Levapoteur moyen raye à peine la surface de ce que son magasin de vapotage local a à offrir. Si vous ne vous rendez dans votre magasin de vapotage local que lorsque vous avez besoin d'une bouteille de e-liquide et une boîte de bobines, vous manquez beaucoup d'autres choses amusantes que vous pourriez également acheter. Pensez-vous que les jus de Ainsi grâce à un système sans vis, vous pouvez adapter les niveaux des étagères en fonction de la hauteur des produits. Selon l’espace disponible. Pour évaluer les dimensions des rayonnages à installer, il faut d’abord mesurer l’espace disponible dans vos locaux. Il faut ensuite réfléchir à l’agencement de vos rayons et à Compterendu de la recherche pour PRODUITS EN MAGASIN SOUVENT RANGES DANS UN LOCAL. Lors de la résolution d'une grille de mots-fléchés, la définition PRODUITS EN MAGASIN SOUVENT RANGES DANS UN LOCAL a été rencontrée. Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? Un total de 21 résultats a été affiché. Les réponses sont réparties Lesvendeurs des magasins à grande surface ne sont pas toujours spécialisés et ne connaissent pas très bien les produits qu’ils vendent. Très souvent, ils touchent une commission sur chaque vente, de sorte que leur objectif est de vous faire acheter à tout prix, plutôt que de vous accompagner dans votre recherche du matelas qui vous est idéal. Dans un magasin local, Solutionpour Produits En Magasin Souvent Rangés Dans Un Local Word Lanes Niveau 1169. Détendez-vous et passez rapidement au niveau suivant Détendez-vous et passez rapidement au niveau suivant Jeux populaires 5DDsp. L’art du vrac est en constante évolution, le vrac sec est maintenant établi comme la signature des magasins bio et contribue à leur identité. Il est, cependant, temps d’évoluer vers une plus forte professionnalisation de ce secteur dans les magasins spécialisés afin de conforter leur avance sur la GMS. L’émergence de magasins tout vrac » pousse également à reconsidérer la place de ce rayon dans les magasins ; sans oublier de prendre en compte la question maintenant brûlante de la gestion de nos déchets. Les trois grands avantages du vrac sont l’accès pour les magasins à un meilleur prix d’achat en se fournissant en sacs de 25 kg plus souvent 15 kg maintenant, la diminution théorique des emballages et la possibilité offerte aux clients de se servir la quantité qu’ils veulent. Cependant, le vrai succès du vrac est venu du plaisir à se servir soi-même, de la plus grande proximité avec le produit, de sa meilleure visibilité et plus subtilement de l’extraordinaire mélange des odeurs qui émanent de ce rayon. Avec 30 années d’expérience, cette nouvelle forme de distribution s’est constamment améliorée et si au début on ne se risquait qu’avec une trentaine de références et quelque 2 % du chiffre d’affaires CA, nous voyons aujourd’hui fleurir des magasins qui proposent 250 références et montent à 15 % de leur CA total. Nous évoquons ici les clés de la réussite, mais le succès sera optimum avec une gestion dynamique de l’offre qui intègre la saisonnalité et les produits locaux. Aujourd’hui, l’assortiment est un peu le même d’un magasin à l’autre ; plus de créativité permettrait de rendre le vrac plus attractif et de conforter son fonds de commerce en fidélisant les consommateurs. Les 8 préalables de la réussite 1- Trouver le bon emplacement Plusieurs options sont possibles, par exemple Associer le vrac et les légumes qui sont aussi du vrac !. L’association avec les fruits et légumes a beaucoup de sens parce nous sommes dans le quotidien nécessaire et que l’on peut même partager les balances. Placer le vrac vers l’entrée du magasin afin d’afficher l’intérêt pour ce type de consommation il faut rester vigilant sur le nécessaire confort de cette allée qui voit beaucoup de passage et qui devrait être autant que possible en dehors du flot des clients, un inconvénient de cette solution est que les nouveaux consommateurs peuvent se sentir mal à l’aise d’être obligés de se servir au vu de tous alors qu’ils se sentent maladroits. Faire du vrac un rayon central les rayons de produits pré emballés apparaissant alors comme un complément de ce qui est vendu en vrac. Le choix d’une plate-forme arrière ou d’un autre système de remplissage va aussi conditionner l’emplacement. Si vous avez la chance de pouvoir organiser votre stockage à proximité du rayon de vente cela peut dans certains cas être très performant grâce au gain de temps généré. Quelle que soit la solution retenue, elle est très parlante et participe à la communication de fond avec les consommateurs. Dans le cadre d’une création ou d’un réaménagement c’est une question initiale importante. 2-Utiliser des bacs adaptés et réfléchir à l’ergonomie du rayon Il existe pour l’essentiel deux fabricants distribués en Europe et quelques tentatives récentes pour proposer des bacs en inox. Depuis une quinzaine d’années, la plupart des magasins ont abandonné les outils artisanaux pour ces distributeurs étanches équipés de manettes. La question de leur taille en fonction du produit est très importante et doit être réfléchie en relation avec le volume vendu. Il est souhaitable de ne pas excéder une semaine de stockage et donc pour un bac de 19 litres/15 kg densité du riz penser qu’il faut vendre sur l’année 750 kg. Plus le nombre de références est important plus il faut des bacs petits, c’est pourquoi l’idéal est de décider de l’assortiment avant de commander les bacs. Les bacs verseurs peuvent être installés jusqu’à 160 cm du sol et les bacs à pelles ne devraient pas descendre en dessous de 40 cm du sol. Stockage Une chambre froide de 4 ou 5 m² est l’idéal lorsque c’est possible. Ne pas oublier de créer de bonnes conditions de remplissage Nous savons aujourd’hui que le prix moyen de vente est aux environs de 6 €/kg et qu’une personne à temps plein consacrée au vrac peut générer 270 K€/an, cette personne devra donc manipuler environ 150 kg/jour ce qui peut être beaucoup ou très peu. Si on a l’ambition de développer le vrac, il importe que l’ergonomie du remplissage soit posée en amont. Sinon, on risque de se trouver freiné par le problématique du mal de dos. 3-Veiller à l’hygiène du rayon Les bacs doivent être lavés régulièrement il faut donc apprendre à les monter et les démonter et s’équiper d’une plonge adéquate ou mieux d’un lave-vaisselle. Attention aux rayures et à ne pas utiliser une eau trop chaude maxi 48°. Quelques études, au cours des années passées ont montré que les clients plébiscitent le vrac mais sont assez critiques des rayons qu’ils voient dans leur magasin et l’hygiène est une des critiques les plus récurrentes. La première règle de l’hygiène est de maintenir le rayon propre et rangé en permanence car si toutes sortes de graines remplissent les ramasse-miettes ou jonchent les sols cela a un effet d’entrainement sur tout le monde et plus personne ne fait attention. La première des solutions étant de régler correctement le débit en fonction de la granulométrie, n’hésitez pas à poser la question à votre fournisseur de bacs si vous ne savez pas comment les régler. Les nuisibles et particulièrement les mites alimentaires ont tendance à s’inviter au rayon vrac. Elles vont éclore à partir de 16 à 18°. Les plaquettes à phéromones sont d’une efficacité discutable mais permettent d’évaluer les populations. Les micro-guêpes seront par contre des auxiliaires très utiles. 4-Créer un lieu confortable et convivial Seuls quelques agenceurs spécialisés peuvent vous fournir des meubles spécifiques spécialement conçus pour recevoir les bacs, ils ont dans leur gamme des standards qui répondent à des agencements simples. Mais pour obtenir un outil adapté précisément à votre projet et votre magasin hauteur sous plafond, un agencement sur mesure dessiné à partir de votre projet d’assortiment est bien préférable. Si les meubles sont réalisés par vous-mêmes ou par un menuisier sur place, il est conseillé de s’informer au préalable des normes d’ergonomie et de sécurité. Pensez à l’éclairage. Les balances Dans les grands magasins la balance en self service est plébiscitée. Dans les plus petites surfaces la pesée en caisse est une occasion de contact. Il est toujours prudent quelle que soit la taille du magasin de réserver un espace pour la pesée en rayon qui libère beaucoup de temps de caisse. La référence à un nombre est pratique mais manque de poésie, les plus récentes balances permettent les 2 entrées. Certains magasins proposent un crayon pour noter le nombre correspondant. 5-Assurer une bonne qualité de l’information Lorsque l’on souhaite travailler plus 80 références il devient indispensable de les présenter par famille. Pour une lisibilité maximum la signalétique est bienvenue. Trop souvent négligé, nous encourageons les réseaux, les distributeurs, les fabricants et même les magasins à se doter d’un bel étiquetage apportant le plus clairement possible les informations indispensables et suggérons de tenir un document mis à disposition des clients pour ce qui concerne la composition précise et complète, les numéros de lots et les DLC. Cette solution évite de changer l’étiquette à chaque remplissage. La réglementation est aujourd’hui très succincte concernant les produits alimentaires en vrac mais les consommateurs sont, à titre légitime, bien plus exigeants car s’ils apprécient le vrac ils s’attendent à trouver le même niveau d’information que pour les produits emballés. Indiquer les temps de cuisson est toujours apprécié. 6-L’assortiment C’est la question centrale, trop longtemps réduite à quelques évidences autour des céréales, légumineuses et des fruits secs. Aujourd’hui nous connaissons 9/10 familles partagées entre les sucrés et les salés petit déjeuner, fruits secs, biscuits, chocolats gourmandise, sucres, céréales à cuire, légumineuses, apéritifs, divers. Il ne faut pas hésiter à décliner un même type de produits sous plusieurs formes car on constate que cela stimule la vente globale. N’oublions pas les sacs 3/5 kg qui sont aussi partie intégrante de l’offre vrac et qu’il est judicieux de positionner dans les bas des meubles. Ils ont l’avantage d’économiser beaucoup de main d’œuvre. On peut s’interroger sur la suppression des produits équivalents emballés. Cela peut considérablement changer l’aspect de votre magasin et son fonctionnement avec un très gros effet sur le gain d’espace. Cette décision à fait progresser de 95 % le CA du vrac dans un magasin tandis que l’ensemble du magasin progressait de 35 % après un déménagement et un réaménagement du point de vente. 7-Un ou une responsable motivé La pratique du vrac s’est, pour l’essentiel, jusqu’à présent apprise sur le tas », à partir de l’observation et du bon sens. Il devient de plus en plus indispensable de procurer une véritable formation à ceux qui veulent devenir de vrais professionnels. Quelques réseaux commencent à en proposer ainsi que des centres de formation, il y a encore cependant de nombreuses connaissances qui ne sont pas partagées par les magasins. Le responsable vrac n’est pas un simple manutentionnaire, c’est sa qualité d’écoute, sa curiosité pour les produits et son sens commercial qui valorisera le rayon. 8-Mettre en place les conditions d’une bonne rentabilité Un objectif raisonnable est que le vrac représente 10 % du chiffre d’affaires total du magasin. Mais avec une forte dynamique commerciale on peut aller bien au-delà. Certes les consommateurs attendent des produits moins chers mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut proposer que des produits bas de gamme. Il faut seulement que les produits en vrac soient moins chers que les produits emballés. Il ne faut donc pas négliger des produits à bonne valeur ajoutée par exemple les pignons de pin peuvent être 40 % moins chers en vrac mais chaque kilo vendu générera autant de marge que 15 kg de riz … avec beaucoup moins de manutention à la clé. C’est donc un savant mélange entre les produits d’appel et les produits à bonne valeur ajoutée qui va générer la rentabilité du rayon. Le vrac dans le futur Réutiliser les emballages des produits secs Toute la profession connaît les sacs en papier, certains savent que les sacs avec un fond sont plus agréables et plus solides pour les céréales mais plus chers que les sacs pour fruits et légumes, utilisés pour les fruits secs. Quelques rares magasins promeuvent leur réutilisation afin d’éviter le gaspillage. La plupart des sacs à fenêtre, s’ils permettent de limiter le vol ont toujours l’inconvénient d’être plus fragiles et moins recyclables. Aujourd’hui, émerge une solution de sacs en coton bio pérennes, très bien fabriqués, parfois même faits en France sur l’instigation de Bea Johnson, l’égérie du zéro déchet qui cherche des solutions pour abandonner tous les jetables, du filtre à café au protège slip ! Si ces sacs sont fabriqués en France vous les trouverez probablement trop chers mais nous pourrions imaginer qu’une partie du budget sacs papier permette de subventionner ces sacs qui dureront plusieurs années et encourager les clients à les adopter. Vous trouverez aussi sur le marché des fabrications équitables en provenance de l’Inde. L’association 0Waste anciennement CNIID pionnière en la matière a maintenant une antenne qui cherche des solutions pour limiter les emballages jetables. D’autres initiatives ont suivi dans ce domaine Défi zéro déchet », un truc par jour », Famille zéro déchet » et même le Ministère de l’écologie et du développement durable et de l’énergie avec Territoires zéro déchets zéro gaspillage ». Développer le vrac liquide un enjeu important pour l’économie d’emballage Imaginons que nous pourrions faire toutes nos courses sans avoir à ensuite jeter chaque semaine des bricks de jus d’orange ou de boisson végétale. L’idée recueille l’adhésion immédiate mais en pratique il faut régler des questions complexes le maintien de la qualité du produit le vin, l’huile, le jus d’orange, les boissons végétales requièrent des conditions de stockage adéquates, l’aspect réglementaire, par contre pas de difficulté de stockage pour le liquide lessiviel ; c’est la raison pour laquelle une solution très efficace est mise en œuvre aujourd’hui par un fournisseur. Cette solution économise beaucoup d’emballage et est aujourd’hui accessible sur le plan financier. Une autre solution est la consigne. Des essais de laver les bouteilles dans des centres ou même sur place ont commencé de voir le jour. Le défi n’est pas facile à relever car assez technique mais les enjeux sont beaucoup plus importants encore que pour le vrac sec. L’animation du rayon Elle est souvent absente et c’est bien dommage. On pourra s’appuyer pour organiser des animations sur la saisonnalité, les produits locaux, les nouveaux produits car l’offre fournisseur est aujourd’hui abondante, et pourquoi pas, un vrac spécifique pour les enfants. BIOPROSPECTIVES est une jeune entreprise, bâtie sur une longue expérience. Elle accompagne des projets de création, d’agrandissement ou réorganisation des magasins ou des réseaux. Elle intervient dans de nombreux domaines tels que le choix de votre lieu, son aménagement, son agencement, sa décoration, les logiciels, l’assortiment, le positionnement, les ressources humaines, la gestion financière, bancaire etc. Tournée vers l’avenir, elle explore des champs nouveaux en observant les comportements d’achat des consommateurs. Elle veille à apporter des réponses en respectant la singularité des projets, la personnalité des entrepreneurs, et leur capacité financière. Françoise Laigle – Tel 02 97 45 70 17 – Jean Milcent – Tel 02 40 87 67 51 – Photos fournies par Bioprospectives Le travail des fleuristes comprend la confection parfois répétitive de bouquets, gerbes, couronnes et de compositions florales dans un atelier et la vente en magasin ou sur des marchés, de fleurs ainsi que des plantes en pot, vertes et fleuries, des décorations et des produits phytosanitaires... Le travail des fleuristes comprend la confection parfois répétitive de bouquets, gerbes, couronnes et de compositions florales dans un atelier et la vente en magasin boutique de ville, en grande surface ou jardinerie ou sur des marchés, de fleurs ainsi que des plantes en pot, vertes et fleuries, des décorations et des produits phytosanitaires. Les fleuristes travaillent dans des lieux à risques et, si ces risques sont loin d'avoir la gravité que l'on peut rencontrer dans certains secteurs industriels ou du BTP, ils sont par contre très fréquents. Le fleuriste utilise des outils coupants pour confectionner les bouquets et utilise des produits chimiques, notamment en bombes aérosols, pour lustrer les plantes, pour les protéger avec des produits phytosanitaires, d'où des risques de blessures et des risques chimiques causés par de nombreux irritants et/ou allergènes. Les présentoirs extérieurs et le stockage en chambre froide des fleurs exposent les fleuristes aux risques thermiques. Par ailleurs, la manutention des plantes, surtout en pots parfois lourds, et des autres matériels de la réserve ou du magasin, les gestes répétitifs pour réaliser les compositions florales génèrent des risques d'atteinte musculaire, tendineuse, vertébrale et des risques de chutes de plain-pied sur des sols humides, inégaux et/ou encombrés. De plus, la manipulation de végétaux comporte des risques allergiques cutanés ou respiratoires, et des risques de piqures et griffures pouvant s'infecter. Enfin, les magasins et ateliers des fleuristes sont des locaux à fort risque électrique du fait de l'ambiance humide, et comme tout commerce, peuvent être le lieu de violences de la part de la clientèle. Par des mesures de prévention appropriées, collectives et individuelles, on peut réduire toutes ces expositions et diminuer fortement les risques professionnels des fleuristes. Les principaux risques professionnels des fleuristes Les risques physiques de coupures et de piqures L'utilisation d'instruments ou d'accessoires coupant tels que sécateur, épineuse, cutter, ciseau, couteau, serpette, agrafeuse, épingles, fils métalliques…, est à l'origine de coupures, de plaies ouvertes du poignet, des doigts et de la main pouvant se surinfecter panaris…. Les piqûres, griffures avec des roses, des cactus, les coupures avec des herbes décoratives sont très fréquentes nombreuses plantes présentent en effet en surface sur leurs tiges ou leurs feuilles des structures acérées épines ou des aiguillons barbelés glochides ou des soies trichomes qui entrainent des lésions cutanées, responsables d'excoriations, d'inoculation septique, de granulomes et botriomycomes sur les doigts ou sur la main qui peuvent persister longtemps. La dermatite irritative mécanique, qui peut prendre des formes papuleuses, prurigineuses, peut aussi inoculer des microorganismes pathogènes bactéries et mycobactéries contenus dans les eaux stagnantes des vases, soucoupes, dans le terreau, les mousses.... Les risques allergiques de manipulation des végétaux La multiplicité et la diversité des contacts avec de nombreuses plantes et fleurs, d'origine exotique pour certaines, amplifient le risque de se trouver face à un allergène pour le fleuriste. Des plantes très communément utilisées, chrysanthème, tulipe, lys, primevère, gerbera, renoncule, géranium, narcisse… sont fréquemment associées à une dermatite de contact allergique fissures et érythème des extrémités des doigts, des mains et des avant-bras. Les réactions d'hypersensibilité immédiate se traduisent par de l'urticaire, des manifestations oculaires conjonctivite et/ou respiratoires rhinite, asthme en particulier pour les graminées et autres fleurs très pollinisées pollinose de proximité du mimosa. Les réactions d'hypersensibilité retardée se traduisent par un eczéma, ou une acropulpite le plus souvent chronique et localisée aux extrémités des doigts appelée tulip fingers ». On peut également rencontrer des dermites irritatives de contact sans mécanisme allergique comme dans le cas de la manipulation des bulbes de jacinthes ou ce sont les cristaux d'oxalate de calcium contenus dans les enveloppes externes des bulbes qui sont responsables de l'irritation. En dehors du contact avec les végétaux, l'utilisation d'outils contenant du nickel ciseaux, sécateur, et de gants de latex peut aussi entrainer des réactions allergiques. Les risques chimiques de traitement des végétaux L'utilisation de produits phytosanitaires, d'engrais liquide, de colorants et de lustrants en bombe aérosol pour l'entretien des végétaux est très courante. Les produits phytosanitaires insecticides, fongicides et les produits en aérosol lustrant pour plantes vertes, colorant pour fleurs séchées, résine polyester et durcisseur pour créer une illusion d'eau, ont un risque d'effet allergisant mais aussi d'effet toxique composés organiques volatils. Les fongicides exemple thirame pour feuilles des azalées, kalanchoé, cyclamens … sont, parmi les pesticides, les substances ayant le plus fort pouvoir sensibilisant, pour les fleuristes traitant ou manipulant des fleurs traitées. Ces produits chimiques créent des risques respiratoires comme des rhinites allergiques, parfois de l'asthme, des irritations respiratoires et des risques cutanés. Les risques de chutes de plain-pied et de hauteur Les chutes de hauteur depuis un escabeau ou une chaise ! en équilibre instable pour attraper des objets sur une étagère ou décorer une vitrine, des glissades, faux pas, entraînant une chute de plain-pied sur un sol défectueux, mouillé, rempli de débris végétaux ou encombré tuyaux d'arrosage, conteneurs pour plantes… ou dans escalier abrupt et mal éclairé, sont très fréquentes avec plaies et hématomes, fractures et entorses. Par ailleurs, des objets mal empilés sur de grandes hauteurs, en équilibre précaire, des fixations de suspensions florales peu sûres, peuvent entrainer des chutes d'objets avec traumatismes crâniens. Les troubles musculo-squelettiques TMS des fleuristes La manutention manuelle des plantes et accessoires pots, arrosoirs plein d'eau, matériel de décoration, rouleaux de papier d'emballage, présentoirs, sacs de terreau, cartons de bidons …, le rangement des fleurs en chambres froides, la confection de bouquets, de gerbes, de couronnes surtout en cas de fabrication à la chaîne, provoque des troubles musculo-squelettiques affectant les fleuristes qui regroupent un grand nombre de maladies chroniques affectant les muscles, les tendons et les nerfs au niveau des membres supérieurs épaules, coudes, poignets, et les articulations de la colonne vertébrale. Ils se caractérisent par des douleurs et des gênes fonctionnelles raideur, maladresse ou une perte de force qui peuvent devenir très invalidantes lombalgie, épicondylite, syndrome carpien …. La posture debout prolongée, le piétinement dans un espace restreint, le dos cambré et la tête penchée, le coude levé bras tendu, entraînent diverses pathologies ostéoarticulaires car il s'agit d'attitudes répétitives et de mauvaises postures. Le travail debout et le piétinement en magasin peut être aussi la cause de pathologies circulatoires de type veineux jambes lourdes, varices, œdème des membres inférieurs. Le froid travail à l'extérieur, en chambres froides aggrave les conséquences dommageables de la manutention. Les risques thermiques des fleuristes Le fleuriste travaille dans des locaux humides et frais, à coté de présentoirs à l'extérieur ou accède à des chambres froides ou des serres chaudes pour les plantes exotiques. L'exposition à un froid et/ou une chaleur artificiels excessifs, aux courants d'air, à l'humidité, génère des conséquences pulmonaires ou ORL, des dermatoses gerçures des mains humides. Les risques électriques des fleuristes Des risques électriques sont engendrés par l'utilisation d'une installation électrique dans une atmosphère humide. L'électrisation/électrocution par contact avec un conducteur sous tension décorations lumineuses, rallonge … ou par utilisation d'outillage mal entretenu ou de prises défectueuses, sont de graves dangers potentiels. Les risques psychologiques des fleuristes Comme pour tout commerce, le contact d'un employé avec un client instable ou violent implique un risque psychologique, aggravé du fait de l'isolement du travailleur seul en activité, avec présence d'argent en caisse. Cette vigilance nécessaire et cette contrainte relationnelle si elles sont permanentes, impliquent des traumatismes psychologiques répétés qui sont plus ressentis par les femmes, or le métier de fleuriste est majoritairement féminin. Cela peut avoir des conséquences psychiques anxiété, ou somatiques digestives, cardio-vasculaires. Par ailleurs, il peut y avoir une grande fluctuation hebdomadaire et saisonnière périodes d'affluence avec surcharge de travail pour certaines fêtes, travail le week-end…, avec des horaires irréguliers, perturbant la vie sociale et familiale et générant du stress. Les mesures de prévention des risques professionnels des fleuristes Les moyens de prévention sont relativement simples à mettre en œuvre et efficaces ; mais le problème réside dans le fait qu'il y a une multitude de petites structures dans lesquelles les bonnes pratiques de prévention doit être diffusées. Aussi, c'est dès l'apprentissage que l'information sur les risques et la formation à la prévention doivent être intégrées aux programmes au même titre que les gestes techniques du métier, puis la formation doit être renouvelée tout au long de la carrière. Par ailleurs, si, à ce stade précoce de professionnalisation, des sensibilisations allergiques sévères se révèlent, il vaut mieux envisager une réorientation vers un autre métier qui sera moins traumatisante qu'après avoir commencé sa carrière, car il s'agit d'une inaptitude qui impose de ne pas affecter la personne à la présence de certains végétaux usuellement rencontrés par les fleuristes. En effet, une fois une allergie à une substance déclarée, tout contact même minime avec celle-ci peut provoquer une réaction cutanée ou respiratoire. Les mesures de prévention essentielles résident dans l'installation des locaux, les aménagements ergonomiques du poste et des espaces de travail, le strict respect des règles d'hygiène et la protection individuelle. Il convient d'évaluer les risques professionnels et de rédiger le Document Unique de Sécurité, qui est obligatoire pour tout établissement employant au moins un salarié la retranscription de cet état des lieux doit conduire à l'élaboration d'un plan de prévention correspondant aux risques identifiés La prévention collective - L'installation de l'atelier et du magasin - Les équipements de l'atelier et du magasin - Les produits chimiques du fleuriste La bonne aération et ventilation générale permettent un renouvellement de l'air qui diminue la densité des polluants dans les locaux, en particulier celle des produits volatils, et celle des produits en bombes aérosols qui sont utilisés souvent et éventuellement dans des arrière-magasins et réserves de stockage confinés. Les entrées d'air doivent être compensées par des sorties forcées. L'utilisation de ces systèmes d'extraction d'air permet d'éviter les affections respiratoires. L'entretien régulier du système de ventilation nettoyage des conduits d'extraction, changement des filtres est une condition indispensable de bon fonctionnement. La refermeture systématique de tous les bidons et autres conteneurs de produits est aussi un moyen simple de limiter la présence de composés volatils dans l'air ambiant. Les sols doivent être antidérapants et maintenus propres, secs et rangés pour éviter les chutes, avec dégagement des voies de passage. Il convient d'assurer l'entretien continu des locaux nettoyage, élimination des déchets. Les inégalités de surfaces et/ou obstacles doivent être soit supprimés bouchage des trous ainsi que, si possible, les zones avec des différences de niveau, ou alors les munir de signalisation bien visible et moyens de protection rampes, …. L'installation électrique doit être conforme aux normes de sécurité électrique norme NF C 15-100, ce qui est d'autant plus important si le travail s'effectue dans une atmosphère ou avec des mains humides. L'installation électrique armoires électriques, fils et câbles, éclairage doit être conforme aux normes de sécurité électrique, en particulier, la bonne mise à la terre doit être contrôlée, les prises de courant défectueuses remplacées, les prolongateurs et outils portatifs vérifiés… Un disjoncteur différentiel 30mA doit protéger le circuit électrique. Une liaison de terre équipotentielle doit relier toutes les parties métalliques présentes dans le magasin ou l'atelier. L'environnement de travail doit offrir un éclairage suffisant, une ambiance sonore modérée, une température non excessive ou insuffisante. Comme toute entreprise recevant du public, les ateliers et magasins des fleuristes sont soumis à la réglementation ERP mesures de prévention contre l'incendie et facilitation de l'évacuation du public, instructions obligatoires sur l'interdiction de fumer, les moyens de secours, … Les mesures à prendre en cas d'urgence coupure, brûlure, numéro des services de secours doivent être connues et visiblement affichées. Les postes de travail doivent être équipés d'aide à la manutention transpalettes, chariots roulants, diables, poignées de préhension, les présentoirs équipés de sièges et les plans de travail doivent être réglables en hauteur pour être appropriés ergonomiquement à la tâche à réaliser. De plus, l'apprentissage et le respect de gestes professionnels corrects sont aussi garants d'une prévention des TMS. Les outils du fleuriste doivent être choisis pour leur qualité technique et ergonomique utilisation d'outils sécurisés cutter à lame rétractable, ciseaux, sécateurs régulièrement affilés et affutés, manchons sur les outils métalliques pour éviter le contact avec le nickel ou éliminer les instruments en contenant, réparation ou suppression de tout outil défectueux. L'élimination des déchets doit être correcte, c'est-à-dire dans un collecteur ou conteneur spécialement adapté afin d'éviter toute blessure ou contact potentiellement contaminant. Les équipements de stockage doivent être conçus et mis en place de manière à pouvoir supporter les charges et à empêcher la chute des objets des étagères, qui doivent par ailleurs être facilement accessibles et à faible hauteur. Les escabeaux et échelles doivent être conformes aux normes CE pieds antidérapants.... La conception des lieux de travail pour prévenir la violence concerne l'éclairage adéquat, suffisant et à l'épreuve du vandalisme à l'extérieur et la surveillance électronique systèmes de vidéo- ou de radio-surveillance, dispositifs d'alarme et d'alerte à l'intérieur. En général, il convient d'utiliser les produits les moins volatils et les moins inflammables. Les fiches techniques des produits FDS doivent être consultées attentivement et il faut se conformer rigoureusement au mode d'emploi, respecter les proportions, ne pas mélanger le produit avec d'autres non prévus. Les notices d'informations, incluses dans les paquets, et les avertissements détaillés sur les emballages spécifient les risques et rappellent clairement les conseils à suivre impérativement lors des manipulations. Les produits chimiques bombes aérosol, bidons doivent être stockés dans un local technique par catégorie de produit, bien ventilé et loin d'une source de chaleur. La prévention individuelle - La protection des mains Le travail des fleuristes doit se faire dans de bonnes conditions pour éviter les phytodermatoses et il convient de les former à la prévention des dermatoses professionnelles et à la protection cutanée. La lutte contre l'irritation est essentielle, elle comprend Lavage des mains sans détergent, avec des savons surgras, séchage avec une serviette sèche en tamponnant sans frotter. Lavage systématique après manipulation de terreau. Application régulière des crèmes pour les mains hydrophobes avant le travail et hydratantes après. Utilisation de gants en nitrile pour la manipulation des fleurs ceux en vinyle, assez perméables aux allergènes ont peu d'effet protecteur ou en cuir pour la manipulation de végétaux épineux ou pour l'utilisation d'outils tranchant. - La protection du corps vêtement de travail blouse … lavée fréquemment pour éviter la salissure des tenues et l'imprégnation par les produits manipulés. Le port de vêtements contre le froid est indispensable pour le travail en extérieur l'hiver et en chambre froide. Chaussures ou mocassins avec semelle antidérapante. Masque anti-poussière pour la manipulation de certaines fleurs très pollinisées, si nécessaire. - Le matériel de premier secours Une trousse contenant le matériel de premier secours désinfectants, pansements, etc. doit être mise à la disposition du personnel, et il faut vérifier souvent les dates de péremption du contenu. Toute plaie doit être immédiatement nettoyée, désinfectée et pansée. - Le respect des règles d'hygiène Des lavabos, postes de rinçage oculaire doivent se trouver à proximité des postes de travail. Ceux-ci permettent les mesures d'hygiène générale lavage des mains fréquent avec moyens adaptés, douches oculaires pour ôter les projections de poussières ou autres corps étrangers dans les yeux.... En effet, le respect des règles d'hygiène s'étend aux comportements individuels ne pas avoir les mains sales afin de ne pas ingérer par inadvertance un produit toxique ou contaminé et ne pas manger sur le lieu de travail. Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés et en nombre suffisant. Des vestiaires doubles doivent être mis à la disposition des fleuristes l'entreposage des tenues de travail doit avoir lieu à l'abri de la poussière et des souillures le rangement des tenues de ville et des tenues de travail doit être séparé. - La vaccination préventive contre Diphtérie Tétanos Polio doit être à jour tous les 10 ans. L'exposition des femmes enceintes à la terre et aux moisissures des eaux croupies risque de toxoplasmose doit être limitée. - La formation Formation PRAP Prévention des Risques liés à l'Activité Physique gestes et postures de travail pour améliorer l'ergonomie des mouvements. Formation sur les dangers des produits utilisés et sur les moyens de se protéger par exemple, comprendre les étiquettes du contenant des produits, informer sur le risque potentiel des phytodermatoses et sur les moyens de les prévenir, former aux premiers secours et à la conduite à tenir en cas d'une blessure cutanée. Juin 2012 Définir sa stratégie de marketing mixLe produitLe prixLa placePromotion Les choses à ne pas négligerLe mot de la fin Un local se libère dans votre ville, et vous aimeriez en faire un magasin de vêtement ? C’est une valeur sûre tout le monde a besoin de vêtements, et donc tout le monde viendrait en acheter. Sauf que dans la réalité, c’est plus compliqué. Avoir un magasin qui a une clientèle est assez compliqué cela demande une stratégie en béton. Comment définir cette stratégie ? Voyons cela tout de suite. Définir sa stratégie de marketing mix Un commerce qui n’a pas de stratégie est un commerce qui est perdu. Pour qu’il fonctionne et puisse accueillir des clients heureux, il y a de nombreux éléments à prendre en compte. La grande majorité de ces éléments sont réunies dans ce que l’on appelle le Mix Marketing, qui est composé de 4 piliers. Le produit Le pilier du produit concerne tout ce qui touche autour du produit qui sera vendu. Il faut d’abord faire une étude de marché afin d’évaluer les habitudes de consommation des clients. Cela permettra de savoir quels sont les produits les plus souvent achetés le nouveau magasin devra se les procurer. Et, au contraire, il faudra éviter de mettre en vente les articles qui sont le moins consommés. Le prix C’est une stratégie importante car c’est souvent ce que retiennent les clients de votre magasin les prix de vos produits. Serez-vous considérés comme un magasin cher ou abordable ? Pour définir les prix, il y a de nombreux paramètres à prendre en compte. Il faudra essentiellement faire en sorte d’avoir plus de bénéfices que de dépenses. Attention toutefois à ne pas être trop cher par rapport à la concurrence, ou bien votre commerce sera désert. La place Cette donnée est essentielle pour avoir un commerce qui soit propre et bien rangé. L’objectif principal de ce pilier est de définir comment et sous quelle forme seront disposés les produits dans le magasin. Le modèle classique, c’est de les stocker dans les rayons. Mais le vrac alimentaire est également assez courant, notamment pour l’alimentation, tout comme les palettes directement placées à la portée des clients. Une stratégie efficace consiste à utiliser les gondoles de magasin. Ces petits meubles permettent de stocker quelques petits produits qui n’ont pas leur place dans un rayon classique. Les clients voient facilement ces produits, ils sont mis en avant. Il serait donc malin d’y stocker des produits recherchés, des promotions ou des nouveautés. Vous pouvez en apprendre davantage sur le rayonnage de magasin juste ici Promotion C’est généralement la dernière étape de la stratégie commerciale la communication. Comment allez-vous faire connaître votre nouveau magasin ? Différentes options sont envisageables le site internet, pour être référencé localement ; Les réseaux sociaux, pour être proche de la population ; Les promotions, pour être moins cher que la concurrence ; Les concours, pour inciter les clients à venir participer ; La publicité grâce à la télévision, la radio, les affiches et les flyers. Il ne faut pas hésiter à tenter de nombreuses choses. Être visible est le meilleur moyen pour avoir des clients. Les choses à ne pas négliger Cependant, il existe d’autres éléments à prendre en compte pour ouvrir un magasin de vêtements. Comme le parking, première chose que les clients pourront voir de votre commerce. Si le parking est négligé et ne donne pas envie, certaines risquent carrément de partir avant même d’avoir mis les pieds dans le magasin. Pour éviter cela, assurez-vous d’avoir un parking assez grand pour avoir le nombre de places nécessaire pour accueillir de nombreux clients en même temps. N’hésitez pas à le décorer avec des petits éléments et des plantes, pour montrer que le commerce est vivant. Le mot de la fin Ouvrir un magasin de vêtement passe par une bonne définition de votre stratégie de marketing mix, que l’on appelle aussi les 4P. À savoir La politique de Prix La politique du Produit La politique de distribution Promotion La politique de communication Place Vous ne pourrez pas réussir la création de votre magasin de vêtement sans avoir réfléchi au préalable à vos 4P. C’est d’ailleurs en définissant au mieux cette stratégie que vous pourrez déceler les contraintes internes et les contraintes externes, mais aussi mettre en place un plan business des plus efficients ! Les rayons des supermarchés sont organisés pour qu'il n'y ait pas de "zone froide", c'est-à-dire une zone dans laquelle personne ne passe. Getty Images/Maskot Pourquoi tel produit est-il judicieusement placé à hauteur des yeux? Pourquoi les packs de lait sont-ils installés au fond du magasin? Il s'agit en fait de méthodes de merchandising c'est, selon la définition de l'IFM Institut français du merchandising, "l'ensemble des stratégies et des techniques qui permettent d'optimiser la rencontre quotidienne d'un produit et d'un client sur le point de vente". Autrement dit, la science de présenter et organiser les produits pour augmenter les ventes. Les chariots et les paniers au design étudiéTout est étudié et ce, dès le début des courses. Les chariots et les paniers sont soigneusement réfléchis. "Leur taille dépend de si les gens viennent à pied ou en voiture. Il faut que le contenant soit adapté à ce que les clients sont venus acheter... sans être un frein à l'achat de plus de produits", explique ainsi Valérie Renaudin, maître de conférences et responsable du Master Distribution et relation client à l'université Paris Dauphine. Aussi, le chariot est souvent conçu pour être bien solide. Simplement parce que "s'il est tordu ou roule mal, c'est irritant. Or, on essaye de supprimer les facteurs irritants, pour ne pas énerver les clients". Car un client de mauvaise humeur va se dépêcher de terminer ses courses et/ou moins acheter. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Un savant placement des rayonsLa géographie de votre supermarché n'est pas due au hasard. Les rayons situés à l'entrée sont essentiels ils donnent la première impression. Que privilégient alors les distributeurs pour commencer nos courses? "Cela dépend vraiment de ce que les enseignes ont envie de dire. Les fruits et légumes donnent une impression de fraîcheur et de renouvellement. Les couleurs changent, ce qui est important pour montrer que le magasin est vivant. Aussi, les promotions sont souvent à l'entrée, pour indiquer ce qui se passe cette semaine", précise Valérie Renaudin. Un autre parti-pris consiste à ne pas commencer par l'alimentaire, mais par exemple par les produits de beauté et le textile. Comme le souligne cette spécialiste du merchandising, "ce qu'on est venu chercher se situe alors plutôt au fond, pour qu'il n'y ait pas de "zone froide" [une zone dans laquelle personne ne passe]. Sur le parcours sont placés des promos et des achats d'impulsion". Dans ce cas-là, les "indispensables" comme les oeufs ou le lait sont plutôt vers l'arrière du magasin. En outre, placer les bouteilles vers la fin permet de ne pas remplir le chariot dès le début avec des produits encombrants qui laissent donc peu de place aux autres. Autre point important dans le merchandising des supermarchés ne pas perdre le client. "Il s'agit de créer des transitions douces entre les différents univers. Le client ne doit pas avoir besoin d'une carte pour se retrouver dans le magasin. Cela fonctionne si le parcours est logique." Car un client perdu sera irrité et donc mécontent de cette enseigne... Pourquoi des friandises à la caisse?C'est là que les gens attendent, notamment avec leurs enfants, il serait donc dommage de ne pas leur présenter des produits auxquels ils n'avaient pas forcément pensé... Les enseignes misent donc sur l'achat impulsif, même si le développement des caisses automatique change la donne. Loin des yeux, loin du porte-monnaieÀ l'intérieur même de chaque rayon, le rangement des produits est pensé pour encourager l'achat. D'abord, "la tête de gondole est importante. Elle donne une visibilité toute particulière. En général, c'est négocié par les marques, il y a un calendrier", explique Valérie Renaudin. Côté rangement, "ce qui est prouvé, c'est qu'il faut mettre ce que vous avez envie de vendre plus au milieu. En général, le plus cher est en hauteur. À hauteur des mains et des yeux, il y a la marque leader et la marque distributeur. Et en-dessous, les premiers prix. Cette organisation verticale est assez classique, mais pas systématique". Comme on passe très peu de temps dans chaque rayon, l'importance du "milieu" marche aussi pour l'organisation horizontale des rayons. Notons aussi qu'il existe des techniques de "cross-merchandising", visant à rassembler ce qui se vend ensemble. Comme le souligne Valérie Renaudin, "cela rend service au client et permet de vendre mieux. Par exemple de la viande et des herbes aromatiques, de la chantilly avec des fraises, du vin blanc avec du poisson"... Marketing sensoriel l'importance du visuel..."Le rendu visuel d'un point de vente est important. On n'a pas le même ressenti sous des néons blafards, avec des produits sur des palettes, que dans un magasin moderne, avec un éclairage se rapprochant de la lumière du jour et des coloris travaillés", signale Alain Goudey, directeur associé d'AtooMedia une agence de marketing sonore et professeur associé en marketing à Neoma Business School. L'envie d'acheter n'est pas forcément la même. Les magasins cherchent ainsi à bien éclairer les produits mais pas les sols, à installer des tablettes de rayons fines et discrètes pour mettre en valeur les produits, etc. Certains rayons particuliers sont d'ailleurs travaillés en ce sens "dans le rayon vins, un sol en bois, un éclairage différent donnent un côté 'VIP', cocooning... On ne peut pas affirmer que l'on vend du vin de qualité s'il est rangé sur des palettes", poursuit Alain Goudey. ... mais aussi du son"Un magasin qui ne diffuse pas de son n'est pas silencieux. Il y a des sons pas forcément agréables cris des enfants, bruits des chariots, bip de la caisse... qui ont un impact négatif sur le comportement d'un client il passe moins de temps à faire ses courses et évalue moins bien le magasin, est de mauvaise humeur et plus stressé", explique Alain Goudey. D'où le premier rôle d'une ambiance musicale gommer ce qui brusque les oreilles -et la carte bancaire des clients. Mais les enseignes cherchent aussi à apporter une plus-value. "D'après nos études, mettre en place un concept de radio-magasin augmente le chiffre d'affaires en moyenne de 15 à 17%. Il s'agit de contenus bien construits, agréables et en rapport avec le positionnement du magasin et de clients de la musique, des messages commerciaux, des promos", souligne Alain Goudey. Les spots annonçant des promotions encouragent les clients à sortir le porte-monnaie. En effet, beaucoup de décisions se prennent sur le lieu d'achat. Attention, d'ailleurs, aux promotions annoncées dans les prospectus ou ailleurs en 2014, la DGCCRF Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a enquêté sur les pratiques promotionnelles de la grande distribution. Sur les 744 établissement visités, 30% présentaient au moins une "anomalie" indisponibilité de produits, faux rabais, caractère trompeur des offres.... Sans oublier les bonnes effluvesLa surface d'un supermarché ne permet pas d'avoir une odeur uniforme. "De toutes les façons, après une minute et demi, on ne perçoit plus la senteur donc une stratégie complète n'a pas de sens. Il y a souvent dans les magasins un traitement par zone. Il est ainsi fréquent que le sas d'entrée du magasin soit parfumé, par exemple avec une odeur citronnée, ou en tous cas évoquant la fraîcheur", rapporte Alain Goudey. Les enseignes travaillent donc à nous donner une bonne première impression olfactive. Ensuite, les enseignes ne font rien pour contenir l'odeur de viande grillée de la rôtisserie ou celle de pain sortant du four du "point chaud", et préfèrent laisser se diffuser ces senteurs qui font saliver et donnent une soudaine envie d'acheter un poulet rôti... Ceci dit, comme le note Alain Goudey, "il y a une contrainte réglementaire, qui interdit d'induire le consommateur en erreur. Si, dans le rayon boulangerie, il n'y a pas de pain réchauffé ou cuit sur place, il est interdit de diffuser une odeur de pain chaud", stipule le professeur de marketing, qui souligne que tous les "indices sensoriels" doivent être cohérents. Des distractions bienvenuesConcours, dégustations, diverses animations... "Il s'agit de chercher à démontrer la qualité d'un produit, mais aussi de rendre le moment des courses agréables. La dégustation, c'est concret, un copier-coller du marché traditionnel", note Alain Goudey. Là encore, la "bonne humeur" est plus propice à l'achat que l'irritation. Car voilà bien le but de toutes ces démarches organiser les produits pour inciter à acheter, mais aussi faire en sorte de ne pas irriter le client, voire rendre le moment des courses agréables... pour vous donner envie de revenir la prochaine fois. Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely Le stockage des produits dangereux des risques multiplesIncendies et explosionEffets sur la santé intoxication aiguë, brûlures chimiques, brûlures thermiques, asphyxieEffets sur l’environnementProjections dues aux chutes des récipientsUsure et fragilisation des matériauxLes matériaux en plastique Les récipients en verre Les matériaux métalliques La surpression interne Vieillissement des produits Le chargement des cuves fixesLes bonnes pratiques de sécurité principes générauxConsignes générales afin d’organiser le stockage L’évaluation des risques le Document UniqueRègles particulières de sécuritéRangement et empilement des produits hauteur du stockage et poids maximalStabilité du stockageTempérature et ventilationTenir à jour un inventaire des produits dangereuxCompatibilité entre les produits stockésEmballages et conteneursChoisir un lieu adaptéBac de rétentionDurée de stockage Stockage à l’extérieur du bâtimentMesures de prévention organisationnellesBibliographie Le stockage des produits dangereux des risques multiples La présence d’un certain nombre de produits chimiques, en quantité, réunis dans un même lieu, comporte des dangers variés. Les dangers et les précautions nécessaires devraient être abordés systématiquement pendant la formation risque chimique du personnel intervenant dans les lieux de stockage. Incendies et explosion En cas de départ de feu, les incendies dans les lieux de stockage se propagent plus rapidement. Ils sont difficiles à maîtriser. Le plus souvent, ces événements sont associés à des fuites sur les conteneurs ou des travaux par points chaud non sécurisés. Lorsque la fuite concerne un gaz ou un liquide inflammable, l’atmosphère devient explosive. Effets sur la santé intoxication aiguë, brûlures chimiques, brûlures thermiques, asphyxie En cas de fuite accidentelle, l’impact sur la santé du personnel est souvent une intoxication due à une forte exposition durant un laps de temps très court. A cela s’ajoutent les brûlures chimiques et thermiques au niveau du corps, du visage, des voies respiratoires. Enfin, le stockage dans des endroits mal aérés peut provoquer une asphyxie. Effets sur l’environnement Les fuites de produits peuvent polluer les sols, les eaux et l’atmosphère. Projections dues aux chutes des récipients Un encombrement des rayonnages, un espace réduit pour manœuvrer les chariots, des empilements déséquilibrés provoquent des chutes pendant l’intervention humaine ou en dehors de toute manipulation. Un local mal éclairé favorise aussi la survenue des accidents, ainsi que la présence de dénivelés ou d’obstacles au sol ex. palettes en attente. Usure et fragilisation des matériaux Les emballages de produits, le matériau des cuves, les structures de rayonnage se fragilisent dans le temps. Les matériaux en plastique Ils deviennent moins élastiques lorsqu’ils sont exposés au froid. Exposés à une chaleur excessive, ils deviennent sensibles au pouvoir solvant du contenu phénomène de fluage ou ramolissement » des plastiques. Ils se fragilisent lorsqu’ils sont exposés aux UV. Interaction avec les substances contenues dans les récipients. Les récipients en verre Les récipients en verre contenant des solutions aqueuses se fragilisent lorsqu’ils sont exposés au froid cristallisation Les matériaux métalliques Certains métaux sont attaqués par les agents chimiques classés corrosifs pour les métaux ». Attention aux aciers non revêtus et à l’aluminium. Les métaux sont aussi sensibles au froid. La surpression interne Il convient d’inspecter régulièrement l’état des contenants plus particulièrement les contenants de grande taille tels que les GRV et les cuves. En effet, la surpression permanente qui règne à l’intérieur génère une contrainte mécanique forte qui conduit à des fissures et des fuites accidentelles. Vieillissement des produits Certains produits chimiques deviennent plus dangereux en vieillissant. A titre d’exemple, l’exposition à la lumière agit sur les composés peroxydables. Les UV peuvent initier la polymérisation de certains composés. Le stockage de produits incompatibles au même endroit Mélanger des agents chimiques incompatibles est très dangereux Les produits incompatibles peuvent réagir violemment en cas de contact accidentel. La réaction est parfois explosive. Il est indispensable de connaître les règles de compatibilité entre les produits chimiques. Afin de retenir les règles de séparation des produits chimiques, il est conseillé d’afficher le tableau des compatibilités chimiques nouveaux pictogrammes CLP dans vos lieux de stockage y compris sur les armoires de sécurité. Le chargement des cuves fixes Le chargement de produit dans une cuve fixe au moyen d’un circuit fermé est à l’origine d’accidents graves Erreur dans le choix de la canalisation et contact entre des produits incompatibles le dépotage est réalisé dans la mauvaise cuve car la conduite n’est pas identifiée correctement par exemple. Projections violentes de produits flexibles mal raccordés ou abîmés. Projections à la déconnexion du flexible de transfert, Explosion lors du transfert de liquides inflammables, l’explosion étant initiée par une étincelle électrostatique matériau isolant, absence de mise à la terre… Les bonnes pratiques de sécurité principes généraux Consignes générales afin d’organiser le stockage L’entreprise doit disposer d’un plan de stockage qui précise La description du lieu y compris la protection incendie Les mesures de sécurité technique Les zones ATEX Atmosphères Explosives La nature et la quantité de produits autorisés Formation risque chimique pour l’ensemble du personnel intervenant dans la zone. Accès restreint au local ou à l’armoire de stockage Programme de maintenance préventive, Contrôles périodiques réglementaires, Tenue à jour d’un inventaire. L’évaluation des risques le Document Unique Le risque d’accident doit être évalué et intégré au Document Unique d’Evaluation des Risques. Cette évaluation est réactualisée lorsque les conditions de travail changent et au minimum une fois par an. Les activités suivantes devraient être analysées Réception / expédition des marchandises dangereuses Procédure de dépotage Le transport à l’intérieur du local et la mise en rayon Gestion d’un déversement accidentel Gestion d’un incendie Élimination des produits périmés Règles particulières de sécurité Rangement et empilement des produits hauteur du stockage et poids maximal Un empilement inadapté peut provoquer la chute et la casse de produits, voire un renversement de la pile sur des personnes. Ne pas empiler les conteneurs tels que les GRV Lorsque des cartons sont empilés, s’assurer que le carton du bas puisse supporter le poids des autres récipients. Le conditionnement situé en haut de la pile doit être stable. Eviter les empilements de plus de 3 m de hauteur. Lorsque plusieurs fûts sont placés sur une palette, il est conseillé de les fixer ensemble sangles, film plastique Indiquer sur chaque étagère, alvéole, le poids maximal admissible. Les contenants plus lourds sont rangés en bas. Eviter les alvéoles trop profondes pour permettre au personnel d’accéder facilement aux matières. Stabilité du stockage Armoires, étagères, racks doivent être solidement fixés. Si des chariots circulent dans l’enceinte, installer des protecteurs sur les racks. Température et ventilation Conformément aux préconisations du fournisseur cf. FDS des produits, l’air du local doit être renouvelé constamment. Il convient d’éviter les températures extrêmes qui abîment les produits et les récipients. Tenir à jour un inventaire des produits dangereux La tenue à jour de l’inventaire fournit une aide précieuse en cas d’incendie. Les équipes de secours pourront ainsi évaluer rapidement la situation, anticiper les dangers et maîtriser plus rapidement l’événement. Compatibilité entre les produits stockés Il faut éviter de stocker ensemble des produits incompatibles. Ces derniers peuvent réagir ensemble ou nécessiter en cas d’incendie des extincteurs de nature différente. L’affichage des règles de compatibilité entre les agents chimiques est une aide précieuse pour sensibiliser le personnel au respect des règles de stockage. De plus, certains produits nécessitent des conditions de stockage différentes température. Rappel les denrées alimentaires et les cosmétiques ne doivent pas être stockés dans la même pièce que les produits classés CMR ou toxiques. Pour les autres produits, une distance de sécurité de 2 mètres minimum est recommandée. Emballages et conteneurs Ils sont présumés adaptés aux produits résistance mécanique, thermique et chimique s’ils sont conformes à la réglementation sur le transport Accord ADR, Accord RID. En cas de transvasement dans un autre conteneur, ces derniers doivent être résistants et parfaitement propres. On veillera à les étiqueter convenablement. Sauf exception, les emballages doivent être fermés. Il est interdit de transvaser des produits dans des emballages alimentaires. Enfin, si les emballages comportent des flêches d’orientation, il est obligatoire de les respecter. Choisir un lieu adapté Les produits ne doivent pas être stockés à proximité de denrées alimentaires, dans les sanitaires, dans les couloirs, les bureaux, les dégagements de sécurité issues de secours, sous les escaliers…Le local doit être accessible aux équipes de secours en cas d’urgence et il ne doit pas empêcher l’évacuation du personnel. Bac de rétention Afin de collecter toute fuite éventuelle, il est indispensable de stocker les liquides dangereux sur rétention. Le choix de la taille des bacs de rétention des agents chimiques dangereux obéit à des règles strictes. Durée de stockage La durée de stabilité des produits et des emballages nécessitent une gestion rigoureuse du stock. Il convient de limiter la quantité stockée aux besoins de l’entreprise et d’appliquer la règle premier entré, premier sorti ». Stockage à l’extérieur du bâtiment Vérifier que les produits ne soient pas incompatibles avec l’eau. Les emballages résistent aux intempéries Un toit protège le local Le lieu est accessible uniquement au personnel autorisé. Le sol est étanche. En cas de fuite, les produits ne sont pas entraînés dans le sol ou le réseau d’eau pluviale. Mesures de prévention organisationnelles Se mettre en contact avec les autorités, les centres de secours pour les informer des caractéristiques du stockage. Inspecter régulièrement l’entreposage y compris l’intérieur des armoires absence d’écoulement dans les bacs de rétention, début de corrosion… Désigner un référent produits chimiques » ce dernier doit être compétent formé pour cette fonction. Il peut s’agit d’un responsable en prévention, du responsable du magasin, du responsable de la logistique. Etudier le contenu des FDS Fiches de Données de Sécurité afin de connaître les conditions de stockage. Fournir les équipements de protection individuelle adaptés à la nature des opérations casque, lunettes de sécurité, gants, visière…Le risque est plus élevé lors du dépotage de matières dangereuses et lors de la manutention manuelle de récipients, surtout s’ils sont souillés. Vérifier l’intégrité des produits fuite des emballages, emballage abîmé et l’étiquette dès la réception. Rédiger des notices de poste par famille de produits chimiques et informer les salariés. Rédiger des consignes d’urgence et s’exercer périodiquement. Contrôler, restreindre l’accès au stockage ex. affichage d’une liste de personnes autorisées, mise sous clé, accès par badge…. Afficher le port obligatoire des EPI Afficher l’interdiction de fumer Former le personnel chargé de la conduite des chariots, entretenir les chariots Etablir un plan de circulation Contrôler périodiquement l’état des racks absence de déformation Entretenir et contrôler les systèmes de sécurité incendie, bacs d’absorbants… et la ventilation. Nettoyer les sols en évitant le balai. Les aspirateurs et autolaveuses doivent être adaptés aux produits récupérés. Bibliographie Comité AISS Chimie, Comité pour la prévention dans l’industrie chimique Stockage des produits chimiques. INRS, Stockage et transfert des produits chimiques dangereux.

produits en magasin souvent ranges dans un local