Théoet Hugo dans le même bateau. Partager. Informations pratiques . Du mercredi 27 avril 2016 au mardi 3 mai 2016 . Présentation. Assistez à nos séances exclusives de THEO & HUGO DANS LE MEME BATEAU au mk2 Beaubourg - Mercredi 27 avril à 11h05 et 13h10 en présence des réalisateurs Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU pour une présentation en avant séance.
Dansun sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour naissant. Sujet. Description.
Paris05:59 / Théo et Hugo dans le même bateau (2016) - Trailer (International) Unifrance. Suivre. il y a 6 ans. Directed by : Olivier Ducastel, Jacques Martineau Produced by : Ecce Films Genre: Fiction - Runtime: 1 h 37 min French release: 27/04/2016 Production year: 2016 In a sex club, the bodies of Théo and Hugo meet, recognize each other, become entangled in a passionate
Directionartistiques - génériques - typographie
Théoet Hugo dans le même bateau. Un Long-métrage de Olivier Ducastel, Jacques Martineau. Produit par Ecce Films. Sortie en France : 27/04/2016. Synopsis. Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux
ZR00Gvo. Le temps de la rencontre amoureuse est probablement l'un des plus beaux qu'il nous soit donné de vivre. Intense et naïf, il exacerbe nos sens et désinhibe nos aspirations enfantines. Confrontant ce moment coupé du monde à une réalité anxiogène, Ducastel et Martineau en captent l'essence et la restituent avec grâce. Prenant à bras le corps la question de la sexualité au cinéma, replaçant la relation physique au cœur de la narration, comme le fit Alain Guiraudie avec L'inconnu du lac ou Andrew Haigh avec Week-end, les cinéastes font le choix audacieux de démarrer leur film sur une longue séquence de sex-club. Érotique et baignée de rouge, portée par une musique au beat surpuissant, elle met en exergue la rencontre des deux protagonistes dans la représentation non feinte mais sublimée de leur coup de foudre sexuel et amoureux. C'est un film de peu de moyens. On le voit à l'image numérique brute captant les lumières cinégéniques du sex-club et du Paris nocturne. On le voit surtout à l'énergie déployée donnant et redonnant de l'élan à un récit qui s'accélère et nous emporte. Du Canal Saint-Martin à la Place Stalingrad en passant par l'hôpital Saint-Louis dans de longs et superbes travellings, c'est l'histoire d'un amour naissant, d'une course poursuite contre la peur et le doute, d'une formidable envie de vivre. Assumant la naïveté ou le caractère artificiel de certains dialogues, ne craignant pas la niaiserie, osant regarder un sexe et déclarer qu'il est beau, rassemblant en une seule nuit, quelques heures à peine, les emportements et les ruptures d'un couple qui n'est pas, qui sera peut-être, qui partage déjà pourtant la séropositivité de l'un, les peurs de l'autre, l'expérience de la trithérapie d'urgence tout en donnant à voir deux jeunes hommes prêts à s'aimer, à se donner l'un à l'autre, à se promettre mille choses, Théo et Hugo dans le même bateau avance en équilibre et ne choit pas. C'est aussi dans ses imperfections que le film nous accroche. Les deux comédiens ne sont pas toujours justes, les dialogues sont parfois à la peine, mais qu'importe. Le spectateur se trouve dans la même démarche d'attachement, tombant en amour pour deux hommes qui lui ressemblent, malhabiles et touchants, avides, brutaux, naïfs, enfantins. Avec une foi absolue dans le cinéma, Ducastel et Martineau puisent aux sources du romantisme les ingrédients d'un film profondément contemporain qui n'élude pas la réalité du sida mais la replace dans un contexte de vie. Porté par la générosité de deux comédiens sans peur, Geoffrey Couët et François Nambot, Théo et Hugo dans le même bateau est un film enchanteur au final bouleversant.
Accueil Cinéma Théo & Hugo dans le même bateau, une romance gay dans Paris... Théo & Hugo dans le même bateau, Copyright Ecce Films Passées les 20 minutes très explicites et presque brutales, Théo et Hugo dans le même bateau navigue sur les eaux du film d’auteur. Discussions, passion, circonvolutions, les deux héros tournent autour de la peur du Sida et de leur quotidien somme toute banal. Si le démarrage met tout de suite dans le bain, le film se concentre surtout sur une romance gay qui ouvre au monde. Un film touchant et intimiste. Théo et Hugo fréquentent les back rooms parisiennes sordides, aux échanges immédiats et sans pincettes. C’est pourtant au coeur de cet amas de chair en fusion qu’ils se rencontrent, dans une fulgurance magnifiée par le sexe, mais au-delà du simple plaisir charnel. Les réalisateurs insistent sur les regards. Geoffroy Couët et François Nambot se dévorent du regard, le crush est palpable. Le reste de l’univers n’existe plus, les autres protagonistes de l’orgie sont relégués au second plan. La chair ne fait relayer que l’information de l’épiderme au coeur, du coeur au cerveau, le reste n’est que philosophie. C’est pourtant dans ce moment hors du temps que le drame survient. Un des deux partenaires est séropositif, exposant l’autre aux affres de la maladie, de la trithérapie, de la différence. C’est sur ces bases bancales que débute une histoire d’amour toute en retenue et en confidences. Les deux amants traversent Paris, se frôlant, se fuyant mais se retrouvant toujours, comme deux amants irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Malgré la peur de la contamination, malgré les différences, les deux hommes déambulent dans les rues et échangent leurs confidences à coeur ouvert, révélant leur soif de l’autre et leur solitude. Ne pas se laisser heurter par un début très cru et frontal. Les héros cherchent le contact et l’extase comme des portes de sortie. En se trouvant, ils rentrent dans une nouvelle phase de leur vie, éperdument. Le film est avant tout le récit d’une rencontre, d’un coup de foudre entre deux hommes. La nuit est leur témoin et leur irrésistible attraction ne pose aucune question, comme une évidence. Et si le bateau doit voguer sur des eaux troublées, ils l’acceptent de bon coeur. Olivier Ducastel et Jacques Martineau livrent un opus tour à tour brutalement explicite puis magiquement onirique. Théo et Hugo font partie de cette jeunesse avide d’amour et d’avenir, tout simplement. [vc_text_separator title= »SYNOPSIS ET INFOS » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »]Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour naissant. Sortie le 27 avril 2016 Durée 1h37 Réalisateur Olivier Ducastel, Jacques Martineau Avec Geoffrey Couët, François Nambot, Mario Fanfani Genre Drame [vc_text_separator title= »BANDE ANNONCE » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »]
Du cul en premier, du cul et plein de cul ; pour un temps, on se croirait revenu au Rectum d’Irréversible… Lumières bleues et soleils rouges, backrooms et beats hardcore musique ad hoc de Karelle et Kuntur, hommes partout qui rôdent, qui s’empoignent et qui s’imbriquent. Il y a Théo et Hugo qui baisent parmi eux, et un peu plus en fait. En train de tomber amoureux, mais sans le savoir encore car oui, un coup de foudre est possible même au fond d’une cave à partouze. Théo est là , adossé contre un mur en pierres voûté, il contemple Hugo et il semble ébahi. Fragmentés d’abord, les voilà ensemble l’un contre l’autre, puis l’un dans l’autre au milieu des râles, des étreintes et des saillies, avec seulement leurs baskets aux pieds… La scène, longue, sensuelle et magnifique, sublime la valse brutale des corps et des désirs, et plus tard celle, intime, des regards qui se croisent, de ceux qui se sont trouvés… Et puis crispation soudain, crispation dès les premiers mots échangés, dès que Théo et Hugo se retrouvent dehors et revêtus, la nuit dans Paris solitaire, Paris j’ai pas sommeil, Paris tout chaud, et puis se parlent. Tristesse alors, ô tristesse que d’ouvrir le film par une incroyable séquence de vingt minutes, affolante et coite et moite, pour venir ensuite compromettre le film par des dialogues empreints, le plus souvent, d’une banalité désarmante et que les deux comédiens, Geoffrey Couët et François Nambot, ont bien du mal à soutenir malgré leur absolu dévouement. Beaucoup ont loué le côté volontairement naïf de la chose on cite volontiers Jacques Demy pour justifier ça, quel malheur…, sauf que cette supposée naïveté, lourde dans les échanges et pour l’ensemble du film, résiste mal à la magie insouciante et enchanteresse du réalisateur nantais en tout cas jusqu’à Une chambre en ville. Ici tout paraît plus affecté, plus signifiant. Et plus didactique aussi dans cette réalité du Sida là et toujours là , et même si on n’en parle moins, et même si on n’en parle plus entravant la relation de Théo et Hugo, ramenée pourtant à une quinzaine de minutes aux allures de campagne de prévention sur le traitement d’urgence en cas de rapport à risques, ou un court-métrage démodé, ressorti des vieux cartons de 3 000 scénarios contre un virus ou L’amour est à réinventer. Ou même une espèce de mode d’emploi exhaustif on a le droit aux effets secondaires et à chaque pilule avalée, du délire… rajouté là pour faire acte de charité, d’on ne sait quelle bonne volonté. D’ailleurs on n’en parlera plus vraiment après, affaire quasi réglée, une péripétie en moins dans le parcours amoureux des deux amants qui se promettent de vivre ensemble pour les vingt prochaines années… Et le film de vouloir traiter certains sujets d’actualité dits "socio-sensibles" de cette même façon, béate et gauche les femmes qui travaillent la nuit, Théo qui rumine son possible engagement humanitaire, un Syrien qui parle de son pays d’avant la scène est d’un amateurisme presque gênant, une parisienne des gens et de sa retraite… Olivier Ducastel et Jacques Martineau veulent dire des choses de notre société et de notre quotidien, mais trop vite, grossièrement, maladroitement, et confronter ces choses à la nouveauté, à la fébrilité de la rencontre. Il fallait, au contraire, faire fi des jolis discours et inscrire les deux amants dans un autre espace-temps, celui du sentiment amoureux qui vous laisse dans votre bulle, sur votre petit nuage, loin du monde et des autres Paris n’est pas désert pour rien, et qui échapperait à la platitude de belles paroles, exacerbant davantage le romantisme de n’importe quelle situation, l’affranchissant de tout sermon. Du romantisme craché juré comme une balade en Vélib’, comme un sprint le long du canal Saint-Martin, comme des yeux dans les yeux qui s’éternisent dans un premier métro, et cette fin à la Orphée où tout peut recommencer… Là tout à coup, Ducastel et Martineau visent droit au cœur, balardent le superflu, évoquent simplement ces petits riens qui font le tout d’un amour naissant qui vous tombe dessus. Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur SEUIL CRITIQUES Haut perchés.
Théo et Hugo se rencontrent dans un sexclub parisien, une cave où l’on partouze en chaussettes –basket. Là , des hommes se reluquent, se touchent, se sucent et se pénètrent. Mais eux, Théo et Hugo vont fabriquer de l’amour, ici à 4h57, un samedi soir dans un sexclub parisien. Jacques Martineau et Olivier Ducastel, 20 ans après Jeanne et le garçon formidable, nous livrent un film d’amour, un film social et un film militant. Rien que ça. Théo et Hugo vont tomber amoureux en une nuit, en une baise, un en regard. En ouverture, l’une des plus belles scènes de sexe du cinéma français à mon humble avis. Vingt-cinq minutes de sensualité, de transpiration, de fougue et d’émotion. Oui parce que le plaisir sexuel est une émotion et qu’elle est bien communicative, que l’on soit homo, hétéro, fille ou garçon. De leur désir fou va naître de l’amour pur. Un coït subjuguant, un moment présent où l’on oublie tout. Même la capote. Quand le rêve prend le dessus sur le réel, quand on oublie qu’il existe en ce bas monde des putains de maladies qui nous tuent, exactement à ce moment précis, quand on vogue dans les cieux extatiques, la chute peut être violente. La beauté de ce film se joue sur ce moment-là . Qu’est-ce qui fait que l’on ne se protège pas toujours alors même que l’on connait pertinemment les risques ? Pas de jugement. Pas de moral. Ça arrive. A tout le monde. A qui la faute ? A celui qui pénètre ? A celui qui n’a rien dit ? Chacun ronge son frein et voudrait bien revenir en arrière, juste à cet instant où l’on a déconnecté. Cet abyme, Théo et Hugo vont le traverser dans le même bateau, comme une première épreuve à leur amour. Le film suit, en temps réel, leurs pérégrinations dans un Paris nocturne et désert, de l’hôpital Saint-Louis au quai de la villette. Les histoires d’amour commencent mal, parfois. Les deux réalisateurs nous offrent aussi un film militant et informatif. On pourrait croire à une communication pour Sida Info Service, mais la cause est si importante, qu’on ne peut que le saluer. Que faire si cela nous arrive ? Appeler le 0800 840 800, aller à l’hôpital, prendre le traitement préventif, etc. Mais la fiction n’est pas pour autant un prétexte, juste l’occasion de donner quelques informations. Puisque l’art peut éveiller les consciences, il peut bien conseiller nos âmes égarées. Ducastel et Martineau nous parle aussi des oubliés de la nuit, de ceux que l’on ne voit pas et qui triment dans l’ombre. La femme de ménage que l’on croise dans le premier métro, le Syrien vendeur de Kebab, ces femmes et ces immigrés à qui on laisse le sale boulot, comme ils disent… Paris la nuit n’ai pas que festive. Elle est aussi travailleuse, des petites mains qui ont tant de chose à dire. Elles racontent les petites retraites ou la guerre au pays, mais il y a aussi de la fierté dans les regards, celle d’être debout avant tout le monde et de gagner son pain. Théo et Hugo les écoutent en voguant à leur amour naissant. Si la mort doit les rattraper, il faut courir vite. Comment est-ce possible que cette fougueuse rage de vie soit anéantie par un si beau moment de sexe. La vie serait-elle à ce point perfide ? Oui. En 2016, le Sida est encore là et il se transmet même quand le sexe est amour.
Synopsis Dans un sex-club, les corps de Théo et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mêlent en une étreinte passionnée. Passé l’emportement du désir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dégrisés, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent à leur amour naissant.
theo et hugo dans le meme bateau