Dosepour 10 l dâeau et surface traitĂ© x cm3 pour m2 Prix du bidon ou du sac Prix de revient Ă lâha traitĂ© Herbicide total pour lâen-tretien des clĂŽtures, pistes et chemins forestiers Assure un dĂ©sherbage pour lâannĂ©e TOTALE 5 l 5 l 125 cm3 pour 250 m2 98,64 98,64 Seulement en dirigĂ© TOTALE 10 l 3 Ă 12 l 75 Ă 300 cm3 pour 250 m2 137,84 41,35 Seulement en dirigĂ©
Utiliser250 ml pour 12 litres d'eau pour traiter environ 300-400 mÂČ. DOSES D'HERBICIDE FOIS herbicide glyphosate glyphosate UTILISATION CORRECTE HERBICIDE dosage de l'herbicide . Trouvez 20 questions connexes Combien diluer l'herbicide? Si la notice dit 1 l/ha, pour 100 m10 il faut 2 ml de produit dans 100 litres d'eau, mais selon le dĂ©veloppement des mauvaises
DosageEau/ ha Dose par 10 litres dâeau Dose par 100mÂČ Herbicides de contact Exemple. Bofix 6 L / ha 500 L 6.000 ml / 500 L = 12 ml / L 12 x 10 = 120 ml / 10 L 6.000 ml / 10.000 mÂČ = 0,6 ml / mÂČ 0,6 x 100 = 60 ml / 100 mÂČ Herbicides du sol Insecticides Fongicides Exemple. Confidor 200 SL 0,5 L / ha 1000 L 500 ml / 1000 L = 0,5 ml / L 0,5
Dosedâemploi : -PulvĂ©risateur tractĂ© : 7 l de DES110 dans 400 Ă 800 litres dâeau pour 1 hectare -PulvĂ©risateur Ă dos : 100 ml de DES110 dans 10 litres dâeau pour 150 mÂČ Si un traitement de retouche sâavĂšre nĂ©cessaire, utiliser de prĂ©fĂ©rence DES106 sur la base de 8 l/ha appliquĂ© par taches. PrĂ©cautions dâemploi : -Traiter par beau temps, calme et sans vent. -Eviter tout
Eviterles surdosages. Eviter de traiter les sols trop fortement en pente et Ă moins de 25 cm des massifs plantĂ©s. Doses dâemploi : En pulvĂ©risation : Diluer ÂŒ de litre dans 10 litres dâeau pour 250 mÂČ. Comment doser le dĂ©sherbant? Quel est le dosage sur le mode dâemploi pour le DĂ©sherbant jardins et allĂ©es Herbistop de Clairland?
ptAPvVL. Navigation des articles Association dâĂ©tude et de protection de la nature Agréée au titre de lâarticle L 141-1 du code de lâenvironnement 30-10-2014 CommuniquĂ© de presse Peut-on construire une bergerie dans un Espace remarquable du littoral ? Oui⊠si elle est de dimension modeste et justifiĂ©e par des impĂ©ratifs techniques ! Câest en substance ce que rappelle le Conseil dâEtat dans sa dĂ©cision du 17 octobre 2014, qui vient de nous ĂȘtre communiquĂ©e, et qui confirme lâillĂ©galitĂ© de la bergerie de M. Cerbonney Ă GenĂȘts au regard des dispositions de la loi littoral. M. Cerbonney est Ă©leveur dâagneaux de prĂ©-salĂ© sur la commune de GenĂȘts. AprĂšs sâĂȘtre vu refuser plusieurs permis de construire, il a fait Ă©difier en 2009, en toute illĂ©galitĂ©, un bĂątiment dâenviron 1000mÂČ 21 mĂštres de large et 46 mĂštres de long Ă usage de bergerie. Cette construction est situĂ©e dans un espace naturel protĂ©gĂ© par la loi littoral. Suite Ă un procĂšs verbal de la gendarmerie constatant lâinfraction, au lieu de le sanctionner comme tout justiciable, le maire de GenĂȘts a dĂ©cidĂ© de rĂ©gulariser sa situation. Un permis de construire lui a ainsi Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© a posteriori le 29 aoĂ»t 2011. Or, pour ĂȘtre lĂ©gal, ce permis devait respecter les dispositions de la loi littoral. Cette loi autorise les constructions de bergerie dans les espaces remarquables du littoral Ă la condition premiĂšre que lâamĂ©nagement soit lĂ©ger ». Appliquant ces dispositions, les juges ont considĂ©rĂ© que le bĂątiment Ă©tait dâune telle dimension quâil ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme une bergerie lĂ©gĂšre pouvant ĂȘtre autorisĂ©e. Les juges ont prĂ©cisĂ© que si la commune et M. Cerbonney se rĂ©fĂšrent Ă une circulaire ministĂ©rielle ⊠du 15 septembre 2005, celle-ci prĂ©cise, en tout Ă©tat de cause, que le caractĂšre lĂ©ger dâune construction sâapprĂ©cie, notamment au regard de la taille de la construction qui devra conserver des proportions raisonnables » » et conclut quâainsi, en autorisant ⊠lâĂ©dification dâun tel bĂątiment dans cet espace remarquable, le maire a entachĂ© sa dĂ©cision dâune erreur dâapprĂ©ciation » et a annulĂ© le permis litigieux1. Le juge rappelle ainsi que sous prĂ©texte dâune activitĂ© Ă©conomique nĂ©cessitant la proximitĂ© immĂ©diate de lâeau, on ne saurait construire des bĂątiments de dimension industrielle. A proximitĂ© des herbus, on ne peut tolĂ©rer que de petites structures lĂ©gĂšres rendues indispensables par des nĂ©cessitĂ©s techniques. Or, tel nâest pas le cas du bĂątiment autorisĂ© par le maire de GenĂȘts dans les espaces remarquables du littoral. Il sera prĂ©cisĂ© que le pĂ©titionnaire indique dans son dossier de permis de construire, que le bĂątiment ⊠sera utilisĂ© essentiellement pendant la pĂ©riode dâagnelage, regroupĂ©e sur une pĂ©riode de 3 mois. Il nây aura donc pas de va et vient incessant, mais une seule entrĂ©e et une seule sortie par hiver pour les brebis. En dehors de cette pĂ©riode les brebis et les agneaux restent, nuit et jour, sur lâherbu, le retour Ă la bergerie ne se faisant quâexceptionnellement pour des soins de vermifugation, tailles de pieds, tonte ⊠ceci pendant de courtes pĂ©riodes. [âŠ] Lors des marĂ©es, lâexploitation possĂšde des terrains de repli dâune surface supĂ©rieure Ă 10 hectares »2. DĂšs lors, cet imposant bĂątiment de 1000m2 ne se justifie pas en espace remarquable du littoral, ni Ă proximitĂ© du rivage. Il peut trĂšs bien ĂȘtre situĂ© en dehors de ces espaces protĂ©gĂ©s, sans remettre en cause lâactivitĂ© dâĂ©levage. Contact Presse Delphine Chevret 02 33 46 04 92, 1 Citation de lâarrĂȘt de la Cour administrative dâappel de Nantes du 11 octobre 2013, commune de GenĂȘts, n°12NT02432 2 Document PC 15 du dossier de permis de construire titrĂ© notice de lâactivitĂ© Ă©conomique » Manche-Nature 83 rue Geoffroy-de-Montbray 50200 Coutances TĂ©l 02 33 46 04 92 â Courriel manche-nature Permanence au secrĂ©tariat les mardis et jeudis HISTORIQUE / construction de M. Cerbonney de 1000m2 Ă usage de bergerie dans les espaces remarquables du littoral 31/10/01 installation de M. Cerbonney comme Ă©leveur de moutons de prĂ©s-salĂ©s Vains 26/11/01 demande certificat dâurbanisme 27/03/02 avis nĂ©gatif DDE / certificat dâurbanisme 10/04/02 demande de permis de construire 31/05/02 rejet de la demande de permis de construire 24/05/04 nouvelle demande de permis de construire 12/07/04 rejet de la nouvelle demande de permis de construire 19/09/04 nouvelle demande de permis de construire restĂ©e sans suite 2005 demande de desserte Ă©lectrique 27/12/06 procĂšs verbal de constat dâinfraction par la DDE travaux de remblai et dĂ©blai, installation de tunnels et dâune habitation lĂ©gĂšre de loisir sans dĂ©claration prĂ©alable. 11/01/07 nouvelle demande de permis de construire semble ĂȘtre restĂ©e sans suite 14/02/07 courrier DDE au parquet lâinformant des infractions constatĂ©es ???????? classement sans suite par le parquet du fait du dĂ©montage des tunnels servant pour lâagnelage et enlĂšvement de lâhabitation lĂ©gĂšre de loisir. 2009 PV de la gendarmerie pour la construction actuelle, sans autorisation octobre 2009 demande de permis de construire en vue de la rĂ©gularisation de la construction illĂ©gale 27/10/10 avis CDNPS nĂ©gatif pour demande non rĂšglementaire ajournement 30/11/10 nouveau dossier de demande de permis de construire Ă la mĂȘme fin de rĂ©gularisation 14/12/10 avis favorable CDNPS 27/07/11 accord du ministĂšre de lâenvironnement pour la rĂ©gularisation 29/08/11 dĂ©livrance du permis de construire rĂ©gularisant la situation 6/06/12 annonce du sens des conclusions du rapporteur public devant le Tribunal administratif de Caen sur le site internet de la justice sagace annulation du permis de construire 8/06/12 audience devant le Tribunal administratif de Caen confirmation des conclusions du rapporteur public tendant Ă lâannulation du permis de construire 15/06/12 classement sans suite du parquet de de Coutances Ă la suite de la rĂ©gularisation intervenue du fait de la dĂ©livrance dâun permis de construire le 29 aoĂ»t 2011 28/06/12 annulation du permis de construire par un jugement du Tribunal administratif de Caen, aux motifs de la violation des articles L146-4-I, L146-6 du code de lâurbanisme et des dispositions du rĂšglement du POS en vigueur 11/10/13 confirmation de lâannulation du permis de construire par un arrĂȘt de la Cour administrative dâappel de Nantes 9 et 11/12/13 pourvoi en cassation de la commune et du pĂ©titionnaire 17/10/14 rejet du pourvoi par le Conseil dâEtat ComplĂ©ment dâinformation Ă la Cyber ction 634 suivi dâune cyber ction lettre adressĂ©e Ă Ambassadeur de France au Maroc Lâaffaire des trois Franco-MaghrĂ©bins partis au Maroc avec un ami marocain se dĂ©voile petit Ă petit, Ă mesure quâapparaissent de nouveaux Ă©lĂ©ments LâannĂ©e derniĂšre une bande de quatre» malfrats sĂ©vissait dans les environs de Tanger, vĂ©ritable association de malfaiteurs recherchĂ©e par la police de plusieurs villes du royaume. Arrive Ă Tanger une âbande de quatreâ amis qui souhaite passer des vacances tranquilles au Maroc Abdel-Aziz, un Franco-AlgĂ©rien qui compte y rencontrer Karima, une jeune Marocaine quâil a connue sur facebook, Yassine un Franco-Tunisien, Tarek un Franco-Marocain et un ami marocain. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont parfois appelĂ©s la bande des quatre ». Le 5 dĂ©cembre 2013 des membres de la DST les arrĂȘtent brutalement pour âtrafic dâarmes Ă feuâ, leur bandent les yeux, leur attachent mains et pieds, les jettent dans une fourgonnette et les amĂšnent au commissariat de Casablanca, Ă 200 km de Tanger. Pendant cinq jours ils sont sauvagement torturĂ©s. Les policiers les ont tabassĂ©s, leur ont crachĂ© dessus ; ils leur ont mis la tĂȘte sous lâeau, leur ont envoyĂ© des dĂ©charges Ă©lectriques dans les testicules Ă lâaide de batterie de voiture. Ils les ont pendus par les pieds, et jâen passe. Toujours en prenant soin de ne pas laisser de traces» raconte Souad, sĆur dâAbdel-Aziz. Y a-t-il eu rĂ©elle confusion entre les deux bandes ? On en doute lorsquâon apprend quâaprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ©s, durant les quatre jours de leur garde Ă vue Ă Casablanca, ils ont Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă une personne qui avait Ă©tĂ© violemment agressĂ©e par une bande de 4 malfrats, avec braquage de vĂ©hicule Ă lâaide dâ armes Ă feu. Cette personne est formelle aucun des quatre dĂ©tenus en garde Ă vue nâest lâun des agresseurs que cette personne avait bien vus au moment du braquage. » Donc, dĂšs le dĂ©but de lâaffaire la police sait quâils ne sont pas les malfrats recherchĂ©s. Au lieu dâavouer son erreur, et aprĂšs les avoir torturĂ©s presque Ă mort » la police cherche une autre justification Ă cette brutale arrestation et Ă ces graves actes de torture. Souad poursuit Nâayant aucune preuve de leur culpabilitĂ©, les inspecteurs de police ont continuĂ© Ă les torturer, et les ont forcĂ©s Ă sâaccuser les uns les autres afin dâobtenir des aveux. Il nâa plus Ă©tĂ© question de dĂ©tention dâarmes Ă feu, mais la torture devait les amener Ă avouer un trafic de stupĂ©fiants. En les torturant il Ă©tait facile de faire avouer nâimporte quoi ! » Ils ont ensuite Ă©tĂ© ramenĂ©s Ă Tanger, Ă la prison oĂč le juge les a informĂ©s quâen appel seuls Abdel-Aziz et Yassine sont condamnĂ©s Ă 2 ans de prison ferme. Tarek, condamnĂ© Ă un an de prison, bĂ©nĂ©ficiera de la grĂące royale le 20 aout lors de lâAĂŻd. Quant Ă lâami marocain il est libĂ©rĂ© deux semaines aprĂšs lâarrestation. DĂ©sespĂ©rĂ© en apprenant quâil aura Ă passer deux ans dans cette prison pour fausses accusations, Abdel-Aziz tente de se suicider, heureusement empĂȘchĂ© par ses codĂ©tenus. Il est asthmatique il a Ă©tĂ© traitĂ© comme un chien » Ă©crit Souad. Comme il ne connait au Maroc que sa petite amie Ă qui les visites sont interdites puisquâils ne sont pas mariĂ©s mais est-elle vraiment lĂ©gale, cette interdiction? seule sa famille, qui vit en France, peut le prendre en charge. Tous les trois mois, une de ses deux sĆurs, ou sa mĂšre fait le dĂ©placement pour apporter les mĂ©dicaments indispensables et soutenir ce fils et frĂšre parti en vacances qui se trouve en prison pour trafic de drogue quâil nâa avouĂ© que sous la torture, mais sinon quâ il a toujours niĂ©. Souad lâainĂ©e des deux sĆurs dâAbdel-Aziz compte dâabord sur la justice marocaine pour rĂ©tablir la vĂ©ritĂ©. Jâen suis au 4Ăšme avocat. Ils ne servent Ă rien. Ils ont toujours menti en me disant âĂa y est, il va bientĂŽt passer devant le juge et de lĂ il sortiraâ. Nous avons ainsi perdu plusieurs mois.» Et de lâargent. Pour ces quatre avocats elle mâavoue avoir payĂ© 18 000âŹ. Le consul, averti de la grĂšve de la faim rend visite aux prisonniers⊠pour leur demander de lâarrĂȘter. Maigre assistance consulaire ! Le juge leur rend visite pour leur parler dâune caution de 40 000⏠ârĂ©duiteâ Ă 20 000. La famille a commencĂ© Ă payer 5000âŹâŠmais a finalement flairĂ© lâarnaque ! Les gardiens ont volĂ© plusieurs fois lâargent que la famille envoie. Et Ă chaque visite ils demandent Ă ĂȘtre payĂ©s pour quâil soit bien traité». Et le dĂ©placement en avion coute cher⊠La famille Redaouia voudrait bien prendre un avocat français mais elle a dĂ©pensĂ© toutes ses Ă©conomies⊠pour rien !!! Au bout de quelques mois, ne voyant rien bouger, dĂ©couragĂ©e, Souad sâadresse Ă Amnesty, Ă lâACAT, Ă des associations de droits de lâHomme, Ă la presse, au prĂ©sident de la RĂ©publique. Amnesty et lâACAT craignent quâune action pour leur libĂ©ration ne politise lâaffaire et ne leur porte prĂ©judice. Les associations de Droits de lâHomme ne rĂ©agissent pas, Ă part le ComitĂ© de soutien aux familles des prisonniers europĂ©ens dĂ©tenus au Maroc qui publie lâinformation, et SolidaritĂ© Maroc 05 qui lance une pĂ©tition sur cyberacteurs A continuer Ă signer, mĂȘme sâil manque les donnĂ©es rĂ©centes. DĂ©but juin 2014 les prisonniers entament une grĂšve de la faim, seul moyen pour crier leur innocence. Depuis plus de 4 mois ils obligent ainsi lâadministration pĂ©nitentiaire Ă assurer un minimum de suivi mĂ©dical et leur fournir ce quâil faut pour, malgrĂ© tout, rester en vie sucre, un peu dâeau, etc., ce qui rend furieuse cette administration qui rĂ©agit par des menaces vols de leurs biens, transfĂšrement vers une prison plus Ă©loignĂ©e sâils nâarrĂȘtent pas cette grĂšve⊠Vie misĂ©rable pourtant jalonnĂ©e dâespoirs deux grĂąces royales, transfĂšrement en France mais aussi de dĂ©sespoirs et dâincomprĂ©hension, puisque toujours exclus. De quoi Abdel-Aziz et Yassine sont-ils donc coupables alors que leurs compagnons sont libĂ©rĂ©s ? Quâont-ils fait que les deux autres nâont pas fait ? Pourquoi ne sont-ils pas libĂ©rĂ©s, puisque la vraie bande de 4 malfrats, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochĂ©s, est arrĂȘtĂ©e ? Il semblerait que le seul point commun qui leur a valu cette âdistinctionâ, et qui peut sembler ridicule, est le fait dâavoir osĂ© frĂ©quenter des Marocaines. Abdel-Aziz, amoureux de Karima a louĂ© un appartement Ă Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine a aussi frĂ©quentĂ© une jeune Marocaine, mais il a vite compris que celle-ci Ă©tait surtout intĂ©ressĂ©e par ce que les touristes français sont sensĂ©s apporter argent ⊠aller en France ⊠et pourquoi pas mariageâŠPas dâaccord il lâa quittĂ©e. AprĂšs leur arrestation, lâappartement dâAbdel-Aziz a Ă©tĂ© mis sens dessus dessous. La police nâa trouvĂ© ni armes, ni drogue, mais le passeport de Karima qui a Ă©tĂ© emportĂ©. Pour le rĂ©cupĂ©rer elle se rend avec lâavocat chez le juge qui lui reproche Tu nâas pas honte ! Pourquoi tu ne frĂ©quentes pas un Marocain comme toi, au lieu de frĂ©quenter un Français dâorigine algĂ©rienne ? â Câest parce que câest lui que jâaime, tout simplement ! » rĂ©ponse qui a irritĂ© le juge. Le 8 septembre les quatre malfrats de Tanger sont reconnus et arrĂȘtĂ©s. Deux de ces malfrats sont des policiers ! La police ne chercherait-elle pas Ă couvrir» les deux collĂšgues en continuant Ă punir » des innocents ? Lire âArrestation de 4 personnes recherchĂ©es dans une affaire dâassociation de malfaiteurs, dâenlĂšvements et de tentative dâextorsionâ Mais rien ne change pour eux. Ils restent en prison. Ils ne font pas partie des libĂ©rĂ©s suivants. Pourquoi ? Câest le dĂ©sespoir ! Souad se rend derniĂšrement Ă Tanger Lors de mon voyage au Maroc, Ă la prison de Tanger jâai trouvĂ© mon frĂšre Abdel-Aziz trĂšs affaibli avec un regard vide comme sâil nâavait plus dâespoir. Lui et Yassine continuent leur grĂšve de la faim. » Il faut lever le silence sur cette injustice, partout, par tous les moyens ! Le fait de nâĂȘtre que de simples citoyens français et non des militants nâest pas une raison pour les oublier. Associations et militants des droits de lâHomme doivent lutter pour la libĂ©ration de ces deux garçons toujours en prison ! Berthegille, mardi 28 octobre 2014. Monsieur Thierry CARCENAC, vous ĂȘtes Ă la fois pathĂ©tique et consternant ! Consternant, en tant que maitre dâoeuvre pour la rĂ©alisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier. Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crĂ©dits publics sur un projet sans se poser les bonnes questions, dĂšs le dĂ©part ? Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des Ă©tiages sĂ©vĂšres. Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes-vous interrogĂ© sur les causes de ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et quelles Ă©volutions de pratiques pourraient en ĂȘtre Ă lâorigine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces Ă©tiages sĂ©vĂšres et le dĂ©veloppement important des surfaces en maĂŻs hybride sur le bassin versant du Tescou. Le Conseil GĂ©nĂ©ral du Tarn devait-il donc, face Ă cette situation, avec 100 % dâargent publique, accepter de rĂ©aliser, dans une fuite en avant, un Ă©quipement qui ne vient quâen soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif dâailleurs, ou explorer, avec cette mĂȘme enveloppe, de 8,5 millions dâeuros, des alternatives Ă ce modĂšle agricole qui touche le fond ? La rĂ©ponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan ! Monsieur CARCENAC, vous invoquez le nĂ©cessaire soutien Ă ce projet au motif que cette agriculture est plus rentable » grĂące Ă lâirrigation. Mais comment expliquer alors, que ces maĂŻsiculteurs, grands bĂ©nĂ©ficiaires des aides publiques de la PAC Politique Agricole Commune, expliquant dâailleurs la majeure partie de la rentabilitĂ© de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilitĂ©, financer eux-mĂȘmes, un tel projet ? Faisons, maintenant un peu de mathĂ©matiques. Monsieur CARCENAC, vous expliquez que les exploitations moyennes concernĂ©es, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grĂące au 1,5 millions de mĂštres cubes stockĂ©s dans le barrage de Sivens. Contrairement Ă ce que vous dites, la grande majoritĂ© des surfaces qui seraient irriguĂ©es grĂące ce projet cf enquĂȘte publique sont des surfaces en maĂŻs ! Pour irriguer 1 hectare de maĂŻs hydride, il est nĂ©cessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 dâeau. Ce barrage permettrait donc lâirrigation dâenviron 800 hectares de ce maĂŻs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations ! Ce qui signifie quâun projet de 8,5 millions dâeuros, dâargent publique, pour stocker de lâeau, ne va bĂ©nĂ©ficier quâĂ 20 exploitations agricoles, parmi celles dâailleurs les mieux dotĂ©es en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotĂ©es dâaides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte dâun peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros quâelles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant va servir Ă irriguer une plante, parait-il trĂšs rentable, Ă laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la rĂ©alisation de ce barrage. Qui parlait de bon sens paysan ? Sur le fond toujours, Monsieur CARCENAC, vous convoquez le changement climatique, et vous avez raison, et les travaux de Garonne 2050 sur le sujet. Ce que vous ne dites pas, Monsieur CARCENAC, câest que ce scĂ©nario Garonne 2050, occulte, dans son analyse du changement climatique, le poids de lâagriculture dans ce changement climatique, et le rĂŽle quâelle peut jouer pour le limiter ! En effet lâagriculture est Ă©mettrice, en moyenne, de 20 % des gaz Ă effet de serre. Et ce nâest pas les moteurs des tracteurs les responsables, pas davantage dâailleurs que les vaches qui pĂštent dans les prairies ! La contribution majeure de lâagriculture Ă la fourniture de gaz Ă effet de serre est liĂ©e Ă sa dĂ©pendance aux substances chimiques de synthĂšse, dĂ©rivĂ©es du pĂ©trole, que sont pesticides et engrais azotĂ©s, dont on connait par ailleurs, les dĂ©gĂąts considĂ©rables dont ils sont responsables, sur cette mĂȘme ressource en eau, mais aussi sur les Ă©quilibres, la biodiversitĂ©, et la santĂ©. Pour produire 1 kilo dâazote, il faut mobiliser 1,5 litres de pĂ©trole. Sur un hectare de maĂŻs, de blĂ© ou de colza, le modĂšle agricole dominant apporte environ 200 Ă 250 kilos de cette azote de synthĂšse, induisant une dĂ©pendance au pĂ©trole et donc alimentant la fourniture de gaz Ă effet de serre de 300 Ă presque 400 litres de pĂ©trole par hectare, avant mĂȘme dâavoir tournĂ© la clef du tracteur ! Lâagriculture occupe environ 70 % des surfaces de nos territoires et câest une activitĂ© Ă©conomique qui mobilise Ă©normĂ©ment dâargent publique via la PAC. Ne devriez-vous pas, Monsieur CARCENAC, puisque ce changement climatique vous tracasse visiblement, accompagner, avec autant dâargent publique, un modĂšle agricole qui, dâune part, renonce aux substances de synthĂšse et qui, dâautre part, redĂ©couvre les vertus dâune agronomie qui sait sâen affranchir en mobilisant les ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables que sont, lâazote atmosphĂ©rique, le carbone, la lumiĂšre, la vie des sols, etc. etc. ? Ne devriez-vous pas intĂ©grer, quâavec autant dâargent publique flĂ©chĂ© vers cette activitĂ© Ă©conomique, il est urgent de restaurer un contrat moral dĂ©cent avec la sociĂ©tĂ© civile, avec les contribuables, et faire en sorte que ces 70 % dâespaces occupĂ©s par lâagriculture soient des espaces de sĂ©questration du carbone, ce qui nâest plus le cas aujourdâhui, tant lâusage massif de ces substances de synthĂšse la France reste le premier utilisateur mondial de pesticides, en dose par hectare ! source ONU ont dĂ©vastĂ© la vie et donc, la fertilitĂ©, et par consĂ©quent, la facultĂ© des sols Ă sĂ©questrer le carbone ? Les prairies humides semblables Ă celles que vous dĂ©vastez sur le Testet sont dâailleurs unanimement reconnues comme de remarquables puits de carbone, contrairement Ă la pratique du maĂŻs, qui elle, Ă©met du carbone ! Ces deux paramĂštres fondamentaux, sont parfaitement occultĂ©s dans les diffĂ©rents scĂ©narii de Garonne 2050 ! Et câest pourtant lĂ que sont les plus grandes marges de manœuvre pour lutter contre le changement climatique, plutĂŽt que dans une posture fataliste, passive, qui ne prend pas le sujet Ă bras le corps, et qui prĂ©fĂšre les fuites en avant en tentant de rĂ©soudre des Ă©quations, impossibles Ă rĂ©soudre justement ! Comment pensez-vous pouvoir, au motif de ce changement climatique, pouvoir rĂ©pondre Ă des augmentations de tempĂ©ratures, associĂ©s Ă des rĂ©gimes hydrographiques sĂ©vĂšres, nĂ©cessitant lâirrigation toujours plus exigeantes des cultures vidĂ©es de toute rusticitĂ© par la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique de plantes homogĂ©nĂ©isĂ©es et standardisĂ©es, Ă partir dâune ressource de plus en plus rare et pour laquelle les prioritĂ©s de gestion en bon pĂšre de famille, restent, dâabord lâeau potable, ensuite le bon Ă©tat des milieux et enfin lâirrigation article 2 de la loi sur lâeau ? Le stockage de lâeau nâest donc pas la bonne rĂ©ponse ! MĂȘme Garonne 2050 le dit ! > Savez-vous, Monsieur CARCENAC, quâavec autant dâargent public, vous pourriez soutenir un modĂšle agricole, basĂ© sur lâagronomie, apte Ă limiter et sâadapter au changement climatique, sachant sâaffranchir des substances de synthĂšse engrais & pesticides, sachant produire, oui, PRODUIRE, en sâappuyant sur des ressources parfaitement gratuites et inĂ©puisables, prĂ©parant lâaprĂšs pĂ©trole, prĂ©servant les Ă©quilibres, les ressources et lâeau en particulier, la biodiversitĂ© sauvage et domestique, animale et vĂ©gĂ©tales, le climat et la santĂ© ? Que ce modĂšle, en respectant les capacitĂ©s de la terre avec un petit t et la Terre avec un grand T Ă produire demain, garantit un avenir dĂ©cent pour les gĂ©nĂ©rations futures ? Savez-vous quâil existe des variĂ©tĂ©s de maĂŻs, mais aussi de tournesol, de blĂ©, dâorge, dâavoine, et dans toutes les espĂšces, quâon appelle variĂ©tĂ©s populations » obtenues par une sĂ©lection convergente des hommes et du milieu, comme le faisaient dĂ©jĂ avant nous les mayas et les aztĂšques, il y a des millĂ©naires, qui ont des caractĂ©ristiques techniques redoutables fort taux de protĂ©ines par exemple et qui permettent dâobtenir des rendements surprenants en cultures sĂšches, justement parce quâelle sont parfaitement adaptĂ©es Ă leur zone de production, qui nâont rien Ă voir avec les variĂ©tĂ©s standardisĂ©es proposĂ©es par les firmes semenciĂšres, et qui, de surcroit, redonnent aux paysans leur autonomie alimentaire, semenciĂšre et gĂ©nĂ©tique ? Savez-vous encore que lâarbre, que le modĂšle agricole de ces derniĂšres dĂ©cennies sâest acharnĂ© Ă faire disparaitre, que vous vous acharnez Ă faire disparaĂźtre sur la zone humide du Testet, est lâacteur central de ce modĂšle vertueux agroforesterie, associant arbres et productions agricoles, qui fonctionne partout dans le monde en gĂ©nĂ©ral, et en particulier, dans le Tarn et qui nous garantira demain la possibilitĂ© dâatteindre la souverainetĂ© alimentaire sur toutes les zones de la planĂšte » Olivier de SCHUTTER, rapporteur spĂ©cial pour lâagriculture et lâalimentation Ă lâONU ? Que ce modĂšle agricole vertueux est aussi la meilleure rĂ©ponse Ă©conomique pour les agriculteurs eux-mĂȘmes qui voient leurs coĂ»ts de production diminuer de façon spectaculaire tout en faisant progresser leur rendement de 40 %, en moyenne, en France source INRA ? RĂ©alisez-vous que dans un contexte oĂč lâargent public se fait rare, que dâautres activitĂ©s sont impactĂ©es nĂ©gativement par ce modĂšle agricole chimique, comme la pĂȘche ou la conchyliculture sur notre littoral. Que les contribuables sont mis Ă contribution Ă hauteur de 54 milliards dâeuros par an source Cour des comptes â 2011, pour financer le retrait dans lâeau des seules pollutions agricoles pour obtenir de lâeau potable. Quâengager des politiques, des logiques prĂ©ventives, coĂ»tent, en moyenne, 26 Ă 27 fois moins que sâacharner sur les logiques curatives, comme par exemple, le stockage de lâeau qui vient en soutien de ce modĂšle agricole qui refuse de se remettre en cause et qui transfert le coĂ»t des dĂ©gĂąts de ses pratiques sur le plus grand nombre? A savoir les contribuables, comme vous le faites vous-mĂȘme en finançant ce projet de barrage et qui sont dĂ©jĂ ceux qui alimentent lâenveloppe PAC 11,5 milliards dâeuros en France, distribuĂ©es Ă ces mĂȘmes agriculteurs. Ne pensez vous pas quâil est dĂ©sormais urgent de changer, dâavoir un peu de crĂ©ativitĂ©, dâaudace et de courage politique pour porter avec lâargent public, les vraies bonnes solutions, celles qui allument des cercles vertueux, qui prĂ©parent lâavenir des gĂ©nĂ©rations futures, loin des logiques corporatistes qui aveuglent Ă grands coups de propagandes et nous Ă©loignent des vĂ©ritables approches globales ? Sur la forme maintenant, Monsieur CARCENAC, vous ĂȘtes cette fois pathĂ©tique. Jâai pris le temps de rĂ©diger ce long courrier pour que la mort de RĂ©mi ne soit pas vaine, ne soit pas inutile. Pour vous expliquez ce que vous nâavez visiblement toujours pas compris, et que vous sachiez que ce jeune Ă©tudiant de 21 ans, lui lâavait compris et que câest pour ça quâil Ă©tait lĂ -bas sur place, au Testet, pour prĂ©server lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur des gĂ©nĂ©rations futures ! > Oui, il est mort, pour des idĂ©es, parce quâil avait compris ce quâen humble et modeste ambassadeur, jâessaye de vous expliquer dans ce courrier. Jâaurais pu ĂȘtre RĂ©mi, car je me suis Ă©galement rendu sur place, oĂč jây ai dâailleurs pu constater lâextrĂȘme violence des forces de lâordre face Ă des militants pacifiques. RĂ©mi aurait Ă©galement pu ĂȘtre lâune de mes deux filles ou lâun de mes trois fils, tant ils sont Ă©galement convaincus que de telles politiques publiques sont suicidaires pour les gĂ©nĂ©rations futures ! > RĂ©mi, jeune toulousain Ă©tudiant en biologie de 21 ans, a donc donnĂ© sa vie pour tenter de prĂ©server lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur quâest lâavenir des gĂ©nĂ©rations futures ! > Et cette mort, ne sera ni stupide, ni bĂȘte, comme vous le dites, si vous prenez maintenant conscience du message quâil Ă©tait venu porter sur la zone humide du Testet, lui et tous les nombreux autres citoyens opposants, si vous cessez immĂ©diatement de tels travaux, si vous replantez des arbres au Testet, et si vous utilisez lâargent public du projet pour accompagner et pour soutenir une alternative agricole vertueuse, animĂ©e par une vĂ©ritable approche globale, pour en faire un projet remarquable et exemplaire ! Et je suis prĂȘt, si vous avez enfin ! cette Ă©tincelle de luciditĂ©, de conscience et dâhumanisme, Ă mettre Ă votre service, gracieusement, en la mĂ©moire de RĂ©mi, de sa clairvoyance et de son engagement, mes connaissances, mes compĂ©tences, mes expĂ©riences et les rĂ©seaux capables dâaccompagner un tel projet pour en garantir la rĂ©ussite ! Faisons le ensemble Monsieur CARCENAC, pour quâeffectivement la mort de RĂ©mi ne soit ni vaine, ni stupide, ni bĂȘte ! BenoĂźt BITEAU Parti Radical de Gauche SecrĂ©taire National Agriculture & DĂ©lĂ©guĂ© RĂ©gional Paris, le 28 octobre 2014 Monsieur le Premier Ministre, Dans la nuit du 25 au 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionnĂ© de botanique et engagĂ© au sein du rĂ©seau associatif pour la prĂ©servation de notre environnement, membre de Nature Midi PyrĂ©nĂ©es, FNE Midi PyrĂ©nĂ©es et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn. Ce drame intervient aprĂšs 2 ans de protestations et dâargumentaires que nos associations auront largement dĂ©fendus et dĂ©veloppĂ©s mais sans ĂȘtre entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant rĂ©sultĂ© de ce refus du dialogue aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©, de mĂȘme que ses rĂ©centes consĂ©quences dramatiques. Pourquoi la rĂ©ponse de lâEtat face Ă des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnĂ©e comparĂ©e Ă celle des destructions de portiques Ă©cotaxe ou des bureaux dâune perception des impĂŽts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste Ă lâordre public ? Sâil faut en appeler Ă la modĂ©ration, que le message soit adressĂ© aux forces de lâordre ! A faire de lâĂ©cologie le bouc Ă©missaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation. Rien ne peut justifier la mort dâun homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque câest lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral quâil dĂ©fendait. Au lendemain dâun rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisĂ© 7000 personnes, un rapport dâexperts commandĂ© par Mme la Ministre de lâĂcologie, du DĂ©veloppement Durable et de lâĂnergie vient corroborer presque point par point lâensemble des aberrations de ce projet que nous dĂ©nonçons depuis plus dâun an. Pourtant, ce mĂȘme rapport prĂ©conise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif quâil serait dĂ©jĂ trop avancĂ©, ce qui reviendrait Ă lĂ©gitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la dĂ©mocratie, et, dĂ©sormais, contraire Ă la dĂ©cence la plus Ă©lĂ©mentaire. Rien ne pourra ramener RĂ©mi Ă sa famille et Ă ses proches. Il est encore temps, malgrĂ© tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison Ă Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir dâamener lâapaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif reprĂ©sentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons dĂ©sormais Ă vous pour que vous vous prononciez pour lâabandon immĂ©diat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre lâouverture dâun processus serein de dĂ©bat public et de dialogue sur les alternatives portĂ©es par lâensemble des acteurs concernĂ©s. Il est Ă©galement et Ă©videmment indispensable que toute la lumiĂšre soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de RĂ©mi Fraisse et que les responsables soient jugĂ©s. LâĂ©cologie a perdu un de ses membres parce quâelle a perdu la voix. La dĂ©mocratie et le dialogue restent les meilleures des rĂ©ponses face Ă la violence. Vous en ĂȘtes, Monsieur, le garant. Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, dâagrĂ©er lâexpression de nos plus sincĂšres salutations. Denez LâHostis PrĂ©sident de France Nature Environnement JĂ©rĂŽme Calas PrĂ©sident de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es Thierry de Noblens PrĂ©sident de France Nature Environnement Midi-PyrĂ©nĂ©es Ben Lefetey Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet Madame la Ministre, La CONVENTION VIE ET NATURE attire votre haute attention sur les graves injustices frappant les opposants Ă la torture tauromachique, en violation des principes fondamentaux rĂ©gissant une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. La corrida, avec torture et mise Ă mort dâun taureau, suscite la rĂ©probation dâune majoritĂ© de nos contemporains. Des dĂ©fenseurs des animaux, des rĂ©fractaires Ă la mort spectacle » manifestent pacifiquement Ă lâoccasion de la tenue de ces sĂ©vices. Aucune violence contre les personnes, aucune dĂ©gradation de biens ne sont imputables Ă ces manifestants qui, en revanche, sont brutalisĂ©s par les amateurs de corridas et violemment matraquĂ©s et gazĂ©s par les compagnies de CRS. Localement, les maires des communes organisatrices de ces exhibitions et lâadministration prĂ©fectorale, plus soucieux dâordre que de justice, dĂ©ploient les moyens policiers Ă lâencontre des seuls opposants. A RODILHAN, dans le GARD, le 8 octobre 2011, des femmes et hommes venus pacifiquement sâinterposer pour protester contre cette torture, ont Ă©tĂ© frappĂ©s, blessĂ©s, menacĂ©s de mort et de viol, par les tenants de la corrida. FilmĂ©es, ces violences unilatĂ©rales sont rendues publiques et transmises aux autoritĂ©s judiciaires avec des plaintes correspondantes. Aucune condamnation nâest survenue Ă ce jour. Les agressions perpĂ©trĂ©es par les tenants de la tauromachie restent impunies. En aoĂ»t 2014, des militants ont exprimĂ©, tout aussi pacifiquement, leur opposition Ă la corrida Ă MAUBOURGUET, dans les HAUTES PYRENEES. LĂ aussi des personnes ont Ă©tĂ© injuriĂ©es, frappĂ©es, humiliĂ©es en prĂ©sence des forces de lâordre qui nâintervinrent que pour verbaliser les opposants Ă la tauromachie. Elles sont citĂ©es Ă comparaĂźtre le 6 janvier 2015 devant le tribunal correctionnel de TARBES, non pour violences, exactions, coups et blessures ou injures, mais pour les invraisemblables dĂ©lits dâorganisation dâune manifestation non dĂ©clarĂ©e et dâutilisation dâun mĂ©gaphone ! Le tribunal de DAX vient de prononcer, en octobre 2014, des sanctions correctionnelles Ă lâencontre de militants sur les mĂȘmes fondements juridiques. Or, tous les jours, des organisations professionnelles ou syndicales organisent de petits rassemblements revendicatifs sans dĂ©claration prĂ©alable. Lâinfraction poursuivie est juridiquement discutable dĂšs lors que les instigateurs de la manifestation initiale ne sont pas les opposants Ă la corrida mais bien les promoteurs de lâĂ©vĂ©nement. DĂšs lors quâune reprĂ©sentation publique est organisĂ©e, doit-on traiter diffĂ©remment ceux qui acclament et ceux qui blĂąment ? Les seconds deviendraient-ils coupables de venir blĂąmer ? En cette controverse, lâĂtat sâavĂšre partial et bafoue la libertĂ© Ă©lĂ©mentaire dâexpression. La Justice, institution portant le nom dâune vertu, ne devrait pas se laisser instrumentaliser par des groupes de pression et des Ă©lus locaux qui tentent dâĂ©touffer la parole de la compassion envers les taureaux, ĂȘtres sensibles. Nous approuvons votre dĂ©cision de renoncer Ă donner aux Parquets des consignes individuelles. En lâespĂšce, il sâagit dâune politique judiciaire gĂ©nĂ©rale intĂ©ressant les Procureurs de la RĂ©publique des villes affectĂ©es par des spectacles de sang. Nous demandons quâen vertu des droits fondamentaux, la libertĂ© dâexpression et de manifestation pacifique soit reconnue aux opposants Ă la corrida, dâune part, que les violences contre les personnes soient Ă©quitablement poursuivies Ă lâencontre de tout dĂ©linquant, dâautre part. Pour lâheure, lâĂtat bafoue ce devoir dâimpartialitĂ© en exhumant des prescriptions dĂ©suĂštes pour rĂ©primer les protecteurs des animaux et couvre les exactions des tenants de la torture tauromachique. Lâesprit franquiste qui prĂ©vaut dans les arĂšnes ne saurait gangrĂ©ner nos tribunaux Ă lâinsu des magistrats, auxquels les forces de lâordre ne dĂ©fĂšrent nĂ©anmoins que ceux qui dĂ©fendent lâĂ©lĂ©vation des consciences ! LâactualitĂ© rĂ©cente vient dâailleurs de dĂ©montrer de maniĂšre tragique avec quelle violence, mĂȘme en dĂ©mocratie, les forces de police dĂ©fendent les funestes lobbies productivistes toujours hostiles au respect du vivant quand celui-ci est contraire Ă leurs intĂ©rĂȘts. Veuillez croire, Madame la Ministre, Ă lâexpression de notre haute et meilleure considĂ©ration. GĂ©rard CHAROLLOIS PrĂ©sident de la Convention Vie et Nature samedi 1er novembre 2014, par Xavier Bouchet Mort brutale de RĂ©mi Fraisse durant le rassemblement du Testet la peine des amis des riviĂšres vivantes est immense Dans la nuit du 26 octobre, RĂ©mi Fraisse, un Ă©tudiant de 21 ans, botaniste pacifique, a perdu la vie sur le site du chantier du barrage de Sivens, sur le Tescou dans le Tarn, sans doute tuĂ© par une grenade offensive. Sa mort brutale sĂšme lâeffroi dans la communautĂ© des dĂ©fenseurs des riviĂšres vivantes, des zones humides, de la biodiversitĂ©. RĂ©mi Ă©tait venu, parmi des milliers dâautres, apporter son soutien Ă ceux qui sâopposent, dans la non-violence, depuis 2011 dĂ©jĂ Ă la construction dâun barrage au service dâun modĂšle dâagriculture industrielle de plus en plus dĂ©criĂ©, ce sur la plus belle zone humide du dĂ©partement. Ce jeune homme Ă©tait venu apporter sa fraicheur, son enthousiasme, son Ă©nergie militante pour soutenir ceux qui ont compris quâil est urgent de construire un modĂšle plus participatif et moderne de gestion de la ressource en eau. Il a trouvĂ© la mort en venant dĂ©fendre la Vie, la vie des riviĂšres, la biodiversitĂ©, une agriculture plus durable. Câest trĂšs grave. UN GRAND BARRAGE DE TROP POUR LE MAĂS IRRIGUĂ QUI ASPHYXIE LES RIVIĂRES Cette mort est inacceptable. Cette mort, fruit de la spirale de violence enclenchĂ©e par lâEtat local, qui a dĂ©vastĂ© en quatriĂšme vitesse la zone humide tout en matraquant ses lĂ©gitimes dĂ©fenseurs est aussi lâaccident de trop dans une rĂ©gion dont la ressource en eau est pillĂ©e depuis 40 ans par une clique au service dâintĂ©rĂȘts particuliers. Celle-ci fonctionne dans la plus totale opacitĂ©, et impunitĂ©, au nom dâun intĂ©rĂȘt public confisquĂ© et dĂ©tournĂ©. Lâancienne connivence, Ă©tablie dans les annĂ©es 70 entre Ă©lus locaux, institutions telles que la CACG, la Compagnie dâAmĂ©nagement des Coteaux de Gascogne, les coopĂ©ratives agricoles telles que MaĂŻssadour, Euralis ou Lurbery avec hĂ©las lâappui de lâAgence de lâEau Adour Garonne, continue Ă imposer dans lâirrespect de la biodiversitĂ©, du monde paysan, des barrages dâhydraulique agricole par dizaines. Sivens nâest que le dernier avatar dâune sĂ©rie qui prĂ©voit encore la construction de quinze autres grands ouvrages. Rappelons que, il y a dix ans Ă peine, lâouvrage contestĂ© dâEslourenties a noyĂ© sous 20 millions de m3 dâeau la vallĂ©e du Gabas, dans les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques pour produire toujours plus de maĂŻs industriel toutes les riviĂšres du sud ouest ont ainsi Ă©tĂ© mises en coupe rĂ©glĂ©e pour irriguer environ 600 000 hectares dans les bassins de lâAdour, de la Charente, de la Garonne au profit dâun modĂšle agricole abusivement subventionnĂ© par les citoyens français. Une cinquantaine de grands barrages, en plus de milliers de retenues collinaires ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© crĂ©es, pour beaucoup dâentre eux dans les conditions de lĂ©galitĂ© approximatives, permettant de prĂ©lever, et de dĂ©grader chaque annĂ©e environ 880 millions de m3 dâeau dont la moitiĂ© ne retourne pas aux milieux naturels. Ce vol de lâeau » au profit de quelques uns, financĂ© par la collectivitĂ© et les consommateurs dâeau, est indigne dâune grande dĂ©mocratie europĂ©enne. Il faut que cela cesse. Rapidement. ABANDONNER DĂFINITIVEMENT LE PROJET, PASSER ENFIN Ă UNE GESTION DURABLE DES RIVIĂRES A lâoccasion de la sortie du rapport de la commission dâenquĂȘte reconnaissant les faiblesses criantes du projet dĂ©noncĂ© par le Collectif Testet, il est temps que lâEtat français retrouve ses esprits. Il doit se souvenir de la lettre du Plan Loire Grandeur Nature, lancĂ© en 1994, qui a entĂ©rinĂ© le fait que les barrages ne sont pas la rĂ©ponse Ă tous les problĂšmes de gestion de lâeau en France. Il doit se rappeler des deux rapports sur lâEau sortis en 2013 , le Rapport du Conseil GĂ©nĂ©ral de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable et Rapport Lesage, qui ont proposĂ© une rĂ©vision en profondeur de la gouvernance des agences de lâeau. Il doit se souvenir que lâengagement de la jeunesse en faveur de la conservation de la nature est une indispensable promesse dâavenir. LâEtat doit donc, sans se cacher derriĂšre son ombre, dĂ©finitivement stopper le chantier de Sivens, comme ont aussi, Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dâautres chantiers de grands barrages dans le monde, aux Etats-Unis, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Espagne. Oui, il faut ouvrir les chemins neufs du dialogue avec une sociĂ©tĂ© civile qui ne supporte plus lâarrogance de quelques caciques locaux et dâun lobby agricole outrancier. Oui, il faut enfin Ă©couter la partie du monde paysan qui souhaite une autre agriculture que celle qui saccage. Oui, il faut considĂ©rer que la conservation de la biodiversitĂ© est une assurance pour notre avenir Ă tous. Oui, il faut se souvenir de RĂ©mi Fraisse. Aucun compromis nâest possible sur le site dâun ouvrage aujourdâhui ensanglantĂ©. LâEXEMPLE DE LA LOIRE VIVANTE », FRUIT DâUNE NON-VIOLENCE PARTAGĂE Un changement qui nait de lâintelligence collective est possible. Entre 1989 et 1994, SOS Loire Vivante a occupĂ© pacifiquement pendant 5 annĂ©es le site de Serre de la Fare, en Haute-Loire, pour afficher la dĂ©termination de la sociĂ©tĂ© civile face Ă un programme dâamĂ©nagement de grands barrages inutiles sur la Loire, dernier fleuve sauvage dâEurope ». CâĂ©tait il y a 25 ans. Il y a eu Ă lâĂ©poque de nombreux accrochages avec les forces de lâordre rĂ©publicain, mais jamais une violence similaire Ă celle dĂ©ployĂ©e par lâEtat local contre les citoyens, militants, paysans, scientifiques dĂ©fendant la riche zone humide de Sivens. LâEtat, Ă lâĂ©poque, a toujours su mĂ©nager lâespace de dialogue nĂ©cessaire que refusaient les Ă©lus locaux bornĂ©s et mal informĂ©s. En suite de la contestation, le gouvernement a dĂ©finitivement abandonnĂ© les grands barrages prĂ©vus et lancĂ© un instrument pilote de gestion durable de la Loire, le Plan Loire Grandeur Nature. Personne ne regrette ce choix, qui a permis de refonder une partie de la politique de lâeau et des fleuves en France, sauf dans le Sud Ouest. Le Plan Loire est un modĂšle, qui rayonne jusquâen Chine. Faisons de mĂȘme pour Sivens et au-delĂ , et revoyons tout le logiciel archaĂŻque dâamĂ©nagement des riviĂšres du Sud Ouest. Mais, pour cela, il faut dâabord que lâEtat local, la prĂ©fecture et le Conseil GĂ©nĂ©ral stoppent le cycle de violence quâils ont amorcĂ©, en refusant depuis 2011 tout Ă©change avec la sociĂ©tĂ© civile. Ils doivent annoncer rapidement lâabandon de ce projet dâun autre Ăąge, et commencer Ă rĂ©flĂ©chir, avec toutes et tous, Ă la rĂ©habilitation du site. RECONSTRUISONS, ENSEMBLE, LA ZONE HUMIDE DU TESTET ! Contacts LOIRE VIVANTE â Roberto Epple, PrĂ©sident ERN/SOS Loire Vivante, â Jacqueline ThĂ©venot, PrĂ©sidente Loire Vivante NiĂšvre Allier Cher, 03 86 50 12 96 â JoĂ«l Herbach, PrĂ©sident Allier Sauvage, 06 08 17 23 58 â Jacques Zeimert, PrĂ©sident Sauvegarde de la Loire Angevine / Estelle Lemoine Maulny coordinatrice Loire aval pour SOS Loire Vivante En France, on nous impose une heure lĂ©gale Bruxelles nây est pour rien en avance de 2 heures sur lâheure solaire moyenne de notre fuseau horaire mĂ©ridien de Greenwich, pendant 7 mois de fin mars Ă fin octobre et de 1 heure de fin octobre Ă fin mars. En lâoccurrence, ce rĂ©gime horaire nâest pas sans consĂ©quences sur notre sommeil. En effet notre horloge centrale, rĂ©ellement solaire, ne reconnaĂźt pas ces heures artificielles. Elle nâest donc pas en mesure dâassurer correctement le bon fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme. Pourtant le sommeil nâest pas un luxe source OMS, câest un besoin physiologique essentiel pour nous rĂ©parer quotidiennement et garder le goĂ»t et la capacitĂ© dâentreprendre, dĂšs le matin. âLes pilules du bonheurâ ne permettent ni le sommeil physiologique rĂ©parateur ni la bonne humeur au rĂ©veil et sont connues pour ĂȘtre cause dâaccidents. Ă lâĂ©cole, petits et grands nâont quâun dĂ©sir celui dâapprendre et de rĂ©ussir. Or, dĂ©jĂ actuellement en ce dĂ©but de premier trimestre, surgissent des difficultĂ©s scolaires pour un grand nombre qui ne sâhabitue pas Ă ces levers prĂ©coces insupportables le matin, Ă 7 h. lĂ©gales il est en rĂ©alitĂ© 5 h. GMT, il fait nuit et froid. Dans lâIntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral, la premiĂšre rĂ©forme urgente et indispensable Ă faire dans notre pays, est la rĂ©forme de lâheure lĂ©gale afin de mieux dormir pour vivre mieux et travailler mieux ! LA MĂRIDIENNE Merci de diffuser sans modĂ©ration Association pour le rĂ©tablissement de lâheure mĂ©ridienne du 4 aoĂ»t 1993 831 26008 VALENCE CEDEX FRANCE TĂ©l. 06 31 37 04 97 e-mail lameridienne_ Une Ă©quipe de chercheurs de lâUniversitĂ© de Caen, affiliĂ©e au laboratoire BioMEA, sâest penchĂ©e sur les effets du POEA, le principal adjuvant des herbicides Ă base de glyphosate comme le Roundup, et confirme sa toxicitĂ© pour la vie aquatique Ă des doses correspondant Ă la pollution moyenne des riviĂšres en zone agricole. Des travaux qui viennent confirmer les rĂ©sultats dâĂ©tudes initiĂ©es par le Pr SĂ©ralini. Depuis 2005, sâappuyant sur de nombreuses expĂ©riences inĂ©dites et publiĂ©es dans des revues scientifiques Ă comitĂ© de relecture, lâĂ©quipe du Pr SĂ©ralini, basĂ©e Ă lâUniversitĂ© de Caen, a dĂ©montrĂ© le rĂŽle fondamental des adjuvants dans les formulations de pesticides. Les chercheurs alertent sur le fait que lâĂ©valuation des pesticides nĂ©glige systĂ©matiquement la toxicitĂ© des adjuvants pour se concentrer uniquement sur lâanalyse dâune seule molĂ©cule, dite principe actif ». Lâautorisation du Roundup, lâherbicide le plus vendu au monde, repose ainsi depuis 1975 sur la seule Ă©valuation du glyphosate, sa molĂ©cule dite active », dans lâĂ©tude des effets Ă long terme. Or, les adjuvants comme le POEA sont jusquâĂ 10 000 fois plus toxiques sur des cellules humaines que le glyphosate. Par ailleurs, de nombreuses Ă©tudes in vitro » rĂ©alisĂ©es par lâĂ©quipe du Pr. SĂ©ralini sur le glyphosate et le Roundup ont montrĂ© des effets de toxicitĂ© nĂ©crose, modification de lâapoptose, perturbation endocrinienne de lâherbicide en formulation bien plus important quâavec le glyphosate seul. Dans lâĂ©tude Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » publiĂ©e en fĂ©vrier 2014 dans Biomedical Research International par Mesnage & al, les chercheurs montrent que sur neuf formulations de pesticides analysĂ©s, huit se sont montrĂ©s beaucoup plus toxiques que leurs principes actifs. Le Roundup est le plus toxique parmi les herbicides et les insecticides testĂ©s lors de cette Ă©tude. Une toxicitĂ© importante sur le milieu aquatique Sous lâimpulsion de ces travaux, le laboratoire BioMEA Biologie des Mollusques marins et des EcosystĂšmes AssociĂ©s de lâuniversitĂ© de Caen vient de publier une Ă©tude sur les effets toxiques du principal adjuvant du Roundup, le POEA, sur des larves dâhuĂźtres. Leurs rĂ©sultats indiquent que le POEA est beaucoup plus toxique que le glyphosate seul [voir rĂ©fĂ©rences] et peut expliquer par lui seul, sans exclure les effets du glyphosate, les effets toxiques du Roundup observĂ©s sur les larves dâhuĂźtres. Les chercheurs ont ainsi Ă©tudiĂ© deux formulations de Roundup, mais aussi le glyphosate et le POEA sĂ©parĂ©ment, sur le dĂ©veloppement de deux stades larvaires de lâhuĂźtre creuse Crassostrea gigas, un modĂšle ayant un intĂ©rĂȘt Ă©conomique majeur pour connaĂźtre les effets de certaines substances chimiques sur les zones ostrĂ©icoles. AprĂšs 24 h dâexposition, le POEA inhibe la mĂ©tamorphose, câest Ă dire stoppe le dĂ©veloppement, de 50 % des larves dâhuĂźtres Ă des doses faibles de 262 ”g/L. Ces niveaux dâexposition sont typiques de ceux rencontrĂ©s dans les riviĂšres polluĂ©es prĂšs des champs traitĂ©s au Roundup. Rappelons que certaines formulations de Roundup sont vendues pour usage aquatique, des situations pour lesquelles le Roundup ne sera donc pas seulement herbicide, mais aussi molluscicide ! Le Roundup, et plus particuliĂšrement son adjuvant le POEA, pourrait ainsi potentiellement ĂȘtre un nouveau suspect pour expliquer les recrudescences de mortalitĂ© observĂ©es dans les populations dâhuĂźtres. Les adjuvants, la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides » Ces adjuvants ne sont jamais recherchĂ©s dans lâenvironnement et se rĂ©vĂšlent ĂȘtre la matiĂšre noire de la toxicologie des pesticides. Ils sont hors de portĂ©e des Ă©tudes scientifiques, car leur prĂ©sence et leur nature sont gĂ©nĂ©ralement cachĂ©es par les fabricants au nom du secret industriel », ils sont pourtant capables dâexpliquer les effets des pesticides parfois mieux que les principes actifs. Comme le martĂšle le CRIIGEN, au cĂŽtĂ© dâautres associations de santĂ© environnementale, il est urgent que les pesticides dans leur formulation complĂšte, tels que commercialisĂ©s, soient pris en compte dans lâĂ©valuation pour les autorisations de mise sur le marchĂ© afin de rĂ©duire les risques associĂ©s aux mĂ©langes de polluants environnementaux. RefĂ©rences Effects of a POEA surfactant system Genamin T-200 on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K â J Toxicol Sci. 2014 â 392211-5. Effects of glyphosate-based herbicides on embryo-larval development and metamorphosis in the Pacific oyster, Crassostrea A, Kientz-Bouchart V, Serpentini A, Lebel JM, Jha AN, Costil K. Aquat Toxicol. 2013 Mar 15;128-12967-78. Clone- and age-dependent toxicity of a glyphosate commercial formulation and its active ingredient in Daphnia magna. Cuhra, M., Traavik, T. and BĂžhn, T. 2013 â Ecotoxicology 22 251-262. Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Mesnage R, Bernay B, SĂ©ralini GE- Toxicology. 2013 Nov 16;3132-3122-8. Major Pesticides Are More Toxic to Human Cells Than Their Declared Active Principles Robin Mesnage, Nicolas Defarge, JoĂ«l Spiroux de VendĂŽmois, and Gilles-Eric SĂ©ralini â Biomed Res Int. 2014; 2014 179691. Bonjour, Deux participants actifs, Michel M et Daniel B ont effectuĂ© ce reportage photos durant cette balade musclĂ©e et historique Ă Fouesnant-29 le samedi 25 octobre 2014, dĂ©part Ă 17 h, la mer Ă©tant haute. Ce sentier que tous attendaient depuis si longtemps, aprĂšs 5 enquĂȘtes publiques, 5 projets, des procĂšsâŠ. A partir de notre stock commun de plus de 300 photos, voici une sĂ© lection des bons moments en 86 photos. 86 comme 1986, annĂ©e de la Loi Littoral qui avait rĂ©cupĂ©rĂ© et dĂ©veloppĂ© la servitude de passage datant de 1974 on passe dans une bande de 3 m, chez les propriĂ©taires qui doivent lâamĂ©nager. Et oui, plus de 40 ans dâattente valent bien 80 photos et plus, mĂȘme compressĂ©es sous la forme de 5 mails successifs. Par mails ? oui car beaucoup ne veulent pas aller sur un site album, et donc vous les avez directement chez vous sous la main, en souvenir, avec mĂȘme des commentaires de lâexpĂ©diteur. Nous fĂ©licitons encore lâĂ©quipe de Fouen en Avant et aussi celle de lâAssociation ASPF dâavoir certainement coupĂ© lâherbe sous le pied aux officiels, prĂ©voyant un jour prochain une inauguration en grande pompe, mais maintenant, nous savons bien que ce nâĂ©tait pas demain âŠla veille, car au final, hors les travaux du tronçon du sĂ©maphore Ă la Plage des Oiseaux, rien nâest commencĂ© ailleurs, lĂ oĂč deux proprios sont en appel contre lâArrĂȘtĂ© de 2011 du PrĂ©fet, aprĂšs avoir dĂ©jĂ perdu au Tribunal Administratif de Rennes en mai 2014. Le Maire nous mentait sur la situation exacte, mais bien Ă©quipĂ©s, surtout dâune Ă©chelle pour franchir lâobstacle majeur aux Oiseaux, on a vu. AprĂšs nous, on circule entre sĂ©maphore et la plage des Oiseaux, il y avait foule dimanche, le lendemain de notre marche, oĂč nous avions comptĂ© plus de 100 personnes, donc plus que les journaux ne citent. Certains de nous ont dĂ©jĂ reçu des fĂ©licitations, mais calmos, voyons ce qui va encore se passer dans les prochains jours avec les propriĂ©taires qui nâont pas apprĂ©ciĂ© la descente chez eux des gueux, eux descendent en ce moment Ă la Gendarmerie ! Amicalement. Daniel B. et indirectement Michel M. Suivez nous, dans lâordre des Ă©vĂšnements. 01- = la carte indispensable. 02- = dĂ©part Ă 17 h 04, dur, dur pour tous les retardataires. 03- 04- = un jeune scout propose son Opinel. 05- 06- = tous dĂ©jĂ bloquĂ©s ? mais que se passe t-il ? 07- = et âŠâŠcâest fait. 08- = tous oh la la, mais quâest ce qui nous attend ?, Ginette, on retourne chez nous ? 09- 10- 11- = la PrĂ©sidente de lâASPF foule enfin le sentier aprĂšs 40 ans de lutte de lâassos. 12- 14- = la mer ? mais elle est oĂč la mer ?, on est sous terre ici. 15- = lĂ -bas, au loin nous sommes attendus par le proprio, le fameux Bob. 16- = lâart au loin, mais âŠen cage. 17- = merci Bob, perchĂ© dans son mirador, il lâa fait, lui, ok câest Ă sa sauce, mais bon⊠Voir lâensemble du diaporama sur notre espace video Câest avec une intense Ă©motion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de RĂ©mi Fraisse, 21 ans, dans la nuit de samedi Ă dimanche, Ă Sivens Tarn. RĂ©mi Ă©tait un jeune militant investi au sein de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es, association affilĂ©e Ă France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de lâassociation naturaliste, basĂ©e Ă Toulouse, il participait notamment au suivi de la flore protĂ©gĂ©e en Haute-Garonne oĂč il assurait la coordination du suivi de la Renoncule Ă feuille dâophioglosse. Denez LâHostis, prĂ©sident de France Nature Environnement Nos pensĂ©es vont dâabord Ă la famille de RĂ©mi, Ă ses proches et ses amis de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es. Nous nous associons Ă leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence nul ne devrait mourir parce quâil sâoppose Ă un projet insensĂ©. Câest un jour de deuil pour le mouvement Ă©cologiste français et pour FNE. La responsabilitĂ© des pouvoirs publics et de lâEtat est engagĂ©e. » Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es invite tous ceux qui le souhaitent Ă dĂ©poser un message Ă la mĂ©moire de RĂ©mi Fraisse sur sa page Facebook LâAssociation Cyber cteurs sâassocie au propos de de FNE et invite celles et ceux qui le souhaitent Ă utiliser les commentaires de ce blog pour sâexprimer. Navigation des articles
Lâassociation GĂ©nĂ©rations futures sâest intĂ©ressĂ©e aux taux de glyphosate dĂ©celables dans lâurine de diverses personnes dâĂąges diffĂ©rents, vĂ©gĂ©tariens ou non, vivant en ville ou Ă la campagne. Le test est sans appel 100 % des Ă©chantillons contiennent du glyphosate, la molĂ©cule active de lâherbicide Roundup produite par Monsanto. La contamination moyenne est de 1,25 microgramme par litre ”g/l, soit 12,5 fois la concentration maximale admissible pour un pesticide dans lâeau. Le CIRC Centre international de recherche sur le cancer assure que les preuves de gĂ©notoxicitĂ© la toxicitĂ© pour lâADN du glyphosate sont fortes ». Le CIRC se fonde uniquement sur des donnĂ©es publiĂ©es dans la littĂ©rature scientifique, ou publiquement accessibles. De nombreuses poursuites en justice ont Ă©clatĂ© aux Ătats-Unis, oĂč plus de 100 000 personnes touchĂ©es par un lymphome non hodgkinien LNH aprĂšs des annĂ©es dâutilisation de pesticides Ă base de glyphosate se sont retournĂ©es contre Monsanto. Bayer, qui a rachetĂ© Monsanto, a annoncĂ© le 24 juin 2020 quâil versera entre 10 et 11 milliards de dollars pour solder les procĂ©dures lancĂ©es contre lâentreprise. La divulgation, dans le cadre de ces procĂšs, de nombreux documents internes de lâentreprise Monsanto â les Monsanto Papers » â a nourri de nombreuses enquĂȘtes journalistiques publiĂ©es dans la presse internationale. Celles-ci ont mis en Ă©vidence de nombreuses manĆuvres de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine pour influencer lâexpertise publique sur le glyphosate, dĂ©nigrer le CIRC, intimider certains scientifiques, rĂ©diger des Ă©tudes scientifiques sans apparaĂźtre dans ses signataires, etc. Les dĂ©putĂ©s europĂ©ens ont donc approuvĂ© dĂ©but juin, Ă une large majoritĂ©, une rĂ©solution rĂ©clamant Ă lâUE des objectifs contraignants Ă lâhorizon 2030 pour prĂ©server la biodiversitĂ© du continent. Parmi leurs exigences figure lâinterdiction stricte de lâutilisation des herbicides Ă base de glyphosate aprĂšs dĂ©cembre 2022. Mais dâun autre cotĂ© les agences rĂ©glementaires. estiment que de telles preuves de cancer nâexistent pas. Elles sâappuient essentiellement sur les Ă©tudes industrielles menĂ©es par les firmes elles-mĂȘmes, et dont les donnĂ©es demeurent confidentielles. Les quatre Ătats de lâUE chargĂ©s de sa réévaluation ont rendu leur rapport dâexpertise aux autoritĂ©s europĂ©ennes le 15 juin 2021. La version de travail nâidentifie aucune propriĂ©tĂ© toxicologique justifiant lâexclusion du glyphosate du marchĂ© ; le glyphosate ne serait pas cancĂ©rogĂšne, mutagĂšne ou reprotoxique et ne remplirait pas les critĂšres requis pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme perturbateur endocrinien. Seuls les effets sur la santĂ© humaine peuvent imposer une non-reconduction du produit. La diffĂ©rence dâinterprĂ©tation peut sâexpliquer par les diffĂ©rents buts des Ă©valuations respectives du CIRC et des agences de santĂ©. Le CIRC Ă©value un danger, alors que les agences Ă©valuent un risque. Le risque est un danger croisĂ© avec une exposition. Les deux agences rĂ©glementaires communautaires â lâAgence europĂ©enne des produits chimiques ECHA et lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA â doivent maintenant examiner Ă leur tour le dossier pour exprimer leurs opinions au printemps 2022. Quelques considĂ©rations â Câest comme si on jugeait un assassin sur la base, non pas de lâenquĂȘte policiĂšre et du dossier dâinstruction, mais des seules dĂ©clarations de lâaccusĂ©, sans mĂȘme prendre soin de les vĂ©rifier. â Dâailleurs le tabac, c est bon pour la santĂ© et ce sont les industriels de la clope qui lâont assenĂ© pendant des dizaines dâannĂ©es, on peut leur faire confiance. Idem pour la radioactivitĂ©. â DerriĂšre ces autorisations de pesticides il y a surtout la vente de variĂ©tĂ©s OGM rĂ©sistantes Ă ces pesticides qui font partie du package. On arrose les champs de pesticides qui tuent tout, sauf la variĂ©tĂ© OGM commercialisĂ©e dont les agriculteurs sont les acheteurs captifs. Ăa tue le vivant, mais aussi la concurrence, et donc les paysans. Il nây a pas que la santĂ© des humains qui compte. Pour en savoir plus grĂące Ă notre blog biosphere 20 novembre 2020, Danger pour les uns, risque pour dâautres 27 novembre 2017, LâEurope autorise le glyphosate pour 5 ans⊠et plus 25 octobre 2017, Glyphosate, deux conceptions opposĂ©es de lâagriculture 29 septembre 2017, Lâagriculture Ă lâancienne pour Ă©viter le glyphosate 27 mrs 2015, Le glyphosate, cancĂ©rigĂšne, sur le banc des accusĂ©s
Pour certaines activitĂ©s, les dispositions des articles 27 et 29 sont modifiĂ©es ou complĂ©tĂ©es conformĂ©ment aux dispositions suivantes 1° Cokeries les dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Si le flux horaire est supĂ©rieur Ă 25 kg/h, la valeur limite de concentration est de 500 mg/ Fabrication du dioxyde de titane Les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite de concentration pour les rejets de poussiĂšres est de 50 mg/ Nm Âł en moyenne horaire pour les sources principales et de 150 mg NmÂł en moyenne horaire pour les autres dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite pour les rejets d'oxydes de soufre est pour les unitĂ©s de digestion et de calcination de 6 kg d'Ă©quivalent SO2 par tonne de dioxyde de titane produite en moyenne annuelle et 500 mg/NmÂł d'Ă©quivalent SO2 pour les unitĂ©s de concentration de dĂ©chets acides moyenne horaire.Des dispositifs permettant d'Ă©viter les Ă©missions de vĂ©sicules acides sont installĂ©s et les installations de calcination des sels produits par le traitement des dĂ©chets sont Ă©quipĂ©es selon la meilleure technologie disponible en vue de rĂ©duire les Ă©missions d'oxydes de dispositions du 5° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Les valeurs limites de concentration pour les rejets de chlorure, dans le cas des unitĂ©s utilisant le procĂ©dĂ© au chlore sont de 5 mg/NmÂł en moyenne journaliĂšre et de 40 mg/NmÂł Ă tout dispositifs permettant d'Ă©viter les Ă©missions de vĂ©sicules acides sont Plates-formes de raffinage de les plates-formes de raffinage de pĂ©trole neuves, c'est-Ă -dire constituĂ©es entiĂšrement d'unitĂ©s neuves, les dispositions des 1°, 3° et 4° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes - le rejet total d'oxydes de soufre ne doit pas dĂ©passer le flux journalier correspondant Ă une concentration moyenne journaliĂšre de 600 mg/Nm3 exprimĂ© en SO2 sur l'ensemble des installations en fonctionnement ;- pour chaque installation, la valeur limite d'Ă©mission en oxydes d'azote exprimĂ© en NO2 ne dĂ©passe pas 200 mg/Nm3 ;- pour chaque installation, la valeur limite d'Ă©mission en particules ne dĂ©passe pas 30 mg/ valeurs limites d'Ă©mission sont rapportĂ©es Ă une teneur en oxygĂšne, dans les gaz rĂ©siduaires secs, de 3 % en volume. Ces dispositions sont applicables sans prĂ©judice de l'application des textes relatifs aux chaudiĂšres, turbines et moteurs visĂ©s par la rubrique 2910 de la nomenclature des installations Traitement des gaz soufrĂ©s rĂ©siduaires sur un site pĂ©trochimique, mais Ă l'extĂ©rieur d'une raffinerie de produits pĂ©troliers les dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Le taux de conversion est d'au moins 99,6 %.5° Fabrication et rĂ©gĂ©nĂ©ration de dioxyde, trioxyde de soufre, acide sulfurique et olĂ©um les dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Pour les unitĂ©s de rĂ©gĂ©nĂ©ration d'acide sulfurique - si la teneur en SO2 Ă l'entrĂ©e est supĂ©rieure Ă 8 %, le taux de conversion est d'au moins 99 % et la valeur limite de flux spĂ©cifique est 7 kg/tonne ;- si la teneur en SO2 Ă l'entrĂ©e est infĂ©rieure Ă 8 %, le taux de conversion est d'au moins 98 % et la valeur limite de flux spĂ©cifique est de 13 kg/ les autres unitĂ©s le taux de conversion est d'au moins 99,6 % lorsque la teneur en SO2 Ă l'entrĂ©e est supĂ©rieure Ă 8 %. La valeur limite de flux spĂ©cifique pour la moyenne des rejets d'oxydes de soufre et d'acide sulfurique, exprimĂ©s en SO2, est de 2,6 kg/tonne produite d'acide sulfurique 100 % ou d'Ă©quivalent acide 100 % pour l'olĂ©um ou l'anhydride Fabrication d'acide nitrique les dispositions du 4° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite de flux spĂ©cifique pour la moyenne des rejets d'oxydes d'azote, hormis le N2O, exprimĂ©s en HNO3 est de 1,3 kg/tonne produite d'acide nitrique 100 % et la valeur limite de flux spĂ©cifique pour la moyenne des rejets de protoxyde d'azote N2O est de 7 kg/tonne produite d'acide nitrique 100 %.7° AlinĂ©a supprimĂ©8° SidĂ©rurgie a AgglomĂ©ration les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Quel que soit le flux horaire, les valeurs limites de concentration et de flux spĂ©cifique en poussiĂšres sont simultanĂ©ment infĂ©rieures aux deux valeurs ci-aprĂšs - ateliers de cuisson des agglomĂ©rĂ©s 100 mg/m3 et 200 g/tonne d'agglomĂ©rĂ© pour l'ensemble des poussiĂšres Ă©mises par ces ateliers ;- autres ateliers 100 mg/m3 et 100 g/tonne d'agglomĂ©rĂ© pour les poussiĂšres Ă©mises par l'ensemble de ces dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Quel que soit le flux horaire, la valeur limite de concentration de rejet en oxydes de soufre est infĂ©rieure Ă 750 mg/ dispositions du 4° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Quel que soit le flux horaire, la valeur limite de concentration de rejet en oxydes d'azote est infĂ©rieure Ă 750 mg/ AciĂ©ries de conversion les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Pour le gaz primaire, en dehors des phases de rĂ©cupĂ©ration des gaz de procĂ©dĂ© moins de 20 % du flux total Ă©mis, la valeur limite de concentration en poussiĂšres est infĂ©rieure Ă 80 mg/ Fours Ă arc Ă©lectrique y compris le prĂ©chauffage de la ferraille, le chargement, la fusion, la coulĂ©e, la mĂ©tallurgie en poche et la mĂ©tallurgie secondaire les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite d'Ă©mission des poussiĂšres ne dĂ©passe pas 5 mg/ Nm3 en moyenne journaliĂšre. La valeur limite d'Ă©mission du mercure ne dĂ©passe pas 0,05 mg/ Nm3 en moyenne sur la pĂ©riode d'Ă©chantillonnage mesure discontinue, prĂ©lĂšvement instantanĂ© pendant au moins quatre heures. L'exploitant peut solliciter une dĂ©rogation permettant de fixer des valeurs limites d'Ă©mission qui excĂšdent ces niveaux d'Ă©mission. Cette demande est formulĂ©e et instruite dans les formes prĂ©vues au I de l'article L. 515-29 du code de l'environnement et dans les dispositions rĂ©glementaires prises pour son Fabrication d'aluminium par Ă©lectrolyse les dispositions du 6° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Les Ă©missions de fluor et de composĂ©s fluorĂ©s, sous forme de gaz et de poussiĂšres, ne dĂ©passent pas 1 kg de fluor par tonne d'aluminium produite ; en moyenne sur un mois, cette valeur ne doit pas dĂ©passer 850 g par tonne d'aluminium Cubilots de fonderie de fonte les dispositions du 1° de l'article 27 sont complĂ©tĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite de flux spĂ©cifique pour les rejets de poussiĂšres Ă©mises par les cubilots dans les fonderies de fonte, sur un cycle complet de fabrication, est de 500 g par tonne de fonte produite pour les cubilots de capacitĂ© infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 4 tonnes ;350 g par tonne de fonte produite pour les cubilots de capacitĂ© supĂ©rieure Ă 4 tonnes mais infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 8 tonnes ;200 g par tonne de fonte produite pour les cubilots de capacitĂ© supĂ©rieure Ă 8 Fours Ă cuve de fusion de cuivre Ă©lectrolytique les dispositions du d du 8° de l'article 27 sont complĂ©tĂ©es par les dispositions suivantes Pour les gaz de rejets des fours Ă cuve, lors de la fusion de cuivre Ă©lectrolytique, les Ă©missions de cuivre et de ses composĂ©s, exprimĂ©es en cuivre, ne dĂ©passent pas 10 mg/ AbrogĂ©13° PolymĂ©risation du chlorure de vinyle homopolymĂšres et copolymĂšres les dispositions du troisiĂšme tiret du 12° de l'article 27 et du c du 7 de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La teneur rĂ©siduelle en chlorure de vinyle, avant sĂ©chage, ne doit pas dĂ©passer les valeurs suivantes, en moyenne mensuelle PVC en masse 50 mg/kg de en suspension 100 mg/kg de polymĂšre ;CopolymĂšres en suspension 400 mg/kg de et Ă©mulsion HomopolymĂšres 1 200 mg/kg de polymĂšre ;CopolymĂšres 1 500 mg/kg de Installations de sĂ©chage de matĂ©riaux divers, vĂ©gĂ©taux organiques ou minĂ©raux les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par la disposition suivante a Quel que soit le flux horaire, la valeur limite de concentration pour les rejets de poussiĂšres est de 100 mg/ Installations de manipulation, chargement et dĂ©chargement de produits pondĂ©reux les dispositions du 1° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La concentration en poussiĂšres de l'air ambiant Ă plus de 5 m de l'installation ou du bĂątiment renfermant l'installation ne dĂ©passe pas 50 mg/ Installations de combustion, Ă l'exclusion des chaudiĂšres, turbines et moteurs relevant de la rubrique 2910 de la nomenclature des installations classĂ©es les dispositions du 3° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Dans le cas d'un combustible liquide, la valeur limite de concentration pour les rejets d'oxydes de soufre exprimĂ©s en dioxyde de soufre est de 1 700 mg/Nm3 pour une teneur en oxygĂšne des fumĂ©es de 3 % en volume Ă l'Ă©tat le cas des fours, l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral d'autorisation tient compte de l'Ă©ventuelle rĂ©tention du soufre par les produits le cas d'installations consommant, simultanĂ©ment ou sĂ©parĂ©ment, plusieurs combustibles, l'arrĂȘtĂ© d'autorisation fixe une valeur limite pour chaque combustible. Si des combustibles sont consommĂ©s simultanĂ©ment, la valeur limite doit ĂȘtre une moyenne pondĂ©rĂ©e en fonction de la puissance dĂ©livrĂ©e par chaque AbrogĂ©18° DĂ©shydratation de conditions fixĂ©es au paragraphe 1 de l'article 27 ne s'appliquent pas aux installations de dĂ©shydratation de fourrage pour la partie dĂ©shydratation-sĂ©chage de l' la partie dĂ©shydratation-sĂ©chage de ces installations, la valeurlimite de concentration des poussiĂšres totales Ă©mises est fixĂ©e Ă 200 mg/m3 quel que soit le flux concentrations sont mesurĂ©es sur gaz Imprimerie Impression sur rotative offset Ă sĂ©cheur thermique les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 15 mg/ la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 30 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. Le rĂ©sidu de solvant dans le produit fini n'est pas considĂ©rĂ© comme faisant partie des Ă©missions diffuses."HĂ©liogravure d'Ă©dition les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 75 mg/ la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an, le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 10 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e pour les installations autorisĂ©es Ă compter du 31 dĂ©cembre 2000 et 15 % pour les installations autorisĂ©es avant le 1er janvier 2001."Autres ateliers d'hĂ©liogravure, flexographie, impression sĂ©rigraphique en rotative, contrecollage ou vernissage, impression sĂ©rigraphique en rotative sur textiles/cartons les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 75 mg/ flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e, si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 25 tonnes par an ;20 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e, si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an."20° Application de revĂȘtement adhĂ©sif sur support quelconque toute activitĂ© dans laquelle une colle est appliquĂ©e sur une surface, Ă l'exception des revĂȘtements et des adhĂ©sifs entrant dans des procĂ©dĂ©s d'impression si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 15 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3. En cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation des solvants rĂ©cupĂ©rĂ©s, la valeur limite d'Ă©mission exprimĂ©e en carbone total est de 150 mg/m3, sauf en cas d'utilisation de composĂ©s mentionnĂ©s au c du 7° de l'article flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3. En cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation des solvants rĂ©cupĂ©rĂ©s, la valeur limite d'Ă©mission canalisĂ©e exprimĂ©e en carbone total est de 150 mg/m3, sauf en cas d'utilisation de composĂ©s mentionnĂ©s au c du 7° de l'article flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 20 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e."21° Application de revĂȘtement sur un support en bois si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 25 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 100 mg/m3 pour l'ensemble des activitĂ©s de sĂ©chage et d'application du revĂȘtement dans des conditions flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants la consommation de solvant est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3 pour le sĂ©chage et 75 mg/m3 pour l' flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 20 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e."22° Application de revĂȘtement, notamment sur support mĂ©tal, plastique, textile, carton, papier, Ă l'exception des activitĂ©s couvertes par les points 19 et 20 si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 15 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 100 mg/m3. Cette valeur s'applique Ă l'ensemble des activitĂ©s de sĂ©chage et d'application, effectuĂ©es dans des conditions maĂźtrisĂ©es. Le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. L'activitĂ© d'impression sĂ©rigraphique est soumise aux dispositions du 19° ci-dessus ;Si la consommation de solvant est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3 pour le sĂ©chage et de 75 mg/m3 pour l'application. Pour le revĂȘtement sur textile, en cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation du solvant rĂ©cupĂ©rĂ©, la valeur limite d'Ă©mission exprimĂ©e en carbone total est de 150 mg/m3 ; cette valeur s'applique Ă l'ensemble des opĂ©rations application de sĂ©chage. Toutefois, elle ne s'applique pas en cas d'utilisation de composĂ©s mentionnĂ©s au c du 7° de l'article 27. Le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 20 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. L'impression sĂ©rigraphique en rotative sur textiles et cartons est soumise aux dispositions du 19° ci-dessus."Lorsque les activitĂ©s de revĂȘtement ne peuvent pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dans des conditions maĂźtrisĂ©es telles que la construction navale, le revĂȘtement des aĂ©ronefs ..., l'exploitant peut dĂ©roger Ă ces valeurs, s'il est prouvĂ© que l'installation ne peut, d'un point de vue technique et Ă©conomique, respecter cette valeur, pour autant qu'il n'y ait pas de risques significatifs pour la santĂ© humaine ou l'environnement. L'exploitant devra dĂ©montrer qu'il fait appel aux meilleures techniques disponibles. On entend par conditions maĂźtrisĂ©es, les conditions selon lesquelles une installation fonctionne de façon que les COV libĂ©rĂ©s par l'activitĂ© soient captĂ©s et Ă©mis de maniĂšre contrĂŽlĂ©e, par le biais soit d'une cheminĂ©e, soit d'un Ă©quipement de rĂ©duction, et ne soient, par consĂ©quent, plus entiĂšrement Fabrication de mĂ©langes, revĂȘtements, vernis, encres et colles fabrication de produits finis et semi-finis, rĂ©alisĂ©e par mĂ©lange de pigments, de rĂ©sines et de matiĂšres adhĂ©sives Ă l'aide de solvants organiques ou par d'autres moyens ; la fabrication couvre la dispersion et la prĂ©dispersion, la correction de la viscositĂ© et de la teinte et le transvasement du produit final dans son contenant si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 100 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 1 000 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 110 mg/m3. Le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 5 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. Le flux des Ă©missions diffuses ne comprend pas les solvants vendus avec les mĂ©langes dans un rĂ©cipient fermĂ© hermĂ©tiquement ;Si la consommation de solvant est supĂ©rieure Ă 1 000 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 110 mg/m3. Le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 3 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. Le flux des Ă©missions diffuses ne comprend pas les solvants vendus avec les mĂ©langes dans un rĂ©cipient fermĂ© hermĂ©tiquement."Les dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas si les Ă©missions totales diffuses et canalisĂ©es de COV sont infĂ©rieures ou Ă©gales Ă 5 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e, si celle-ci est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 1 000 tonnes par an ;3 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e, si celle-ci est supĂ©rieure Ă 1 000 tonnes par an".24° Emploi ou rĂ©emploi de caoutchouc toute activitĂ© de mixage, de malaxage, de calandrage, d'extrusion et de vulcanisation de caoutchouc naturel ou synthĂ©tique ainsi que toute opĂ©ration connexe destinĂ©e Ă transformer le caoutchouc naturel ou synthĂ©tique en un produit fini si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 20 mg/m3. Toutefois, en cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation du solvant rĂ©cupĂ©rĂ©, la valeur limite d'Ă©mission canalisĂ©e, exprimĂ©e en carbone total, est portĂ©e Ă 150 mg/m3, sauf en cas d'utilisation de composĂ©s mentionnĂ©s au c du 7° de l'article flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e. Les flux annuel des Ă©missions diffuses ne comprennent pas les solvants vendus, avec les produits ou prĂ©parations, dans un rĂ©cipient fermĂ© dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas si les Ă©missions totales annuelles canalisĂ©es et diffuses de COV sont infĂ©rieures ou Ă©gales Ă 25 % de la quantitĂ© de solvant utilisĂ©e annuellement."25° Utilisation de solvants dans la chimie fine pharmaceutique toute activitĂ© de synthĂšse chimique, fermentation, extraction, formulation et la prĂ©sentation de produits chimiques finis ainsi que la fabrication des produits semis-finis si elle se dĂ©roule sur la mĂȘme installation. Si sur l'installation une autre activitĂ© de chimie fine est exercĂ©e, phytosanitaire, vĂ©tĂ©rinaire, cosmĂ©tique, colorants, photographie, notamment, les valeurs limites d'Ă©missions prĂ©vues au prĂ©sent point s'appliquent Ă l'ensemble des activitĂ©s de l'installation si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 50 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 20 mg/m3. Toutefois, en cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation du solvant rĂ©cupĂ©rĂ©, la valeur limite d'Ă©mission canalisĂ©e est portĂ©e Ă 150 mg/m3, sauf en cas d'utilisation de composĂ©s mentionnĂ©s au c du 7° de l'article flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 5 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e pour les installations autorisĂ©es Ă compter du 30 dĂ©cembre 2000 et 15 % pour les installations autorisĂ©es avant le 1er janvier 2001. Les valeurs limites d'Ă©mission diffuses ne comprennent pas les solvants, vendus avec les prĂ©parations ou produits dans un rĂ©cipient fermĂ© dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas si les Ă©missions totales annuelles de COV sont - pour les installations autorisĂ©es Ă compter du 30 dĂ©cembre 2000, infĂ©rieures ou Ă©gales Ă 5 % de la quantitĂ© annuelle totale de solvants utilisĂ©s ;- pour les installations autorisĂ©es avant le 1er janvier 2001, infĂ©rieures ou Ă©gales Ă 15 % de la quantitĂ© annuelle totale de solvants utilisĂ©s."26° Fabrication de bois et de plastiques stratifiĂ©s toute activitĂ© de collage de bois et de plastique en vue de produire des laminats si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Le total des Ă©missions de COV est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 30 g/m2."27° Fabrication de chaussures si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Le total des Ă©missions de COV est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 25 grammes par paire de chaussures complĂšte fabriquĂ©e."28° Nettoyage Ă sec les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Le total des Ă©missions de COV est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 20 grammes par kilogramme de produit nettoyĂ© et sĂ©chĂ©. Les dispositions du paragraphe c sauf dernier alinĂ©a du 7° de l'article 27 ne s'appliquent pas Ă ce secteur."29° RevĂȘtement sur fil de bobinage toute activitĂ© de revĂȘtement de conducteurs mĂ©talliques utilisĂ©s pour le bobinage des transformateurs, des moteurs par exemple si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Le total des Ă©missions de COV est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 10 grammes par kilogramme de fil revĂȘtu si le diamĂštre du fil est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 0,1 mm et de 5 grammes par kilogramme de fil revĂȘtu pour les fils de diamĂštre supĂ©rieur."30° Laquage en continu toute activitĂ© dans laquelle une bobine de feuillard, de l'acier inoxydable, de l'acier revĂȘtu ou une bande en alliage de cuivre ou en aluminium est revĂȘtu d'un ou plusieurs films dans un procĂ©dĂ© continu si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvant est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an, la valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3. En cas d'utilisation d'une technique permettant la rĂ©utilisation du solvant rĂ©cupĂ©rĂ©, la valeur limite d'Ă©mission canalisĂ©e, exprimĂ©e en carbone total, est de 150 mg/m3, sauf en cas d'utilisation de produits mentionnĂ©s au c du 7° de l'article 27 ;Pour les installations autorisĂ©es respectivement, Ă compter du 30 dĂ©cembre 2000 et avant le 1er janvier 2001, le flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer respectivement 5 % et 10 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e."31° Atelier de rĂ©paration et d'entretien de vĂ©hicules et d'engins Ă moteur toute activitĂ© industrielle ou commerciale de revĂȘtement de surface ainsi que les activitĂ©s connexes de dĂ©graissage Ă appliquer si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 0,5 tonne par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3. La conformitĂ© Ă cette valeur est dĂ©terminĂ©e sur la base de mesures moyennes quart flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e."32° Fabrication de polystyrĂšne expansĂ© les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "L'exploitant met en Ćuvre des procĂ©dures visant Ă rĂ©duire les Ă©missions de COV de son installation comprenant notamment - l'utilisation de matiĂšres premiĂšres contenant au plus 4 % de COV en masse, lorsque la possibilitĂ© technique existe ;- le recyclage intĂ©gral des chutes de dĂ©coupe ;- l'incorporation optimale de matĂ©riaux usagĂ©s dans les matiĂšres premiĂšres ;- la captation et le traitement des Ă©missions, lorsque la possibilitĂ© technique existe, notamment sur les postes de prĂ©-expansion."33° RevĂȘtement sur vĂ©hicules si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 0,5 tonne par an et infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 15 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "La valeur limite d'Ă©mission de COV non mĂ©thanique dans les rejets canalisĂ©s, exprimĂ©e en carbone total, est de 50 mg/m3. La conformitĂ© Ă cette valeur est dĂ©terminĂ©e sur la base de mesures moyennes quart flux annuel des Ă©missions diffuses ne doit pas dĂ©passer 25 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e."Si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 15 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Les valeurs limites d'Ă©mission totales sont exprimĂ©es en grammes de solvant par mĂštre carrĂ© de surface revĂȘtue et en kilogrammes de solvant Ă©mis par carrosserie d'automobile surface revĂȘtue, indiquĂ©e au tableau ci-dessous, est dĂ©finie comme suit La surface totale de l'aire calculĂ©e sur la base de la surface de revĂȘtement Ă©lectrophorĂ©tique totale et de l'aire de toutes les parties Ă©ventuellement ajoutĂ©es lors d'Ă©tapes successives du traitement qui reçoivent le mĂȘme revĂȘtement que celui utilisĂ© pour le produit en question, ou l'aire totale du produit traitĂ© dans l' de la surface de revĂȘtement Ă©lectrophorĂ©tique est calculĂ©e Ă l'aide de la formule suivante 2 x poids total de la coqueĂ©paisseur moyenne de la tĂŽle x densitĂ© de la tĂŽleCette mĂ©thode est appliquĂ©e Ă©galement pour d'autres parties en conception assistĂ©e par ordinateur ou d'autres mĂ©thodes Ă©quivalentes sont utilisĂ©es pour le calcul de l'aire des autres parties ajoutĂ©es ou de l'aire totale traitĂ©e dans l' le tableau suivant, la valeur limite d'Ă©mission totale se rapporte Ă toutes les Ă©tapes des opĂ©rations qui se dĂ©roulent dans la mĂȘme installation, de l'application par Ă©lectrophorĂšse ou par tout autre procĂ©dĂ© de revĂȘtement jusqu'au polissage de la couche de finition, ainsi qu'aux solvants utilisĂ©s pour le nettoyage du matĂ©riel, y compris la zone de pulvĂ©risation et autre Ă©quipement fixe, tant pendant la durĂ©e de production qu'en dehors de celle-ci. La valeur limite d'Ă©mission totale est exprimĂ©e en poids total de composĂ©s organiques par mĂštre carrĂ© de surface revĂȘtue et en masse totale de composĂ©s organiques par carrosserie d'automobile DE PRODUCTION production annuelle du produit traitĂ©VALEUR LIMITE D'ĂMISSION TOTALEInstallations autorisĂ©es Ă compter du 30 dĂ©cembre 2000Installations autorisĂ©e avant le 1er janvier 2001RevĂȘtement d'automobiles neuves45 g/mÂČ ou 1,3 kg/carrosserie + 33 g/mÂČ60 g/mÂČ ou 1,9 kg/carrosserie + 41 g/mÂȆ5000 monocoque ou > 3500 chĂąssis90 g/mÂČ ou 1,5 kg/carrosserie + 70 g/mÂČ90 g/mÂČ ou 1,5 kg/carrosserie + 70 g/mÂČRevĂȘtement de cabines de camion neuves†5000 > 500065 g/mÂČ 55 g/mÂČ85 g/mÂČ 75 g/mÂČRevĂȘtement de camionnettes et camions neufs†2500 > 250090 g/mÂČ 70 g/mÂČ120 g/mÂČ 90 g/mÂČRevĂȘtement d'autobus neufs†2000 > 2000210 150290 22534° Extraction d'huiles vĂ©gĂ©tales et de graisses animales et activitĂ©s de raffinage d'huile vĂ©gĂ©tale toute activitĂ© d'extraction d'huile vĂ©gĂ©tale Ă partir de graines et d'autres matiĂšres vĂ©gĂ©tales, le traitement de rĂ©sidus secs destinĂ©s Ă la production d'aliments pour animaux, la purification de graisses et d'huiles vĂ©gĂ©tales dĂ©rivĂ©es de graines, de matiĂšre vĂ©gĂ©tale et/ou de matiĂšres animales si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 10 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite d'Ă©mission totale des Ă©missions de COV non mĂ©thanique figure dans le tableau ci-dessous pour diffĂ©rents types de produits DE MATIĂRE TRAITĂE 1VALEUR LIMITE D'ĂMISSION totale de cov par tonne de matiĂšre traitĂ©e 1Graisse animale1,5 kg/tonneRicin3 kg/tonneColza1 kg/tonneTournesol1 kg/tonneSoja broyage normal0,8 kg/tonneSoja flocons blancs1,2 kg/tonneAutres graines et autres matiĂšres vĂ©gĂ©tales3 kg/tonne 2 3 41 IntitulĂ© modifiĂ© par arrĂȘtĂ© du 2 mai 2002, art. 4-I et 4-II.2 Pour les installations transformant des lots sĂ©parĂ©s, les valeurs limites d'Ă©mission sont fixĂ©es au cas par cas en recourant aux meilleures techniques disponibles.3 Pour les procĂ©dĂ©s de fractionnement, Ă l'exception de la dĂ©mucilagination Ă©limination des matiĂšres gommeuses de l'huile, le total des Ă©missions est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 1,5 kg/tonne.4 Pour la dĂ©mucilagination, le total des Ă©missions est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 4 kg/ Travail du cuir si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 10 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes "Si la consommation de solvants est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 25 tonnes par an, le total des Ă©missions de COV ne doit pas dĂ©passer 85 grammes par mĂštre carrĂ© de produit fabriquĂ© ;Si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 25 tonnes par an, le total des Ă©missions de COV ne doit pas dĂ©passer 75 grammes par mĂštre carrĂ© de produit fabriquĂ©."Par exception aux prescriptions ci-dessus, pour les activitĂ©s de revĂȘtement du cuir dans l'ameublement et de certains produits en cuir utilisĂ©s comme petits articles de consommation tels que les sacs, les ceintures, les portefeuilles, etc., si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 10 tonnes par an, le total des Ă©missions de COV ne doit pas dĂ©passer 150 grammes par mĂštre carrĂ© de produit Nettoyage de surfacesToute activitĂ© de nettoyage ou de dĂ©graissage de surfaces utilisant des liquides organohalogĂ©nĂ©s ou des solvants organiques. Une activitĂ© de nettoyage constituĂ©e de plusieurs Ă©tapes se dĂ©roulant avant et aprĂšs une autre activitĂ© est considĂ©rĂ©e comme une seule activitĂ©Si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 2 tonnes par an, les dispositions du premier alinĂ©a du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite exprimĂ©e en carbone total de la concentration globale de l'ensemble des composĂ©s organiques volatils Ă l'exclusion du mĂ©thane est de 75 mg/m3. Le flux annuel des Ă©missions diffuses de ces composĂ©s ne doit en outre pas dĂ©passer 20 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e ; ce taux est ramenĂ© Ă 15 % si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 10 tonnes par la consommation de solvants de mentions de danger H340, H350, H350i, H360D ou H360F ou Ă phrase de risque R 45, R 46, R 49, R 60, R 61 ou halogĂ©nĂ©s de mentions de danger H341 ou H351 ou Ă©tiquetĂ©s R40 ou R68 est supĂ©rieure Ă 1 tonne par an, les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a du c du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes La valeur limite de la concentration globale des solvants de mentions de danger H340, H350, H350i, H360D ou H360F ou Ă phrase de risque R 45, R 46, R 49, R 60, R 61, exprimĂ©e en masse de la somme des diffĂ©rents composĂ©s, est de 2 mg/m3. La valeur limite de la concentration globale des solvants halogĂ©nĂ©s de mentions de danger H341 ou H351 ou Ă©tiquetĂ©s R40 ou R68, exprimĂ©e en masse de la somme des diffĂ©rents composĂ©s, est de 20 mg/m3. Le flux annuel des Ă©missions diffuses de ces solvants ne doit en outre pas dĂ©passer 15 % de la quantitĂ© de solvants utilisĂ©e ; ce taux est ramenĂ© Ă 10 % si la consommation de solvants est supĂ©rieure Ă 5 tonnes par Fabrication de panneaux Ă base de bois panneaux de particules orientĂ©es, panneaux d'agglomĂ©rĂ© ou panneaux de fibres si la capacitĂ© de production est supĂ©rieure Ă 600 m3 par jour. Les niveaux d'oxygĂšne de rĂ©fĂ©rence sont les suivants Source d'Ă©missions Niveau d'oxygĂšne de rĂ©fĂ©rence Les sĂ©choirs directs pour panneaux de particules ou panneaux Ă lamelles orientĂ©es OSB, seuls ou en association avec la presse 18 % d'oxygĂšne en volume Toutes autres sources Pas de correction pour l'oxygĂšneLes valeurs d'Ă©mission sont exprimĂ©es en mg/ Nm3 sur gaz secs valeur moyenne de trois mesures consĂ©cutives d'au moins 30 minutes chacune 1. Les dispositions du a du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Pour le COVT, les Ă©missions respectent les valeurs limites suivantes Produit Valeur limite d'Ă©mission Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques du sĂ©choir seul et pour les Ă©missions atmosphĂ©riques combinĂ©es et traitĂ©es du sĂ©choir et de la presse Panneaux de particules qui n'utilisent pas du pin comme matiĂšre premiĂšre principale 200 Panneaux Ă lamelles orientĂ©es OSB 400 Panneaux de fibre 120 Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques de la presse - 100 Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques provenant d'un sĂ©choir d'imprĂ©gnation du papier - 30L'exploitant peut solliciter une dĂ©rogation permettant de fixer des valeurs limites d'Ă©mission qui excĂšdent ces niveaux d'Ă©mission. Cette demande est formulĂ©e et instruite dans les formes prĂ©vues au I de l'article L. 515-29 du code de l'environnement et dans les dispositions rĂ©glementaires prises pour son application. Pour ce qui concerne le formaldĂ©hyde, les dispositions du b et du c du 7° de l'article 27 sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Pour le formaldĂ©hyde, les Ă©missions respectent les valeurs limites suivantes Produit Valeur limite d'Ă©mission Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques du sĂ©choir seul et pour les Ă©missions atmosphĂ©riques combinĂ©es et traitĂ©es du sĂ©choir et de la presse Panneaux de particules qui utilisent presque exclusivement du bois de rĂ©cupĂ©ration 15 Autres panneaux de particules 10 Panneaux Ă lamelles orientĂ©es OSB 20 Panneaux de fibre 15 Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques de la presse - 15 Pour les Ă©missions atmosphĂ©riques provenant d'un sĂ©choir d'imprĂ©gnation du papier - 10L'exploitant peut solliciter une dĂ©rogation permettant de fixer des valeurs limites d'Ă©mission qui excĂšdent ces niveaux d'Ă©mission. Cette demande est formulĂ©e et instruite dans les formes prĂ©vues au I de l'article L. 515-29 du code de l'environnement et dans les dispositions rĂ©glementaires prises pour son application.
Your new post is loading... Your new post is loading... Changement climatique les forĂȘts françaises Ă l'Ă©preuve de la sĂ©cheresse Les sĂ©cheresses rĂ©pĂ©tĂ©es des derniĂšres annĂ©es, liĂ©es au rĂ©chauffement climatique, ont des rĂ©percussions sur la santĂ© des forĂȘts dans le monde. En France, les forestiers de l'ONF se mobilisent face aux fortes mortalitĂ©s de plusieurs essences. ONF, 14/08/2019 Pour votre sĂ©curitĂ© Les arbres malades portent trĂšs souvent des branches mortes qui peuvent tomber Ă tout moment. Tenez-vous Ă©loignĂ©s de ces arbres. Des chemins ou routes peuvent ĂȘtre encombrĂ©s par la chute de bois morts ou branches volumineuses qui ne peuvent ĂȘtre manipulĂ©es. Ne prenez aucun risque Ă vouloir les dĂ©gager. Contactez la commune. Les arbres malades coupĂ©s sont stockĂ©s en bord de route. Ne montez pas sur ces piles de bois, cela est trĂšs dangereux. [Image] Les correspondants-observateurs du DĂ©partement santĂ© des forĂȘts Ă©tablissent des fiches d'observation lorsqu'ils constatent des dĂ©gĂąts liĂ©s Ă la sĂ©cheresse. - CrĂ©dit DSF Lorraine. Protection juridique des arbres les insectes sont leurs alliĂ©s On le sait peu, lâarticle L-411-1 du Code de lâenvironnement interdit lâaltĂ©ration, la dĂ©gradation ou la destruction des aires de repos ou des sites de reproduction des espĂšces protĂ©gĂ©es. Un puissant levier juridique pour la protection de certains arbres qui constituent ces aires de repos ou sites de reproduction. Par HervĂ© BOGGIO. - 19 aoĂ»t 2022 "Mis Ă part certains promoteurs et les spĂ©cialistes du droit de lâenvironnement, peu de gens ont entendu parler de lâarticle L-411-1 du Code de lâenvironnement. Ce texte protĂšge les aires de repos ou des sites de reproduction des espĂšces protĂ©gĂ©es lesquelles sont, pour lâessentiel des oiseaux, dont la liste des espĂšces protĂ©gĂ©e est fixĂ©e selon un arrĂȘtĂ© du 29 octobre 2009, toutes les espĂšces de chauves-souris ou encore certains colĂ©optĂšres comme, par exemple, la lucarne cerf-volant, le scarabĂ©e pique-prune ou le grand capricorne." ... Une autoroute dĂ©viĂ©e Parmi les exemples plus spectaculaires encore dâutilisation de lâarticle L-411-1, lâhistoire des scarabĂ©es pique-prune qui ont dĂ©tournĂ© le tracĂ© dâun projet dâautoroute ⊠"Lâhistoire se dĂ©roule entre Alençon et Tours oĂč, entre 1996 Ă 2004, les scarabĂ©es pique-prune ont bloquĂ© le chantier de lâautoroute A28. En effet, la rĂ©alisation de cette voie aurait nĂ©cessitĂ© des arrachages de vieux feuillus, habitats privilĂ©giĂ©s de ces colĂ©optĂšres. Car ceux-ci vivent dans les creux et fissures de vieux arbres feuillus, comme les chĂȘnes, les frĂȘnes tĂȘtards, les hĂȘtres, les tilleuls ou encore les chĂątaigniers. Ils sont casaniers, ne sortant que trĂšs peu et se nourrissent de petits champignons qui poussent Ă lâintĂ©rieur des vieux troncs. Figurez-vous quâaprĂšs une bataille juridique Ă©pique, le tracĂ© de cette autoroute a Ă©tĂ© revu plus au nord, pour laisser intact les scarabĂ©es pique-prune et, par voie de consĂ©quence, les trĂšs nombreux vieux arbres qui les abritaient. Ă ceux qui estimeront disproportionnĂ©e cette rĂ©vision dâun tracĂ© autoroutier du seul fait de la prĂ©sence de colĂ©optĂšres de quelques centimĂštres, les entomologistes apportent un Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse La Nature est une horloge dont les insectes sont lâun des plus petits rouages ». Et dans le cas dâespĂšce, les arbres en sont les aiguilles !" [Image] Les arbres, par nature habitat principal de certaines espĂšces protĂ©gĂ©es, peuvent profiter de la protection juridique dont bĂ©nĂ©ficient ces espĂšces. Photo archives RL /Thierry SANCHIS Haute-Loire le changement climatique impacte la flore sauvage La capacitĂ© dâadaptation de la flore sauvage est mise Ă rude Ă©preuve par le bouleversement climatique en cours et lâemprise humaine sur la terre. En Haute-Loire, le phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement visible dans le massif du MĂ©zenc, oĂč le sĂ©neçon leucophylle est surveillĂ© de prĂšs par les botanistes du conservatoire de Chavaniac-Lafayette. [Image] Le stress hydrique provoque des embolies gazeuses sur les arbres, qui meurent progressivement. CrĂ©dit Jeanne Le Borgne - NDĂ Pour en savoir plus SĂ©cheresse et embolie gazeuse chez les arbres INRAE INSTIT, Lâembolie gazeuse reprĂ©sente une des causes principales de la mortalitĂ© des arbres lors de sĂ©cheresses sĂ©vĂšres. Lâembolie gazeuse est une consĂ©quence de la cavitation, câest-Ă -dire une entrĂ©e dâair dans le circuit de circulation dâeau des arbres, ce qui entraĂźne la rupture de ce circuit. Dans un contexte de rĂ©chauffement climatique, ce dysfonctionnement hydraulique est devenu un sujet de prĂ©occupation majeur. Les chercheurs d'INRAE ont rĂ©alisĂ© plusieurs avancĂ©es marquantes dans lâĂ©tude de ce phĂ©nomĂšne. La RĂ©union. Autour du colĂ©optĂšre, le flou divise APICULTURE. Depuis prĂšs d'un mois, le colĂ©optĂšre inquiĂšte les professionnels apicoles et les autoritĂ©s sanitaires. Sa prĂ©sence sur l'Ăźle est un Ă cause de la sĂ©cheresse, les arbres sont plus vulnĂ©rables aux maladies et aux parasites "Les arbres souffrent aussi de la sĂ©cheresse et des fortes chaleurs. MĂȘme dans le nord de la France, prĂšs d'Amiens, les arbres ont soif et se dĂ©barrassent de leurs feuilles pour Ă©conomiser l'eau." Par Sandy Dauphin PubliĂ© le lundi 15 aoĂ»t 2022 "... Quand l'arbre se met en mode "Ă©conomie d'Ă©nergie", il stoppe sa croissance. "Dans le contexte de rĂ©chauffement climatique, avec des sĂ©cheresses Ă rĂ©pĂ©tition, il faut s'attendre Ă avoir des arbres plus petits Ă l'avenir. l'aspect de nos forĂȘts va changer", ajoute Guillaume Decocque. Les Ă©picĂ©as n'aiment pas la sĂ©cheresse L'arbre peut survivre Ă une sĂ©cheresse estivale, le problĂšme c'est surtout l'enchaĂźnement des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes d'une annĂ©e sur l'autre qui le menace. Comme l'organisme humain, Ă force, l'arbre a plus de mal Ă se remettre des Ă©pisodes caniculaires et du manque d'eau. Il s'affaiblit et devient plus vulnĂ©rable aux maladies et aux parasites. C'est le cas des Ă©picĂ©as. Partout en France y compris dans le bois de Fau Timone, ce rĂ©sineux est attaquĂ© par un insecte, le scolyte qui creuse des galeries sous l'Ă©corce. Or un arbre sans Ă©corce est un arbre condamnĂ© Ă plus ou moins brĂšve Ă©chĂ©ance." ... La fabrique de l'agronomie - De 1945 Ă nos jours Quae-Open Des livres scientifiques en libre accĂšs Depuis la Seconde Guerre mondiale, lâagronomie est devenue une discipline scientifique et technique Ă part entiĂšre, qui appuie le raisonnement des pratiques de production vĂ©gĂ©tale. Conçue initialement comme application de la chimie agricole et de la physiologie vĂ©gĂ©tale, elle a dĂ©veloppĂ© ses propres concepts et Ă©tendu son domaine, en intĂ©grant les savoirs issus de nombreuses autres disciplines. Elle sâest aussi construite en Ă©tudiant les pratiques des agriculteurs et des autres acteurs de lâespace rural. Ces Ă©volutions lui ont permis de renouveler son utilitĂ©, en rĂ©pondant aux nouveaux enjeux auxquels lâagriculture nâa cessĂ© dâĂȘtre sâest opĂ©rĂ©e cette construction ? Quels en ont Ă©tĂ© les processus, les Ă©tapes et les acteurs ? En analysant la maniĂšre dont lâagronomie sâest façonnĂ©e en France, du milieu du xxe siĂšcle Ă nos jours, La Fabrique de lâagronomie vise Ă Ă©clairer lâavenir et Ă susciter des rĂ©flexions utiles sur les conditions de son dĂ©veloppement dans les prochaines ouvrage sur lâĂ©volution de la discipline sâadresse notamment aux agronomes de tous mĂ©tiers confrontĂ©s aux dĂ©fis Ă venir, quâils soient Ă©tudiants, actifs ou retraitĂ©s. Jean Boiffin coordination Ă©ditoriale, Thierry DorĂ© coordination Ă©ditoriale, François Kockmann coordination Ă©ditoriale, François Papy coordination Ă©ditoriale, Philippe PrĂ©vost coordination Ă©ditoriale Via LoĂŻc Lepiniec La sĂ©cheresse transforme nos jardins "Il faudra adapter certains types de vĂ©gĂ©tation dans un futur proche" - Le mercure va de nouveau sâaffoler Ă partir de ce mercredi, avec une hausse des tempĂ©ratures et une vague de chaleu GĂ©raldine Mosna-Savoye On peut trĂšs bien glander devant Netflix et sâinterroger en mĂȘme temps sur comment sâaccomplir » Sur France Culture, la journaliste explore les impensĂ©s du quotidien et lâindividualisme de notre Ă©poque en questionnant Ă peu prĂšs tout Ă lâaune de la mĂ©thode philosophique. par ClĂ©mence Mary publiĂ© le 29 juillet 2022 Ă 20h30 "Anti-manuel de dĂ©veloppement personnel 1/5 Se sentir mieux dans sa vie⊠Jamais terminĂ©e, cette injonction peut ĂȘtre un peu angoissante. Pour explorer les chemins vers le feel good» sans tomber dans la solution miracle, LibĂ©ration convie philosophes, jardinier et hypnothĂ©rapeute Ă partager leurs expĂ©riences⊠garanties sans injonction Ă ĂȘtre une personne heureuse et zen Ă tout prix." ... CrĂ©dit image Flore-Ael Surun/Tendance Floue Un aigle ibĂ©rique, un des rapaces les plus rares au monde, pourrait avoir passĂ© quelques jours Ă Alleyras Haute-Loire Par Pierre HĂ©brard dans La Montagne - 6 aoĂ»t 2022 Les zones sauvages des gorges de lâAllier altiligĂ©riennes pourraient avoir accueilli, quelques jours en juillet, lâun des rapaces les plus rares au monde un aigle ibĂ©rique. Un aigle impĂ©rial ibĂ©rique, ou aigle ibĂ©rique Aquila adalberti, lâun des rapaces les plus rares dâEurope, voire du monde seulement 400 couples recensĂ©s sur la pĂ©ninsule ibĂ©rique et au nord du Maroc, pourrait bien avoir fait une escale en Haute-Loire, courant juillet. Câest en tout cas ce que dĂ©fend le naturaliste Philippe Cochet, ancien expert au Conseil scientifique rĂ©gional du patrimoine naturel Auvergne et ornithologue avisĂ© depuis 50 ans. Une observation quâil prĂ©sente photos Ă lâappui. Habitant Alleyras, il a remarquĂ© lâoiseau lors dâune sortie naturaliste dans la partie amont de la commune, sur le site Natura 2000 des Gorges de lâAllier. Une partie trĂšs sauvage, sans route. Câest un oiseau qui craint le dĂ©rangement. Je lâai vu un soir. Je suis retournĂ© sur les lieux le lendemain et par chance, je lâai revu. Je lâai observĂ© deux ou trois fois en tout. Il est restĂ© quelques jours. La derniĂšre fois que je lâai vu, il Ă©tait midi, il a pris des courants ascendants, est montĂ© trĂšs haut dans le ciel pour partir vers le sud. La premiĂšre observation en Auvergne Pour prĂ©ciser ses observations, lâornithologue a pris de nombreux clichĂ©s du rapace. Certains ayant des cĂŽnes de sapins pectinĂ©s en second plan, preuve que la photo nâa pas Ă©tĂ© prise en Espagne. Pour lui, il nây a pas de doute, il sâagit, dâaprĂšs la couleur des plumes, dâun jeune aigle ibĂ©rique se trouvant dans sa deuxiĂšme ou troisiĂšme annĂ©e. Jâavais dĂ©jĂ observĂ© lâespĂšce en Andalousie. » Les adultes sont trĂšs sombres, tout noir avec des Ă©paulettes blanches. Mais lâimmature est trĂšs diffĂ©rent il est foncĂ© sur le dos et lâensemble de son poitrail est de couleur isabelle un jaune orangĂ© grisĂątre. CâĂ©tait le seul possible. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Ă ces couleurs caractĂ©ristiques sâajoutaient dâautres points clefs une forme dâaigle, avec des ailes longues et larges, une queue longue et carrĂ©e. Et Ă la diffĂ©rence de la buse, une tĂȘte proĂ©minente, des rĂ©miges digitĂ©es en bout dâailes et surtout, environ 1 m dâenvergure de plus. Un aigle ibĂ©rique fait entre 1,90 et 2,20 m dâenvergure pour 3,5 Ă 4,5 kg », ajoute Philippe Cochet. Et il nâest selon lui, pas non plus comparable Ă un aigle royal avec lequel il pourrait ĂȘtre confondu adulte lâaigle royal immature a deux petites taches blanches sous les ailes et a le dessous de la queue blanc Ă bout noir. » Habitat. La population dâaigle ibĂ©rique, dâenviron 400 couples, est localisĂ©e sur lâEspagne, le Portugal et le nord ouest de lâAfrique. Il niche dans les arbres. Alimentation. En Espagne, son alimentation de base est constituĂ©e de lapins. Il peut aussi manger des oiseaux, des insectes, les charognes, des reptiles⊠Et il peut Ă©galement prendre des poissons. Il est trĂšs opportuniste. Mais il ne peut sâattaquer quâĂ des petites proies. » En danger. Lâaigle ibĂ©rique est classĂ© comme espĂšce protĂ©gĂ©e, car en danger et vulnĂ©rable. Une observation en attente d'homologation Dâautres Ă©lĂ©ments, relevant plus du comportement de ce rapace, poussent le naturaliste vers la conclusion quâil ne peut sâagir que dâun aigle ibĂ©rique. Ă commencer par le lieu dâobservation lâaigle royal niche plutĂŽt dans les zones rocheuses. Lâaigle ibĂ©rique sur les plateaux, les territoires Ă basse altitude, dans les arbres. Câest une espĂšce sĂ©dentaire. Elle atteint sa maturitĂ© sexuelle vers 6-7 ans et dispose dâune espĂ©rance de vie de 45 ans. Les couples se forment Ă vie et les jeunes se dĂ©placent peu, explique Philippe Cochet. Mais dans le lot, des immatures, plus tĂ©mĂ©raires, vont, un temps, explorer des territoires plus lointains. Un oiseau venant de lâAndalousie a ainsi Ă©tĂ© observĂ© Ă km de chez lui, en Libye. » La pĂ©riode oĂč ces immatures tĂ©mĂ©raires se dĂ©placent est gĂ©nĂ©ralement comprise entre juin et octobre. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© en juillet, les dates collent. En plus câest un rapace qui se dĂ©place quand les conditions lui sont favorables il utilise les courants dâair chauds ascendants, comme les vautours. Cette annĂ©e, il a fait chaud, cela pourrait expliquer quâil soit venu jusquâici. » Un voyage trĂšs rare, insiste Philippe Cochet Depuis le XIXe siĂšcle, seuls neuf aigles ibĂ©riques ont Ă©tĂ© vus dans les PyrĂ©nĂ©es et deux en Camargue. Avec celui-ci, on arriverait Ă douze individus observĂ©s en France. Et ce serait le premier dans le Massif Central et en Auvergne, Ă 700 km des premiers couples reproducteurs. Reste maintenant au naturaliste Ă faire valider son observation. Cela doit se faire par le ComitĂ© dâhomologation national », qui tient Ă jour une base de donnĂ©es sur les espĂšces occasionnelles en France. Pierre HĂ©brard [Image] Alleyras. Observation aigle ibĂ©rique immature, espĂšce rare et en danger. Pierre HĂ©brard Sur un plan de panicaut Au fond du jardin dans une plate-bande, il y a un plan de panicaut, un seul avec une douzaine d'inflorescences. C'est Eryngium planum, le Panicaut Ă feuilles planes, une plante vivace d'une belle couleur bleue. On l'appelle communĂ©ment le chardo Pourquoi cet insecte trĂšs connu dans le sud de la France, se fait entendre Ă Grenoble ? Actu Grenoble Depuis prĂšs d'une dizaine d'annĂ©es, les cigales sont arrivĂ©es Ă Grenoble. Une mutation gĂ©ographique qui ne cesse de s'accĂ©lĂ©rer avec le rĂ©chauffement climatique. Par Ugo Maillard PubliĂ© le 1 AoĂ»t 22 "Pour les habitants de Grenoble et de lâIsĂšre, elle Ă©tait le signe que la mer MĂ©diterranĂ©e sâapprochait. La cigale est, depuis environ 10 ans, prĂ©sente dans le dĂ©partement. Les spĂ©cialistes ne recensaient alors quâune espĂšce mais aujourdâhui, on estime le nombre dâespĂšces de cigales Ă neuf. Une Ă©volution qui nâest pas le fruit du hasard mais bien celui du rĂ©chauffement climatique. On vous dit tout sur la dĂ©rive faunique » qui bouleverse la biodiversitĂ© Ă Grenoble." ... [Image] "Principale espĂšce de cigales prĂ©sente en IsĂšre, la cigale rouge, mesurant 45 mm, est reconnaissable de par son bruit continu pouvant atteindre les 90 dĂ©cibels." - NDĂ Image via Tibicina haematodes, la cigale rouge â WikipĂ©dia Juillet 2022 devient le second mois le plus sec jamais enregistrĂ© Le mois qui vient de sâĂ©couler est au second rang des mois les plus secs tous mois confondus » en France depuis le dĂ©but des mesures, en 1958, selon MĂ©tĂ©o-France. Câest aussi le mois de juillet le plus sec jamais enregistrĂ©. ClairiĂšres La clairiĂšre est un centre oĂč lâon ne peut pas toujours pĂ©nĂ©trer ; de la lisiĂšre, on la regarde, et lâapparition de quelques traces dâanimaux nâaide guĂšre Ă franchir ce pas. Câest un autre royaume quâune Ăąme habite et garde. Quelque oiseau nous prĂ©vient et nous invite Ă aller jusquâau point que marquera sa voix. Et⊠PubliĂ© le 24 avril 2017 par SolidaritĂ©s Ămergentes Maria Zambrano, extrait du livre, Les clairiĂšres du bois, publiĂ© en 1992 ForĂȘts Nous ne pouvons pas observer la descente aux enfers sans rien faire » â LibĂ©ration Plus que les incendies de lâĂ©tĂ©, spectaculaires, la rĂ©pĂ©tition des sĂ©cheresses ces derniĂšres annĂ©es entraĂźne le dĂ©pĂ©rissement des forĂȘts françaises, selon Erwin Ulrich, pilote de la mission adaptation au changement climatique de lâONF. par Coralie Schaub publiĂ© le 22 aoĂ»t 2022 "... il est trop tĂŽt pour donner des chiffres, mais cela se comptera en milliers dâhectares de forĂȘts perdus, câest quasiment sĂ»r. Les arbres, affaiblis par la sĂ©cheresse ou les chocs thermiques tels que les canicules, sont plus vulnĂ©rables Ă dâautres stress et aux attaques de ravageurs, insectes ou champignons. Dans cette situation, il suffit dâun seul ravageur pour anĂ©antir une espĂšce en quelques mois ou annĂ©es. Entre 2018 et 2020, câest surtout lâĂ©picĂ©a qui a Ă©tĂ© touchĂ©, ravagĂ© par une Ă©pidĂ©mie de scolytes [un insecte, ndlr] favorisĂ©e par le rĂ©chauffement climatique." ... â ĂpidĂ©mie dans les forĂȘts dâĂ©picĂ©as La situation ne peut que sâaggraver dans les annĂ©es qui viennent » - LâĂ©pidĂ©mie, dĂ»e au scolyte, qui ravage actuellement les Ă©picĂ©as de lâest de la France nâest quâun dĂ©but, selon le chercheur en Ă©cologie forestiĂšre HervĂ© Jactel. Les forĂȘts doivent ĂȘtre repensĂ©es pour mieux rĂ©sister Ă lâinvasion des insectes, y compris exotiques. [Image] Dans la forĂȘt de Fontainebleau, le 8 juillet. Cyril Zannettacci/Vu pour LibĂ©ration Le lendemain de la photo, câĂ©tait la ruĂ©e » lâ instagrammabilitĂ© » des lieux touristiques, une aubaine et une malĂ©diction Les rĂ©seaux, et notamment Instagram, permettent dâavoir une visibilitĂ©, mais encouragent aussi le mimĂ©tisme. Quitte Ă tomber, pour certains lieux rendus cĂ©lĂšbres par une photo spectaculaire, dans le surtourisme. Par Gilles RofNans-les-Pins Var et Valensole Alpes-de-Haute-Provence, envoyĂ© spĂ©cial et ClĂ©ment Guillou PubliĂ© le 19 aoĂ»t 2022 Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s [Image] Des touristes asiatiques se prennent en photo et en selfie dans un champ de lavande, sur le plateau de Valensole Alpes-de-Haute-Provence, en 2015. ZINTZMEYER / ALPACA / Fontenilles. Un insecte exotique bien embarrassant Un jardinier fontenillois dont les arbres sont "attaquĂ©s", ce nâest pas le seul, sâest renseignĂ© et tĂ©moigne "Câest la pĂ©riode de lâannĂ©e durant laquelle on peut le mieux les observer, de mi-juin Ă fin aoĂ»t Restrictions dâeau. Jardin, puits, piscine⊠Quâest-il possible de faire ou de ne pas faire ? Alors quâune quatriĂšme vague de chaleur touche la France, 93 dĂ©partements sont concernĂ©s par des restrictions dâeau. Et ce, Ă diffĂ©rents niveaux. Terrains de sport, puits, jardin⊠Quâest-il est autorisĂ© ou non de faire ? Ouest-France » vous rĂ©pond. PubliĂ© le - NDĂ Carte des arrĂȘtĂ©s au 16/08/2022 arrĂȘtĂ©s publiĂ©s le 15/08/2022 minuit - Propluvia Ils frappent aussi bien le chien que son maĂźtre. Les aoĂ»tats, trĂšs abondants en plein Ă©tĂ©, causent de sĂ©vĂšres dĂ©mangeaisons. Ils peuvent aussi ĂȘtre vecteurs de maladies. Prudence. Par Carole Gamelin PubliĂ© le 14 AoĂ»t 22 Ă 1132 Mon actu "Comme leur nom lâindique, câest leur moment ! Les aoĂ»tats pullulent en plein Ă©tĂ© et sâattaquent aussi bien aux ĂȘtres humains quâaux animaux, notamment les chiens et les lapins. Neotrombicula autumnalis, de son appellation latine, est une larve dâun parasite qui appartient Ă la famille des acariens. Synonyme de dĂ©mangeaisons parfois violentes, la piqĂ»re dâaoĂ»tat fait apparaĂźtre des boutons quâil faut surveiller pour ne pas quâils sâinfectent. Qui peut ĂȘtre piquĂ© ? LâaoĂ»tat est facilement reconnaissable Ă sa couleur rouge. Mais comme il mesure moins dâun millimĂštre, il est difficile de le repĂ©rer Ă lâĆil nu. Des poils ras recouvrent son corps. Il a la particularitĂ© de possĂ©der trois paires de pattes quand il est Ă lâĂ©tat de larve et quatre quand il se dĂ©veloppe. On le trouve principalement dans les herbes, du jardin mais aussi des champs ou des prairies. DâoĂč les piqĂ»res sur les animaux chats, chiens, lapins, certains rongeurs. Il aime aussi coloniser les chevaux ou encore les vaches. Et il nâhĂ©sitera pas Ă sâattaquer Ă vous si vous marchez pieds nus. Câest le sang chaud qui attire les aoĂ»tats mais ils ne sucent pas ce sang ils se nourrissent de fragments de peau. Il nây a pas de contagion du chien vers lâhomme. Comment soulager mon animal ? Si votre chien se lĂšche beaucoup la patte ou se gratte les oreilles, sâil va jusquâĂ se mordre, il y a de grandes chances quâil ait Ă©tĂ© piquĂ© par des aoĂ»tats. Une fois que vous avez Ă©liminĂ© la possibilitĂ© dâun Ă©pillet, il faut que vous examiniez de prĂšs sa patte et ses coussinets ou la zone qui le dĂ©mange. Le vĂ©tĂ©rinaire que nous avons interrogĂ© prĂ©conise de bien nettoyer la patte et les poils qui pourraient ĂȘtre ensanglantĂ©s. Puis dâappliquer un traitement qui va Ă la fois Ă©liminer la prĂ©sence des larves, traiter lâinflammation et protĂ©ger contre les rĂ©cidives. [...] Comment reconnaĂźtre la piqĂ»re dâaoĂ»tat chez lâhomme ? Comme chez le chien, ce sont les larves dâaoĂ»tats qui sâattaquent Ă lâhomme. Mais comment savoir que nos piqĂ»res viennent bien de cet acarien ? Pour cela, il faut regarder attentivement la zone piquĂ©e. Si sont apparus des boutons qui ressemblent Ă des petites papules rougeĂątres bouton au centre dâune zone plus claire, ce sont les aoĂ»tats. Il faut savoir que les larves peuvent rester accrochĂ©es plus de 24h Ă votre peau et que les dĂ©mangeaisons apparaissent quand elles se dĂ©crochent. DĂ©mangeaisons qui peuvent ĂȘtre assez violentes. Courage, il ne faut pas gratter ! Et nâhĂ©sitez pas Ă consulter votre mĂ©decin si vous souffrez plus de trois jours ou que vous dĂ©veloppez une allergie. Pour vous soulager une pommade corticoĂŻde Vous avez Ă©tĂ© piquĂ©. Pour Ă©viter lâapparition de dĂ©mangeaisons aprĂšs lâĂ©ruption cutanĂ©e, il faut dĂ©sinfecter votre peau. Vous pouvez par exemple prendre un bain chaud avec un savon neutre ou un savon de Marseille, puis passer un antiseptique sur vos boutons. On va ensuite procĂ©der comme pour une piqĂ»re dâinsecte », explique ce pharmacien de Rennes. On applique une pommade qui contient de la cortisone sur les boutons. Cela va calmer lâinflammation et lâenvie de se gratter. Si vraiment la tentation de sâarracher la peau est trop forte, on peut aussi complĂ©ter avec un comprimĂ© dâantihistaminique ». Certaines de ces solutions sont disponibles en pharmacie, sans ordonnance. Et pour Ă©viter dâĂȘtre piquĂ©, une recommandation ne vous allongez pas directement dans lâherbe si vous nâĂȘtes pas habillĂ© de la tĂȘte aux pieds ! Pensez drap ou couverture pour vous isoler du sol." Cultiver sans labourer l'agriculture de conservation des sols, une solution pour faire des Ă©conomies de carburant et se passer dâengrais azotĂ©s En Ă©liminant le labour, l'agriculture de conservation des sols pourrait ĂȘtre une solution face Ă la hausse du prix de l'Ă©nergie et aux enjeux environnementaux. Dans la Somme, un agriculteur s'est lancĂ© il y a cin Des abeilles en manque de fleurs Les fleurs sont sĂšches, il nây a plus de nectars, confie Dominique JaunĂątre, apiculteur Ă Dhuizon. LâĂ©pisode de sĂ©cheresse qui touche actuellement le Loir-et-Cher contraint les abeilles Ă aller chercher leur pollen toujours plus loin. PubliĂ© le 10/08/2022 "Pour JĂ©rĂŽme Daubignard, apiculteur et destructeur de nuisibles, le constat est le mĂȘme On a fait une bonne rĂ©colte en juillet mais lĂ tout est sec, il nây aura rien », prĂ©cise-t-il. Et tandis que les tournesols, abattus de chaleur, ont baissĂ© leurs tĂȘtes, les abeilles tentent, elles, de se rafraĂźchir. On leur met de lâeau fraĂźche pour quâelles sâabreuvent mais elles sâĂ©puisent pour refroidir la ruche en battant des ailes », dĂ©taille Dominique JaunĂątre. Quant Ă la reine, par des temps caniculaires, elle arrĂȘte de pondre », prĂ©cise lâapiculteur de Dhuizon." ... - Image Pourquoi les pĂ©riodes de sĂ©cheresse affectent fortement les abeilles ? - SĂ©cheresses et abeilles quelles sont les consĂ©quences ? Et si on laissait des forĂȘts se gĂ©rer toutes seules ? Cela sâappelle des ilots de sĂ©nescence », des bouts de forĂȘts laissĂ©s en libre Ă©volution pour le bien de la biodiversitĂ© et de l'homme. Disruptif âą 4 aoĂ»t 2022 âą Xavier Alix Une proportion significative des arbres est en train de mourir », alerte le microbiologiste Francis Martin Laurent Tillon, responsable biodiversitĂ© de lâOffice National des ForĂȘts, et Francis Martin, microbiologiste spĂ©cialiste de la forĂȘt, sont les invitĂ©s de Christelle RebiĂšre Ă 8h20 pour Ă©voquer l'avenir de nos forĂȘts, aprĂšs la multiplication des incendies cet Ă©tĂ©. France InterPodcasts L'invitĂ© de 8h20 le grand entretien, ... Les arbres n'ont plus assez d'eau La France comte presque 17 millions d'hectares de forĂȘts, soit un tiers de son territoire, et la situation est compliquĂ©e par le rĂ©chauffement climatique et les incendies de cette annĂ©e. Les arbres transpirent "Un chĂȘne adulte va pomper dans le sol jusqu'Ă 1000 litres d'eau par jour, les arbres ont donc besoin d'avoir une quantitĂ© d'eau dans le sol extrĂȘmement importante" , explique le microbiologiste et spĂ©cialiste de la forĂȘt Francis Martin. "C'est dans cette eau que l'arbre va puiser ses Ă©lĂ©ments nutritifs. Partout oĂč on se promĂšne, on constate des dĂ©pĂ©rissements extrĂȘmement importants, et une proportion significative des arbres et en train de mourir. Ils souffrent Ă©normĂ©ment." Est-ce que l'Ă©quilibre de nos forĂȘts est rompu ? "En tout cas il est dĂ©licat Ă trouver. Ca va dĂ©pendre des Ă©cosystĂšmes forestiers" , rĂ©pond Laurent Tillon, responsable biodiversitĂ© de lâOffice National des ForĂȘts. PrivĂ©s d'eau en assez grande quantitĂ©, le systĂšme immunitaire des arbres est affaibli, ce qui favorise l'arrivĂ©e de parasites "Ils n'ont plus la capacitĂ© de se dĂ©fendre face aux insectes", ajoute-t-il." ... Les jardins, nouveaux lieux des utopies politiques "Dans le monde entier, citoyens, chercheurs et politiques plantent les graines de la rĂ©volution, assure l'hebdomadaire allemand âDie Zeitâ. Ă coups de sĂ©cateur et de grelinette, ils redĂ©couvrent les jardins pour ce qu'ils sont des espaces de renouveau et d'innovation sociale." Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© dans sa version originale le 12/02/2022. Connaissez-vous l'Ă©pilobe ? Cette plante qui pousse chez nous rĂ©siste Ă la sĂ©cheresse, est mellifĂšre et... comestible La mĂ©tĂ©o actuelle modifie les paysages de certaines rĂ©gions. C'est notamment le cas prĂšs de la Baraque de Fraiture oĂč les Ă©pilobes se rĂ©pandent. Libournais le pissenlit, trĂ©sor insoupçonnĂ© de nos jardins Tout au long de lâĂ©tĂ©, Sud-Ouest » met Ă lâhonneur les herbes folles des jardins en partenariat avec Bruno Wisniewski, fondateur dâADN confĂ©rence, association de dĂ©couverte de la flore du Libournais Par Bruno WisniewskiPubliĂ© le 31/07/2022 "VĂ©ritables rayons de soleil du printemps, les jolies fleurs du pissenlit sont encore trop souvent chassĂ©es par les jardiniers soucieux dâavoir une pelouse immaculĂ©e. La tonte rase, loin de lâĂ©liminer, ne fait que renforcer sa prĂ©sence. Et la lutte a-t-elle encore un sens quand on sait quâil est capable de produire des graines toute lâannĂ©e, sans pollinisation ? Une fois quâil sâest invitĂ© dans votre jardin, il ne reste plus quâĂ faire connaissance et lui reconnaĂźtre quelques pissenlit est une star de la cuisine sauvage salade, omelette de boutons floraux, gelĂ©e de fleurs, sirop⊠avec toujours cette lĂ©gĂšre amertume qui le caractĂ©rise. Quant Ă ses propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales, elles sont inscrites dans son nom le pisse-en-lit. Activateur de la diurĂšse Ă©limination dâurine, il fait partie des plantes dĂ©tox » qui facilitent lâĂ©limination des fleur est aussi une ressource prĂ©cieuse pour la biodiversitĂ©. Ă lâheure oĂč les insectes nâont jamais Ă©tĂ© aussi menacĂ©s, ses capitules jaunes dâor sont un atout essentiel pour leur survie. Avant de le consommer par la racine, pourquoi ne pas contempler la diversitĂ© quâil nourrit ; diversitĂ© qui, en retour, nous rend des services insoupçonnĂ©s ?" [Image] Les vertus mĂ©dicinales du pissenlit sont inscrites dans son nom pisse-en-lit CrĂ©dit photo Ămilie Drouinaud
Avoir un espace vert propre Ă la maison ou partout ailleurs demande un entretien quotidien et un investissement permanent. Le plus difficile nâest pas seulement de dĂ©penser constamment pour les machines mais ce sont les efforts physiques que vous fournissez chaque jour pour le travail. MĂȘme dans une plantation vous prenez Ă©normĂ©ment de temps Ă arracher les mauvaises herbes avec des outils. Au final prendre soin de son jardin devient une corvĂ©e et nombreux sont ceux qui abandonnent et nĂ©gligent cet espace vert. Pour mettre fin Ă toute cette corvĂ©e vous ferez mieux dâutiliser les produits liquides Ă base de glyphosate trĂšs efficace dans la lutte contre la poussĂ©e de lâherbe. En outre, il y a plusieurs concepteurs qui se sont lancĂ©s dans la fabrication de ce produit et nous vous proposons de prendre lâherbicide dĂ©sherbant Total Glyphosate 5l pour rĂ©soudre tous vos problĂšmes dâ dĂ©sherbant Total Glyphosate 5l est-il recommandĂ©?Câest un produit qui est tout Ă fait recommandĂ© pour tout le monde propriĂ©taire dâun espace vert dans la maison, dans une plantation ou dans une entreprise. Ce produit a tout dâabord un prix trĂšs abordable qui pourrait faire en sorte que toutes les bourses en profitent sans se ruiner. Il change complĂštement de ces machines qui consomment et qui donnent trop de fils Ă retordre Ă ses utilisateurs. Câest un modĂšle ultra-concentrĂ© qui est performant et qui enlĂšve rapidement les herbes aprĂšs quelques minutes seulement dâapplications. Si vous avez un large espace vert il est tout Ă fait compatible et prĂšs Ă vous aider grĂące Ă sa grande contenance. Il fonctionne en toutes les saisons et permet dâenlever toutes les plantes et les herbes inutiles mĂȘme quand il fait froid. Câest un dĂ©sherbant qui est fait pour tous types dâemplois de culture ou de avantages et inconvĂ©niants de l'herbicide dĂ©sherbant Total Glyphosate 5lExtrĂȘmement puissantPour tous les types de plantesPrix de vente abordableGrande efficacitĂ©RĂ©sultats rapidesLarge contenanceNon toxique ni irritantFacile Ă utiliserProduit dangereuxEfficacitĂ© provisoireVoir le prix le plus basResponsable jardinier dans une entreprise de la place je me dois dâutiliser les produits adĂ©quats et efficaces pour la satisfaction de mes clients. Jâutilisais plusieurs outils et dâautres produits pour enlever les parasites et les herbes chez mes clients mais cela me prenait trop de temps sans compter les efforts quâil fallait fournir tous les jours. Pour me soulager dans le travail et garder mon efficacitĂ© jâai dĂ» acheter trĂšs vite le dĂ©sherbant glyphosate qui a fait lâobjet dâune publicitĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision. Ce produit est vraiment trĂšs efficace et il est mĂȘme devenu incontournable pour moi. Je mâen sers tous les jours et je nâemporte mĂȘme plus mes outils quand je vais en intervention chez un client. AprĂšs une simple pulvĂ©risation de ce produit sur un espace vert toutes les mauvaises herbes disparaissent rapidement. Depuis que je travaille avec ce produit je ressens un certain changement sur mon puissantVous devez songer Ă utiliser ce dĂ©sherbant glyphosate pour exterminer les mauvaises herbes qui fauchent votre jardin ou votre plantation au un produit qui contient un concentrĂ© de glyphosate Ă 360 g/l et qui permet dâavoir une trĂšs grande action sur les herbes indĂ©sirables. Cela peut paraĂźtre incroyable pour un simple liquide de parvenir Ă faire tomber des herbes en quelque temps. Mais une fois que vous aurez utilisĂ© ce produit vous nâaurez plus envie de chercher ailleurs. Il est assez puissant et offre une grande satisfaction Ă tous les utilisateurs. Câest un herbicide qui fait partie des produits les plus puissants dans le monde pour lutter contre les mauvaises herbes. Il dĂ©truit absolument tout sur son passage sans laisser de traces et vous permet de cultiver ou de replanter 7 jours seulement aprĂšs son tous les types de plantesCâest dĂ©licat de travailler avec une machine ou bien un outil pour arracher les mauvaises herbes dans certains endroits. Ceci parce que vous nâavez pas envie de tout arracher et cela peut vous prendre Ă©normĂ©ment de temps pour parvenir Ă trier le bon du mauvais. DĂ©sormais, grĂące au dĂ©sherbant glyphosate tout sera plus facile et plus simple pour vous au quotidien. Câest un produit qui a Ă©tĂ© conçu uniquement dans le but de faire tomber les herbes indĂ©sirables. Il peut donc ĂȘtre utilisĂ© sur tous les types de plantes sans que cela ne vous pose de problĂšme. Il est capable de venir au milieu de plusieurs herbes et de dĂ©truire uniquement la mauvaise herbe tout en laissant les autres en bon Ă©tat. Câest un produit qui prend donc en charge les bourgeons, les orties, les saules, les pissenlits et mĂȘme les vignes sans vous demander le moindre de vente abordableCet herbicide est un produit qui dĂ©fie toute concurrence uniquement grĂące Ă son prix de vente Ă la portĂ©e de toutes les bourses. Pour avoir ce produit vous nâavez pas besoin de vous ruiner comme câest le cas avec les machines Ă couper lâherbe que lâon retrouve un peu partout. Avec ce dĂ©sherbant glyphosate vous faites un trĂšs bon investissement parce que câest un produit Ă usage prolongĂ© et qui ne consomme pas dâĂ©lectricitĂ©. Avec les machines ce sont les dĂ©penses Ă tout moment soit dans les factures de courant soit dans lâachat du carburant pour des modĂšles Ă moteur. Ce dernier vient mettre fin Ă toutes vos dĂ©penses Ă©normes en vous proposant un produit de qualitĂ© dotĂ© dâune extrĂȘme puissance mais Ă petit prix. Il se place au niveau de tout le monde et permet de prendre facilement soin de tous les espaces efficacitĂ©Le dĂ©sherbant glyphosate nâa plus grand-chose Ă prouver auprĂšs de ses consommateurs car il suffit de lâemployer une seule fois pour ne plus le lĂącher. Câest un produit trĂšs efficace qui contrĂŽle les mauvaises herbes vivaces annuelles et mĂȘme les racines profondes. Vous avez besoin de seulement 24 ml par litre dâeau pour parvenir Ă traiter une grande surface de 40 mĂštres carrĂ© en Ă©vitant de pulvĂ©riser sur les herbes dĂ©sirables. Il suffit dâune seule application pour quâau bout de quelques jours seulement vous commencez Ă voir les effets sur les mauvaises herbes. En effet, aprĂšs trois Ă quatre jours vous allez constater que les herbes sont devenues jaunes ou complĂštement mortes. Il faut tout de mĂȘme prĂ©ciser que lâefficacitĂ© de ce produit dĂ©pend aussi de la qualitĂ© de la mauvaise herbe et du climat quâil fait. Parce que câest un herbicide qui est beaucoup plus rapide dans son fonctionnement lorsque le climat est rapidesCâest assez impressionnant de voir Ă quel point un simple produit rĂ©sultant dâune composition chimique peut dĂ©truire la mauvaise herbe. Quelle que soit la taille de lâherbe que vous avez Ă dĂ©truire ce produit pourra facilement sâen charger sans aucune difficultĂ©. Il est trĂšs rapide dans son action et ne demande pas lâutilisation dâune grande quantitĂ© de produit pour y parvenir. Dâailleurs, câest un herbicide que vous devez dâabord diluer avec un peu dâeau avant de le pulvĂ©riser sur lâĂ©tendue de votre espace vert. Vous verrez rapidement les rĂ©sultats de ce produit en fonction de la saison pendant laquelle vous lâavez appliquĂ©. En plus, il ne laisse aucun rĂ©sidu sur le sol pouvant empĂȘcher de cultiver ou de replanter une semaine aprĂšs son contenanceOn ne peut pas faire le tour de ce produit sans parler de sa contenance qui est un Ă©lĂ©ment trĂšs important capable de convaincre nâimporte quel utilisateur. Vu que câest un produit liquide que vous devez prĂ©lever Ă chaque fois pour le sol il est important dâen avoir en grande quantitĂ©. Câest exactement ce que vous offre ce concepteur avec le dĂ©sherbant glyphosate dâune grande contenance de 5 litres. Câest pour cette raison quâon parle de produit Ă©conomique et bĂ©nĂ©fique pour les personnes moins nanties. Avec cette quantitĂ© dâherbicides vous en avez au moins pour plusieurs mois avant de penser Ă acheter une nouvelle bouteille. Dâailleurs, câest un produit que lâon nâutilise pas chaque jour mais uniquement quand la mauvaise herbe fait surface. Vous comprenez donc que si câest uniquement pour prendre soin de votre jardin ce produit peut mĂȘme durer une toxique ni irritantCertains consommateurs sont assez rĂ©ticents face Ă lâutilisation des produits chimiques Ă la maison que ce soit sur lâherbe ou ailleurs. La rĂ©action est tout Ă fait normale parce que ce sont des produits qui peuvent ĂȘtre irritants non seulement pour la peau mais aussi pour les yeux ou mĂȘme par inhalation. Mais grande a Ă©tĂ© notre surprise de savoir que le dĂ©sherbant glyphosate est un produit qui nâest pas du tout nocif pour la peau. En fait, il nâa aucun effet secondaire au contact de votre peau ou bien en cas dâinhalation de la part de lâutilisateur. Câest un herbicide sĂ»r pour lâenvironnement et agressif uniquement avec la mauvaise herbe grĂące Ă ses additifs de nouvelle gĂ©nĂ©ration. Ce dernier est un produit non-allergĂšne qui nâest pas polluant pour lâenvironnement et il a une faible toxicitĂ© mĂȘme pour les organismes Ă utiliserLe dĂ©sherbant glyphosate est un puissant herbicide qui offre une grande facilitĂ© dâutilisation Ă tout le monde. Ce nâest pas parce quâil sâagit dâun produit chimique quâil faut absolument avoir des connaissances en herbicide ou ĂȘtre un professionnel pour comprendre son fonctionnement. Il est fourni dans un contenant avec un bouchon doseur qui permet de mesurer facilement la quantitĂ© qui vous convient. De plus, en cas de besoin un manuel dâusage figure sur lâĂ©tiquette de ce produit et vous pouvez vous en servir Ă tout moment. Câest une Ă©tiquette qui explique parfaitement le fonctionnement de ce produit sur les herbes en fonction du lieu, de la saison et de la taille des herbes. Il peut ĂȘtre utilisĂ© par tous ceux qui disposent dâun espace avec de la mauvaise herbe Ă dangereuxIl faut toujours faire attention lors de lâutilisation dâun produit avec une composition chimique mĂȘme sâil paraĂźt non nocif pour lâutilisateur. Et justement, ce nâest pas parce que ce dĂ©sherbant glyphosate est non irritant pour la peau que vous pouvez tous vous permettre. Câest un herbicide qui peut ĂȘtre irritant pour les yeux et dangereux en cas dâingestion. Câest un produit quâil faut manipuler avec prudence et conserver trĂšs loin des enfants. Vous devez aussi absolument respecter les doses que le concepteur a inscrit sur lâĂ©tiquette de la boĂźte afin dâavoir un rĂ©sultat satisfaisant sur lâherbe. Tout produit chimique est dangereux pour la santĂ© de lâhomme et il est prĂ©fĂ©rable de laisser un espace entre lâapplication du produit et la collecte des fruits dâune provisoireLe traitement avec ce produit dĂ©sherbant glyphosate est vraiment pratique et efficace sur les mauvaises herbes mĂȘme les plus tenaces. Mais vous serrez déçu de savoir que son efficacitĂ© a des limites parce que les rĂ©sultats ne sont visibles que provisoirement. En effet, câest un herbicide qui ne tue pas les mauvaises herbes dĂ©finitivement comme câest le cas avec dâautres produits. Son efficacitĂ© dure quelque temps et aprĂšs vous verrez les mauvaises herbes refaire surface. Câest un produit qui demande un usage constant pour Ă©loigner complĂštement la mauvaise herbe du sol. Pourtant, il y a des produits sur le marchĂ© qui permettent de faire disparaĂźtre la mauvaise herbe Ă la racine pour quâelle ne repousse le prix le plus basMerci dâavoir lu cet articleSi vous nâavez pas assez de connaissance sur ce produit vous pouvez vous rĂ©fĂ©rer Ă son mode dâutilisation collĂ© sur lâĂ©tiquette de la boĂźte. GrĂące Ă cette notice tout le monde peut se servir facilement du dĂ©sherbant glyphosate. Vous nâavez pas besoin dâavoir Ă©tudiĂ© les produits herbicides pour parvenir Ă utiliser convenablement ce produit. Il dispose dâune trĂšs grande contenance qui vous offre un usage longue durĂ©e sans rachat supplĂ©mentaire dâune seconde boĂźte. Câest un herbicide qui prend en charge toutes les surfaces Ă condition que ce soit un espace avec des herbes. Vous ferrez des Ă©conomies considĂ©rables si vous dĂ©cidez de prendre ce dĂ©sherbant puissant et efficace en tout temps. Si vous avez des remarques Ă faire sur cet article ou des questions Ă poser sur le produit je suis joignable par mail Ă lâadresse armand
dosage de glyphosate pour 10 litres d eau