, je n'ai rien compris non plus. Sa lenteur me déstabilisait. Il a fallu que je revoie le film deux ans plus tard à la télévision pour comprendre qu'un western n'avait pas besoin de racines américaines. Je me suis fait à ses images, à sa musique. Leone ne s'inscrivait pas tant dans la filiation du western que dans la tradition théâtrale italienne qui est celle de l'opéra. Il avait une manière bien à lui de composer avec les archétypes du genre. Comme dans la commedia dell'arte avec Arlequin, Polichinelle, ses personnages portent des masques, et ces masques en cachent beaucoup d'autres. C'est en fait un système de poupées russes. Dans Il était une fois dans l'Ouest, chaque personnage révèle un visage différent au fil de l'histoire. Il était une fois en Amérique a un système comparable. Le film est construit comme un rêve à l'intérieur d'un autre rêve. Il ne s'appuie plus sur les archétypes du cinéma criminel hollywoodien, mais sur les codes d'un mythe, celui de l'Amérique, dans les années 1930, au moment où elle passe de l'anarchie à l'ordre. Avant de réaliser ses westerns, Leone avait signé des péplums, Les Derniers Jours de Pompéi, Le Colosse de Rhodes. Il me disait souvent en plaisantant que sa grande source d'inspiration était... Homère ! Son goût de la mythologie s'est transformé en passion pour le mythe de l'Amérique. Pour lui, les films de John Ford étaient une variante des mythes classiques. Je pense qu'il considérait que ses films étaient des tranches de l'histoire américaine, comme les chapitres d'un manuel scolaire. Par boutade, il aimait répéter qu'Il était une fois en Amérique aurait dû s'intituler Il était une fois un certain type de film se déroule dans le quartier du Lower East Side, à New York, où vous avez grandi. C'est l'un des derniers à avoir été tourné là-bas. Le Lower East Side était un quartier juif et aussi italien. Les deux communautés y vivaient côte à côte. Mon père y a retrouvé sa propre enfance. Ce n'était pas celle d'un gangster, bien sûr, mais il reconnaissait les immeubles, les allées, la vie dans la rue. La scène où le gamin préfère manger son gâteau plutôt que de le donner à la jeune fille pour coucher avec elle... Personnellement, j'avais un problème avec le dernier plan, celui avec Robert De Niro allongé dans une fumerie d'opium qui se met à sourire. Je ne comprenais pas, mais mon père, lui, avait tout saisi. Il a été très touché par le film et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Peut-être saisissait-il que le personnage principal de ce film n'est pas tant Robert De Niro que la mort, omniprésente ? Absolument. Il était déjà âgé et ça l'a touché. La manière dont De Niro est maquillé en vieil homme, sa démarche il est clair que la prochaine étape est la mort. Le film est une longue élégie. C'est comme si Leone avait pressenti que ce serait son dernier film. Cela explique peut-être son côté hiératique. Nous avons appris la mort de Leone le premier jour du tournage des Affranchis. Je l'avais vu pour la dernière fois à la Mostra de Venise en 1988 lors de la projection de La Dernière Tentation du Christ. Il était très amaigri ; il m'avait demandé des nouvelles de mes parents. Qu'est-ce que les vingt minutes supplémentaires ajoutent à la version restaurée d'Il était une fois en Amérique présentée à Cannes, le 18 mai ? Je crois que, très souvent, il y a une différence entre la version originale d'un film et celle que souhaitait le metteur en scène. La version originale dépend du producteur, de la censure aussi. Je suis toujours très curieux de découvrir la vision du metteur en scène. Là, nous avons retrouvé ces vingt minutes auxquelles j'espère ajouter plus tard vingt autres minutes. Quand vous aimez vraiment un metteur en scène, vous voulez tout voir d'un film. Vous voulez, par exemple, visionner les vingt minutes de 2001 l'odyssée de l'espace coupées au montage, même si c'est Stanley Kubrick lui-même qui les a retirées. Dans le cas d'Il était une fois en Amérique, je sais que Leone voulait que ces vingt minutes soient rétablies. Peut-on déceler l'influence de Sergio Leone dans votre cinéma ? Je travaillais sur le montage de Shutter Island quand j'ai participé à la restauration d'Il était une fois dans l'Ouest. A force de revoir les mêmes scènes, pour vérifier l'étalonnage des couleurs, je me suis surpris à pleurer tant j'étais ému par les visages des comédiens en gros plan, par les mouvements de la caméra, la simplicité des dialogues. Les visages sont filmés comme des paysages, dans des plans très serrés. La même chose s'est produite avec Il était une fois en Amérique. Je pense qu'on retrouve l'influence de Sergio Leone dans Taxi Driver. Mon film est plutôt claustrophobique, mais le cadrage est "leonien". Gangs of New York est largement influencé par Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois en Amérique. Le garçon qui ouvre la porte et découvre la ville recouverte par la neige dans mon film, c'est une évocation du gamin du début d'Il était une fois dans l'Ouest qui s'enfuit de la ferme quand il entend des coups de feu et se fait tuer. Les mouvements de caméra circulaires autour d'un comédien, si typiques de Leone, font partie des effets que j'ai totalement intégrés. Dans mon esprit, Gangs of New York aurait dû durer cinq heures. Au final, nous avons fait le film que nous étions en mesure de faire, avec le budget dont nous disposions... Je crois bien que l'époque où l'on pouvait faire ces grands films épiques est terminée. C'est sans doute pour cela que j'ai fait Boardwalk Empire pour la télévision. La série est largement inspirée d'Il était une fois en Amérique. Nous en sommes à la troisième saison et l'on parle ici déjà d'un film de 42 heures. Je n'ai pas tout réalisé. Mais j'ai supervisé l'intégralité. Samuel Blumenfeld propos recueillis Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Il était une fois en Amérique Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 4,5 22481 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Il était une fois en Amérique ? 832 critiques spectateurs 5 587 critiques 4 147 critiques 3 42 critiques 2 31 critiques 1 12 critiques 0 13 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Ultime oeuvre de Sergio Leone, son testament dont il consacra douze années de sa vie, notamment pour préparer le scénario adapté du livre "The Hoods" de Harry Grey. Il nous fait suivre le destin de Noodle sur trois époques différentes, régulièrement lié à trois amis dont Max et un amour pour Deborah qu'il a rencontre lors de sa jeunesse. Ultime testament qui fut pourtant massacré à sa sortie, notamment par les producteurs américain il n'y a qu'en France où le montage de Leone sera respecté qui en modifient la narration et le coupe d'environ deux heures. Et pourtant... Que dire de cette immense et magnifique fresque ? Qu'entre autre, ici le mot "Cinéma" prend tout son seconde, chaque plan, cadre ou image, sont d'une telle beauté, émotion et richesse durant ce voyage intemporel à travers trois époques. D'une justesse d'écriture, "Il était une fois en Amérique" revient sur le destin de Noodle à travers sa jeunesse où il était avec une bande de gamin aussi débrouillarde qu'attachante, durant l'époque de la prohibition où il devient un gangster respecté et enfin lors de sa vieillesse et d'un retour sur les terres où il a grandit. Leone évoque son amour de jeunesse qui va le suivre toute sa vie, une relation faite d'attente, de déception, de cruauté et d'amour qu'il rend tour à tour touchante et naïve lorsqu'ils sont jeunes puis cruelle par la suite. Il s'attarde aussi sur les relations d'amitié qu'il nouera avec les gamins avec qui il a grandit et notamment Max, une tête brûlée qu'il admire lorsqu'il est jeune. Les personnages, leurs évolutions et les relations qu'ils entretiennent sont traités avec justesse, subtilité et passion. Chaque personnage est approfondi et révèle au fur et à mesure du film ses parts d'ombres et de lumières. A travers le destin des personnages, Leone traite de l'amour, de l'amitié, la trahison, la loyauté, de la vie et des dilemmes qu'elle nous propose ou encore de l'amertume et du regret. Séparé sur trois époques, elles sont toutes passionnantes, que ce soit la jeunesse où Leone capte à merveille les sentiments enfantins, leurs naïvetés et leurs visions de la vie, sachant les rendre particulièrement attachant, innocent et attendrissant, l'âge d'or de la prohibition ou la vieillesse. L'histoire est, tout le long passionnante, nous emmenant vers des horizons parfois inattendus dont on peut chacun y interpréter certains éléments ce qu'avait d'ailleurs dit Leone à James Woods "A quoi ça servirait de faire du cinéma si c’est pour tout expliquer ?" et judicieusement traitée à travers un montage ingénieux. Le film est long et le rythme plutôt lent mais tellement passionnant. Il ne laisse strictement rien au hasard, chaque plan est intelligemment choisi et ses cadres sont régulièrement truffés de détails et d'idées. Il braque souvent sa caméra au plus près des personnages et en fait ressortir toute l'émotion et la dramaturgie à l'image des scènes de danses de Déborah enfant observé en cachette par Noodle, des différentes séquences de vies, de joies instantanés, de profondes tristesses, d'amitiés ou même de simples regards. Il signe une oeuvre forte et mélancolique, accentuée par une magnifique bande originale signée Ennio Morricone, composée bien avant le tournage. Souvent présente, elle colle toujours parfaitement à l'image et son envoûtante flûte de paon est inoubliable. D'ailleurs Leone avait déclaré que Morricone n'était pas son musicien mais son scénariste, cette phrase prend ici tout son sens. Mais Leone sait aussi utilisé d'autres musiques comme en témoignage l'une des premières scènes avec "Yesterday" en fond sonore. Il nous fait voyager à travers différentes époques notamment grâce à une reconstitution réaliste et grandiose. Que ce soit les rues avec la fumée qui y ressort, les architectures ou les intérieurs, il a le sens du détail et se fait méticuleux. Robert DeNiro trouve là l'un de ses plus grands rôles. Il retranscrit à merveille toute la vie de Noodles son amour, ses amis et ses échecs. D'une sobriété exemplaire, il en fait ressortir toute l'émotion. Face à lui, James Woods est magistral, dans ce qui est l'un de ses plus grands rôles. Les jeunes acteurs sont naturels et touchants, tout comme Elizabeth signe un ultime film, un testament intemporel, mélancolique, magnifique et envoûtant. Un film sur la vie, ses dilemmes, sa cruauté, sa nostalgie ou encore sa recherche du temps perdu, un film où chaque seconde est riche et chargée d'émotion. C'était dans le cadre du revisionnage de certains films que je n'avais pas eu l'occasion de revoir depuis mon inscription sur SC Note inchangée et toujours en tête de mon top 10 et ce n'est pas près de changer, une oeuvre qui m'a profondément marqué. Un rêve. Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Comment le définir autrement ? Leone lui-même avait précisé à un spectateur curieux que son film commençait et se terminait dans une fumerie d'opium... Ce qui signifie que durant près de 4 heures, nous n'avons peut-être observé qu'un fantasme démesuré. En tout cas, c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Il avait rebaptisé l'oeuvre "il était une fois un certain cinéma" en expliquant que c'était la dernière fois qu'on verrait une oeuvre de ce genre. C'est splendide, il n'y a pas de mots assez forts pour souligner l'ampleur et la réussite du travail d'un géant qui aura consacré 15 ans de sa vie à mettre au monde son bébé. Et ça saute aux yeux la perfection est omniprésente et les images les plus belles mais aussi les plus troublantes sont à mon avis celle de la ville ancienne, recouverte de nuages de fumée, où Noodles et ses acolytes ont fait leurs premiers pas. De Niro est sublime dans ce qui s'apparente comme peut-être le meilleur rôle, en tout cas le plus abouti de sa fructueuse carrière. Idem pour le metteur en scène. Quand à la célebrissime musique de Morricone, elle est à ranger au panthéon des meilleures bandes-son de toute l'histoire du cinéma ! L'émotion se fait ressentir à chaque instant et le spectateur est transposé comme rarement dans ce monde à part, du rêve, qu'est cette boîte à images et souvenirs qu'on appelle le cinéma. Nostalgique et émouvant mais pas larmoyant, réalisé avec la maîtrise des plus grands, interprété tout en sobriété et subtilité, comportant des passages inoubliables, c'est une des oeuvres les plus admirables qui m'ait jamais été donné l'occasion de voir. Waouw, waouw, waoux... "C'est géant" ! Je ressors du troisième visionnage de cette oeuvre et c'est toujours la première chose qui me traverse l'esprit dès que survient le générique de fin, mais c'est aussi une impression, celle d'avoir vu passer toute une vie ou bien des vies! en 225 minutes... Sergio Leone, réalisateur italien, a déjà consacré la plupart de ses autres films à l'histoire américaine, filmographie hélas bien courte la conquête de l'Ouest américain dans "Il était une fois dans l'Ouest", la guerre de Sécéssion dans "Le bon, la brute et le truand" à savoir que ces deux films sont également deux films sur l'opposition de deux ou plusieurs personnages, la Révolution mexicaine dans "Il était une fois la Révolution" que je n'ai toujours pas regardé à l'heure actuelle, honte à moi ! , tandis que "Il était une fois en Amérique"... traite tellement de sujets. C'est un film qui parle de l'enfance, de l'amitié masculine, de l'opposition, le gangstérisme, et tout cela pendant la Prohibition, période noire dans laquelle la mafia s'est développée... L'histoire prend place dans trois différentes époques de la vie de David Aaronson, alias Noodles, de son enfance jsuqu'à l'âge adulte entouré de ses amis Patsy, Cockeye, Dominic, Fat Moe et du mystérieux Maximilien, Noodles travaille pour Bugsy, trafiquant dans le quartir juif de New York dans lequel ils vivent. A côté, il est amoureux de Deborah, la soeur d'un de ses amis. Suite à un conflit opposant la bande de Noodles à celle de Bugsy, Dominic, le garçon le plus jeune de la bande, est tué par Bugsy, et Noodles par vengeance le tue à son tour avec un gendarme, ce qui lui vaudra la prison pour dix ans. Sorti de prison, il retrouve Max et le reste de sa bande et s'unissent pour commettre différentes affaires pour Joe et Frank Minoldi, parrain de la Mafia. Enfin, parallèlement, le film montre la vieillesse de Noodles, ses troublantes retrouvailles avec Max après près de 35 ans de silence, et ses adieux et ses retrouvailles avec Deborah, la femme de sa vie... Mais Max pourra-t-il renouer l'amitié entretenue avec Max, son ami de toujours? Quel secret celui-ci lui cache-t-il? Tout d'abord, "Il était une fois en Amérique" est un film très symbolique. "Il aura fallu 15 ans au metteur en scène du légendaire 'Il était une fois dans l'ouest' pour réaliser ce film" disent-ils... Si vous vous rappelez bien, de mon impression au début de ma critique, c'est-à-dire celle d'avoir suivi une vie entière pendant 3h45 ; il s'agit de l'oeuvre testament de Sergio Leone, celle à laquelle il a consacré une grosse majorité de son existence, qu'il a travaillé et retravaillé jusqu'à trouver le résultat final, celui de la Perfection, avant qu'il ne trouve la mort tandis que parallèlement, il préparait un projet sur le siège de Léningrad, une autre grande partie de l'histoire américaine. L'intrigue de ce monument s'étend de l'adolescence du personnage magistralement intérprété par Robert DeNiro et de ses amis, témoins attentifs et railleurs de tout ce qui se passe autour d'eux, jusqu'à la majorité, à partir de laquelle commencent à disparaître tous ceux qui faisaient sa vie, à commencer par son amour de jeunesse, Deborah, interprétée par Elizabeth McGovern, qui s'en ira à Hollywood pour devenir comédienne et qui ne la reverra que 35 ans plus tard, ainsi qu'à la trahison de son ami de toujours Max, interprété par James Woods ayant changé d'identité après s'être fait passé pour mort ; l'intrigue est une succession d'événements fatals lancée dès la première demi-heure, et même avant que celle-ci s'achève on sait déjà que la suite va être du lourd et en effet, dès le retour en arrière sur Noodles espionnant Deborah en train de danser , celui-ci ne fera que le confirmer. Même si les 30 premières minutes du film sont un peu lentes on ne peut s'empêcher de lâcher l'écran, puisque visuellement, gros point fort, on atteint la perfection que ce soit dans la beauté des décors, les tenues des personnages, les différents environnements la cultissime photographie du groupe de jeunes gens devant le pont de Manhattan ou encore la scène de la mort de Dominic au ralentit, survenant juste après le plan du pont. Brrr j'en ai eu des frissons ! ^^ Mais aussi, le film en lui-même est le symbolisme des différentes étapes de l'existence et de la déchéance morale à laquelle le héros est confronté. Ensuite, la distribution d'acteurs est d'une indéniable qualité Robert DeNiro en grande forme, aussi adulte que plus âgé, un James Woods d'abord confiant puis peu à peu inquiétant, Elizabeth McGovern, Joe Pesci,... Leone réalise une véritable prouesse et met toujours très bien leurs visages en valeur et prouve que le langage non verbal, c'est à dire le regard peut apporter encore davantage d'émotion. Sinon, les enfants sont tout aussi convaincants ! Ils sont conformes à leurs alter-égos, aussi bien physiquement que mentalement. Il s'agit également du premier rôle de Jennifer Connelly, interprète de Deborah enfant, avant d'être popularisé par la suite par "Labyrinthe", "Requiem for a dream" ainsi qu'"Un homme d'exception". Enfin, le film contient bon nombre de répliques marquantes, et parfois mêmes des passages drôles celui de la femme se faisant passer pour morte dans le corbillard, dans lequel Max ramène son ami sorti de prison. Mais ce qui marque avant tout dans le film, c'est la claque auditive que nous offre le grand Ennio Morricone, un atout majeur du film ; car non seulement elle est sublime la plus belle perle de son compositeur, même bien au dessus de celles du "Bon, la brute et le truand" et "Il était une fois dans l'Ouest à mon goût, mais en plus on a beau entendre les quelques mêmes thèmes tout le long du film, on n'est lassé d'elles à aucun moment ! Car en plus de privilégier l'émotion visuelle, on y privilégie surtout l'expression des sentiments à travers la musique ! DeNiro, onze ans après le second volet du "Parrain" et huit après son rôle de charismatique chauffeur de taxi dans "Taxi Driver", réussit à nous livrer un personnage intéressant, attachant et émouvant, rien qu'avec la puissance de la musique et du visuel. Voilà j'en avais tellement à dire sur ce film qui est assurément l'un de mes préférés. Merci à tous ceux qui ont eu le courage de parvenir à bout de ce pavé, pour conclure, "Il était une fois en Amérique", dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone est une oeuvre d'une puissance incroyable. 15 ans de préparation afin de nous prouver son immense talent et l'étendue de son génie à travers cette oeuvre poétique et intense ! Un grand moment de cinéma, allez-y les yeux fermés. Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, mais, et ne me l'explique pas vraiment, j'ai retardé l'échéance de plus en plus, en attendant le moment où je n'en pourrai plus d'attendre et que je ne puisse pas voir un autre film que "Il était une fois en Amérique". Mais, ce faisant, je risquais d'être déçu, après tout le temps que j'ai attendu pour voir ce film, après tout le bien qu'on m'a dit sur celui-ci, vous ne pouvez pas imaginer les espoirs que je portais en ce film! Je pensais passer un moment inoubliable, je pensais que ce film allait entrer dans le classement très fermé de mes films préférés... Eh bien c'est le cas!Le film dure presque quatre heures, mais c'est encore trop court! La meilleure partie, et il n'y a absolument aucun doutes là dessus, c'est celle durant laquelle Noodles et les autres sont enfants... Quelle poésie, quelles images, quelle photographie, quelle musique, quel scénario, quels acteurs,... Et ça, ça vaut pour tout le film, pas seulement pour cette si je ne devais retenir qu'une seule scène du film, ça serait le plan large sur le groupe d'enfants heureux déambulants dans les rues de New-York, puis à un moment, le plus jeune se détache du groupe et esquisse quelques pas de juste fabuleux!Et, en plus d'avoir un scénario en béton, Sergio Leone réussit tout de même à nous faire douter de ce que l'on a vu durant 3h30, après une scène finale ambigüe... Je ne m'y attendais pas du tout! La notion de rêve ou de vison est très rare dans ce genre de film, et je pense que ça donne une dimension encore plus énorme à ce Chef d' ne m'étendrais pas plus sur ce film, parce que si je commence à explique tout ce que j'ai ressenti, tout ce que j'ai pensé du film, on en a pour la nuit!Je terminerais tout simplement en disant que Sergio Leone signe ici un des film les plus beau, touchant, intriguant et parfait de tout les temps!A voir et à revoir, ne craignez surtout pas la longueur du film, on ne s'ennuie jamais! "Il était une fois en Amérique"... Ah, qu'est-ce que ce film m'a fait rêver... Ici, Sergio Leone ne se contente pas de nous donner une leçon de Cinéma, son film c'est LE Cinéma !!! On passe par toutes les émotions, c'est parfaitement maîtrisé, aucune longueurs -pourtant, il dure plus de 3 heures 40 !-, casting 5 étoiles prodigieux, photo ultra-convaincante, et surtout, la mythique, phénoménale, extraordinaire, rien au monde ne pourrait définir la musique d'Ennio Morricone, qui signe ici sa plus belle bande-originale ! Sorti 13 ans après "Il était une fois la révolution", ce troisième film de la trilogie du "il était une fois..." s'avère être le long-métrage le plus abouti de Sergio Leone. Il sort de son genre de prédilection, et pourtant, c'est un magnifique coup de génie qu'il livre avec "Once upon a time in America" ! De Niro y est majestueux, dans l'un de ses plus grands rôles pourtant, il y en a pléthore !. Sa prestation est troublante de réalisme, ultra-crédible, c'est le summum du jeu d'acteur, la perfection incarnée !!! Il incarne Noodles, un gangster Juif en pleine prohibition et le même Noodles, mais 30 ans plus tard, revenant dans son quartier, le "ghetto" juif de New York, sur les traces de son adolescence, de son ascension dans le "milieu", de ses hantises, de son amour d'enfance... Le film est, en plus d'être passionant, super bien conçu, avec un scénario hors normes et parfaitement écrit. La mise en scène de Leone, qui renouvelle son style, est juste inimmitable, spectaculaire, grandiose ! Ce film m'a littéralement envoûté, pour moi, il retrace mon amour pour le Cinéma... C'est ce qui explique qu'il fasse partie de mes films préférés, c'est un film de référence, à la fois culte et mythique. Sûrement l'un des meilleurs films de gangster de tous les temps, the best avec "The Godfather"... Et même l'une des plus grandes oeuvres cinématographiques depuis l'invention du septième art ! Plus qu'un film de gangster, Leone livre une épopée, une saga, un monument, une vraie oeuvre d'art ! Certains plans feraient d'excellents tableaux... Une fois que la musique de Morricone vous rentrera dans la tête, que vous jubilerez rien que par la présence de De Niro, que vous assisterez aux plans parfaits et iréels de Leone, les mots Cinéma et Cinéphile prendront alors tous leurs sens... En un mot sublime ! Si je pouvais lui mettre 6 étoiles, je le ferais. Pour moi le plus beau film de gangster jamais fait. Quand il s'est arrêté j'avais vraiment l'impression d'avoir vu un film pas comme les autres, un grand moment de cinéma. Certains critiquent le fait qu'il est long 3H40, mais je trouve que c'est essentiel à l'histoire et sans ça le film serait impossible à comprendre. Le thème du rapport à l'enfance perdue est vraiment très touchant notamment lorsqu'on retrouve De Niro qui se rappelle de son enfance. L'expression de l'acteur est très émouvante. Pour moi, c'est le plus beau rôle qu'il ait eu à jouer. Et que dire de la réalisation de Sergio Leone le maître du western n'en déplaise à certains tous les détails sont absolument parfait. C'est un niveau de perfectionisme que l'on retrouve uniquement dans le parrain. Le rythme très lent du film nous permet justement de faire passer les émotions mais également de s'imprégner totalement de l'environnement des personnages. Quand on sait que Leone a mis 13 ans de réflexion pour réaliser ce film, on comprend mieux le résultat. Une mention spéciale également à James Wood mais aussi à ceux qui jouent le rôle des enfants qui sont vraiment excellents. Un grand film,tout simplement. Il était une fois en Amérique est une très grande expérience de cinéma, originale, émouvante et réaliste. Ce qui fait la force du film est pour moi le récit dans le désordre chronologique c'est osé, compréhensible et ça ne gène pas le moins du monde ! La reconstitution est incroyable on voit New York à trois époques, remplie de figurants, avec à chaque fois les mentalités bien retranscrites. Les costumes sont très la réalisation, Leone nous prouve qu'il est un virtuose de la caméra elle est juste parfaite ! Le scénario, quand à lui, est magnifique, juste incroyable le film dure quand même 3H40 et JAMAIS je ne me suis ennuyé, il n'y a aucune longueur ! Sur ça, je dis juste chapeau ! A vrai dire,ça m'a même semblé court à certains moments et j'en redemande encore ! J'espère voir un jour cette fameuse version de plus de 4 heures présentée à Cannes. L'histoire est excellente, nous présentant une belle histoire d'amour enfin belle...pas à tous les moments mais les scènes ou Noodles observe Déborah danser sont juste somptueuses et une très grande et plutôt triste histoire d'amitié. A vrai dire, le film nous montre à quel point certains choix ou envies peuvent détruire l'amour ou l'amitié. Concernant les acteurs, c'est du sans faute aussi De Niro est magistral et nous offre une de ses meilleures performances d'acteurs et des grand rôles, il en a fait, c'est dire ! . James Woods est également impressionnant, très très convaincant et les seconds rôles sont géniaux il y a Joe Pesci, quand même ! . Concernant la musique d'Ennio Morricone, elle est MAGNIFIQUE ! Très mélancolique et nostalgique. Le seul problème, c'est qu'il n'y a que quatre thèmes je crois qu'on entend dans le film, et elles sont un peu trop utilisées à l'excès, c'est dommage ! Mis à part ça, Il était une fois en Amérique est parfait, une sorte de film de gangster fusionné au drame. C'est juste immanquable ! 5/5. Il était une fois un génie. Un génie trop tôt disparu. Un génie qui ne laissera derrière lui que 6 films magistraux, dont fait parti ce "Il était une fois en Amérique". Leone abandonne le western qu'il souhaitait déjà quitter avec "Il était une fois dans l'Ouest" pour se consacrer à cet autre territoire sauvage et inexploré de l’Amérique la prohibition. Et il s'y prend bien le bougre, il s'y prend telement bien qu'il en deviens, en plus d’être déjà un pilier du western italien, un monument incontournable du cinéma. Tout d'abord, Sergio Leone s'est toujours montré extrêmement minutieux dans la conception de ses scénarios. "Il était une fois en Amérique" n'échappe pas à la règle. Très aboutit, il met en scène différentes époques de l’Amérique, les années 1920, 1930 et 1960. Certes c'est long, mais c’est si limpide, si vertueusement assemblé, que le film s'écoule sans que l'on s'en aperçoive. L'importance que Leone consacre à ses personnages se ressent également. Il consacre une bonne partie du film à les présenter, à travers un décor de New York en construction et plus en général, d'une Amérique en construction. Si les années 1930 montrent l'age d'or de la bande, les années 1920 montrent sa fondation, à travers la présentation des personnages et le décor donc, mais aussi à travers la ruse dont font preuve les jeunes garçons ruse qui s'illustrera lorsqu’ils seront adultes . Cette partie du film est de loin ma préférée, car la mise en scène et surtout les costumes sont si magnifiques que les images à elles seuls offrent un spectacle des plus sublimes, outre l'aspect passionnant de l'époque que Leone n'oublie pas non plus de valoriser grâce à sa réalisation toujours aussi parfaite. C'est simple, et cela vaut pour tout le film, chaque plan relève de l’œuvre d'art tellement la mise en scène est soignée et la photographie de qualité. En témoigne d'ailleurs cette fabuleuse scène où le plus jeune de la bande se fait tuer, qui combine astucieusement la réalisation de Leone action au ralentit avec en arrière plan le pont de Manhattan et la mise en scène le costume de l'enfant qui se fait tuer . Le film s'illustre également par sa narration particulièrement originale et spéciale. Leone jongle ainsi avec les flashback avec tellement de talent que l'on a aucun mal à suivre le déroulement de l'histoire. L'histoire de Noodles et de sa bande, tous magistralement interprétés notamment par Robert de Niro qui livre ici l’une de ses meilleurs prestations. Je disais tout à l'heure que Leone portait une attention toute particulière à ses personnages notamment en plaçant bien son intrigue et ses personnages. Mais c’est surtout dans leur développement qu'ils acquièrent une importance capitale. Il n'y a aucun manichéisme, chaque protagoniste a ses parts d'ombres et de lumières, Noodles a un certain code de l'honneur envers ses camarades mais cela ne l’empêche pas de violer la femme qu'il désire, laquelle il est vrai se montre particulièrement insupportable et sadique. Les personnages sont si développées et la narration si réussie que l'on en viens, tout comme Noodles, à se remémorer les années de jeunesse de ce dernier, non sans nostalgie. Un plan en particulier illustre ce phénomène. Quand, lorsque Noodles se remémore son ami max, Leone nous montre un flashback de ce dernier, plus jeune, à son arrivée à New York. Cette scène, qui interviens à la fin du film, nous renvoie donc au début du film, lequel est assez long, le souvenir de cette scène date donc déjà de plusieurs heures, d'où cette sensation de nostalgie. Enfin, Ennio Morricone nous signe encore ici une musique sublime, dont une s'inspirant de "Yesterday" le titre très connu des fameux "Beatles"; quand je vous parlais de nostalgie....Bref, d'une qualité esthétique remarquable, "Il était une fois en Amérique" se révèle donc être un chef d’œuvre, le dernier chef d’œuvre malheureusement de l'un des plus grands piliers du cinéma Sergio Leone. "Once upon a time in America" est le testament cinématographique de Sergio Leone, qui signe son chef-d'oeuvre absolu. Une oeuvre d'une ambition et d'une ampleur quasi-inégalables, portée par le talent de conteur inouï du cinéaste et un casting d'exception les mots manquent pour saluer le génie de De Niro. Le film est tellement sublime que je n'ai pas spécialement envie de l'analyser, de décrypter ses multiples interprétations possibles Noodles délirerait-il son avenir sous l'emprise de l'opium ?. Je préfère me laisser envoûter par sa narration obsédante, ses époustouflants morceaux de bravoure la mort de Dominic au ralenti est toujours aussi grandiose et la partition de Morricone, absolument déchirante. Leone l'utilise avec une virtuosité confondante, n'hésitant pas à rendre son film le moins bavard possible pour renforcer l'intensité de tout ce qui se dit, tel l'inoubliable "Your mother is calling you", adressé deux fois par Deborah à Noodles. Le plus admirable dans tout ceci est que la stupéfiante maîtrise de chaque scène n'est jamais écrasante puisque l'immense sensibilité de Leone imprègne son oeuvre d'une émotion indélébile. Pour finir, un mot sur la version de 4 h 11 exhumée récemment les scènes supplémentaires, plutôt belles, n'y sont pas décisives et alourdissent même un rien l'ensemble. Les 3 h 49 connues de tous sont donc idéales pour apprécier cette épopée somptueusement élégiaque qui constitue un sérieux prétendant au titre de plus grand film jamais réalisé. Sergio Leone a marqué le Cinéma au fer rouge avec seulement sept films. Sept films dont trois intemporelles trilogies qui ont aussi bien bouleversé le western que transcendé le 7e Art. Ainsi, 13 ans après Il était une fois la Révolution, le réalisateur italien signe l'ultime film de sa trilogie qui, après le far west et la révolution mexicaine, se penche sur une autre période importante de l'histoire américaine la prohibition dans les années 30. Et quand on sait que Leone a refusé de mettre en scène Le Parrain pour se consacrer à ce qui sera son ultime film, on imagine déjà ce qu'il aurait pu faire de l'adaptation du roman de Mario Puzo... Un an de tournage, 30 millions de dollars dument dépensés, trois rues entières reconstituées pour l'occasion et un tournage aux quatre coins du monde pour une épopée humaine longue et intense qui reste définitivement ancrée dans les mémoires. D'une durée de 3h35, le film ne se regarde pas, il se contemple, Leone parvenant à transcender chaque plan, chaque séquence, nous faisant constamment oublier la durée évidente du métrage. Scindée en trois parties le passé / l'enfance, le présent / l'âge adulte et le futur / la vieillesse, l'histoire s'intéresse à la vie tumultueuse d'une bande de gosses des rues qui, au fil des années, vont voir leur existence vouée au grand banditisme et tout ce qui s'en suit. Car comme pour tous les grands gangsters, chaque montée a sa chute et celle de l'entreprise Bercovicz & Associés dirigée par Max Bercovicz James Woods dans son plus beau rôle et Noodles Aaronson Robert De Niro, plus imposant que jamais n'y échappe pas. Le montage, peu conventionnel, entremêle sans prévenir les trois époques et instaure un suspense inattendu qui nous happe du début à la fin pour ne jamais faiblir. Quant au reste du film, on a affaire à du grand Sergio Leone décors plus vrais que nature, photographie impeccable, musique enivrante toujours signée Ennio Morricone, cadrages parfaits, rythme soutenu chaque séquence est tout bonnement culte et bien entendu direction d'acteurs à toute épreuve pour un long-métrage bouclant à la fois une trilogie épique mais également la carrière d'un des plus grands réalisateurs qu'il soit, Il était une fois en Amérique étant aussi bien l'un des drames historiques les plus magnifiques du 7e Art que l'un des meilleurs films sur le grand banditisme. Une merveille inlassable et indispensable sublimée d'année en année. Que dire alors que tout a déja été dit. Et bien 3h40 de CINEMA, mais le cinéma à l'état pur, majestueux, passionnant, émouvant, envoutant. Pour son dernier film, Sergio Leone signe un chant du cygne d'une beauté indescriptible. Les 220 minutes du film passent comme si il n'y en avait que 75, et c'est même assez triste que l'on voit le générique apparaitre. Il était une fois en Amérique est aussi une fresque somptueuse, d'un grand lyrisme et en même temps une oeuvre désenchantée, une Amérique aussi belle que triste parfois. A l'image de l'afrontement final, entièrement psychologique et en dialogues, un face à face majestueux entre deux acteurs au sommet de leur art, Robert De Niro et James Woods. Et on n'est pas prêt d'oublier le regard de Jennifer Connelly regardant son amour d'enfance après avoir lu "Le Cantique des Cantiques". Bouleversant. Magnifique film de Sergio Leone, peut être même le meilleur ? Dernier volet de sa trilogie d' "Il était une fois..." et dernier chef-d'œuvre du défunt réalisateur. L'histoire prend place dans une Amérique révolue du Far West pour laisser place au milieu des gangster juifs de New York mené par l'excellent Robert De Niro. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Morricone est à nouveau de le chef d'orchestre de ce magnifique film. Je considère ce film comme un monument du cinéma. 5/5 Il était une troisième fois un chef d'oeuvre signé ou commencer ?Robert deNiro juste magistral, James Woods fabuleux, Elizabeth McGovern, Treat Williams, Tuesday Weld, William Forsythe sont géniaux !Burt Young et Joe Pesci sont exceptionnel même si ils n'ont que deux petits acteurs incarnant la bande de voyous jeunes sont d'une ressemblance folle avec les acteurs une fois grand, le casting n'a pas était fait à la va vite cela se voit !Les décors et les costumes sont criant de vérité, juste éblouissant, les immeubles, les voitures, les pardessus, les chapeaux, les meubles et bien d'autres sont oublier les maquillages qui sont juste musique est sublime, en total osmose avec l' scénario est absolument excellentissime, 3h39 de film et absolument aucun ressenti d' finir, la mise en scène et la réalisation c'est du Leone, donc c'est juste, c'est puissant, c'est de la précision, c'est du travail, c'est vrai, c'est parfait !Sergio Leone finit sa carrière sur une pure bombe atomique du cinéma ! le meilleur film que j'ai vu à ce jour ! Robert De Niro signe ici son plus grand rôle , le film nous transporte dans une fresque magnifique et sublime ! Le film est une superbe recomposition des Etats - Unis . Sergio Leone achève sa carrière de cinéaste avec un chef d’œuvre incontournable ! Plus qu’un simple film, c’est toute une vie qui s’écoule sous nos yeux 4h10 d’images en même temps. "Il était une fois en Amérique" c'est de véritables moments de vie décrits avec intensité, c'est également une époque retranscrite à merveilles, mais plus que ça, c'est un cinéma qui nous fait voyager. Avec sa réalisation exceptionnelle, ses acteurs monstrueux De Niro & Woods y sont impressionnants, son excellente composition musicale signée Ennio Morricone, et son scénario d'une richesse hors-norme, Sergio Leone apporte aux films de gangsters, un véritable modèle du genre ! Tout est parfaitement orchestré, jusqu'à ce casting, où les acteurs trouveront une parfaite ressemblance au fil des années. Quant à la petite Jennifer Connely, qui trouvait ici son premier rôle, n’aura pas bougé d'un poil en 30 ans, c'est impressionnant à quel point on la reconnaît parfaitement. "Il était une fois en Amérique" n'a pas seulement l’allure d’un grand classique, c'en est un ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Grandeur et décadence d’une bande de voyous qui deviennent des gangsters dans la première moitié du XXe siècle. Tiré d’un roman de Harry Grey The Hoods », 1952, totalement oublié dans les années 1980 et toujours inédit en France, le film retrace - avec tous les clichés d’usage - l’ascension et l’amitié d’une poignée de gamins qui inventent leur propre mafia. Alternant le récit au présent et les épisodes au passé, le réalisateur panache le dynamisme des premiers temps et la mélancolie des temps le film testament de Sergio Leone, qui mit plus de dix ans à mettre sur pied le projet et presque un an pour le tourner. Exaspérant par moments, à cause de la pesanteur des scènes le réalisateur s’attarde interminablement avant de passer à la scène suivante, enthousiasmant à d’autres magnifiques plans de décors et instants de tendresse, le film a été coupé par les producteurs, puis rallongé par Sergio Leone, puis rétabli dans sa durée suite après la publicitéSergio Leone voulait signer une oeuvre grande comme une cathédrale », digne d’ Intolérance » ou de Citizen Kane ». Il est mort en 1989, avant d’avoir pu accomplir son rêve. Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigée. Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de cette vidéo. Si vous souhaitez continuer et lire la vidéo, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. Lundi 17 décembre à 20h55 sur France 5. Drame américain de Sergio Leone 1984 Avec Robert De Niro, James Woods, Elisabeth McGovern. 3h49.
Quatrième de couvertureUne genèse qui dure deux décennies, un tournage colossal, une oeuvre monumentale le dernier film de Sergio Leone est son chef-d'oeuvre, un résumé de son art et l'apogée de son travail de réélaboration du cinéma classique américain. Un film noir violent et mélancolique, une épopée de gangsters qui rend hommage au genre et à ses codes, en mettant en scène une histoire d'amitié et de trahison dans le New York des années 1920 et 1930. Une oeuvre immense sur le temps perdu, sur la nostalgie et sur la négation du Rêve américain. Mais aussi un théorème sur le fonctionnement de l'imaginaire cinématographique et sur le récit que l'Amérique a fait d'elle-même à travers le septième art une vendetta » envers le cinéma à paillettes, que Leone exécute en qualité de premier réalisateur post-moderne » comme l'a défini Jean Baudrillard en démystifiant la tromperie des films avec lesquels il a grandi, en en déconstruisant le charme pour lui donner un nouveau sens. Il était une fois en Amérique est aussi l'histoire d'un regard sur le cinéma, d'un rêve brisé, d'un mythe démantelé pour être Ilaria Feole est née à Milan en 1983. Depuis 2003 elle écrit sur le cinéma et les séries télévisées pour l'hebdomadaire Film Tv » et pour la revue en ligne Gli Spietati ». Elle est l'auteur des monographies Wes Anderson - Genitori, figli e altri animali 2014 et Michele Soavi - Cinéma et televisione 2018 publiées par Bietti Heterotopia.
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